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 Belphegor Siegfried Joshua Von Blech.

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Belphegor Von Blech
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Belphegor Von Blech


Messages : 289
Date d'inscription : 07/11/2009

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MessageSujet: Belphegor Siegfried Joshua Von Blech.   Belphegor Siegfried Joshua Von Blech. Icon_minitimeMar 10 Nov - 20:50

°Carte d'identité


Nom : Von Blech.
Prénoms : Belphegor Siegfried Joshua.
Surnoms : Bel' ; le Génie Diabolique.

Âge : 22 ans.
Sexe : Masculin.
Taille : 1m93.
Poids : 58,7 kg.

Nationalité : Anglo-allemande.
Métier : Voleur professionnel.

Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Camp : Neutre.

Thème musical : Bel's theme

Citation : "Ouais bah j'vais pas en crever, me faut plus que ça !"
Belphegor Siegfried Joshua Von Blech. Bel10


°Journal personnel

On m'avait demandé de patienter là, dans cette salle carrée, quatre mètres par quatre mètres, pas plus, avec une grande vitre transparente sur ma gauche, une porte en face de moi, une table en plein milieu de la pièce, deux chaises et un magnéto. Contrairement aux séries américaines à la télévision, les postes de police, et notamment les salles réservées aux interrogatoires, ne possédaient pas de grands miroirs derrière lesquels trois ou quatre personnes étudient vos mouvements... Non là, on observait mais on ne se cachait pas. De toute façon c'était le même principe, qu'est-ce qu'un miroir pouvait bien foutre dans une pièce où on interroge ?
Quoiqu'il en soit, j'avais fichtrement rien à foutre dans cette pièce, raison pour laquelle je n'ai attendu personne pour m'y installer. Reculant d'un bon pas le fauteuil, je me posais dans ce siège loin d'être confortable, avant de caler mes pieds sur la table, croisant les jambes en faisant tenir la chaise en équilibre sur deux pieds. Les minutes défilèrent, trois et treize secondes - oui je comptais - avant que je ne glisse une main dans ma poche de veste camouflée. Je n'avais que des vêtements de ce genre, peut-être un brin militaire, mais ça, ce n'est que dans la tenue : treillis, des rangers et des tee-shirts kakis, pour le moins larges ; j'ignore pourquoi, je ne supporte pas les vêtements près du corps. On pourrait associer ça à une sorte de complexe, un blocage sur ma silhouette, et pourtant non, bien au contraire, j'en prends excessivement soin parce que j'aime plaire. En gros, je passe mon temps libre à faire du sport, et je fais aussi attention à ce que je mange de façon à garder un physique attrayant. Mes doigts fins, comme le reste de mon corps, se heurtèrent à mon paquet de chewing-gum. Impeccable, c'était ce qu'il me fallait pour m'occuper un minimum.
Je sortais le paquet alors qu'un gros balourd entrait brutalement dans la salle ; parallèlement, trois personnes - dont deux splendides créatures - pénétraient dans la salle, séparée de ma pièce par la vitre épaisse. Alors que, machinalement, j'amenais le chewing-gum nouvellement trouvé, à mes lèvres, tandis que mes yeux détaillaient la silhouette de la blonde d'à côté, la main grasse du gros balourd se posa brutalement sur ma cage thoracique, provoquant un bruit sourd qui m'arracha un gémissement de surprise, douleur et dégoût.

- On ne fume pas, et on ne mâche pas de chewing-gum ici non plus.

Il avait broyé dans sa grosse main mon paquet presque neuf, et m'avait volé de l'autre main la friandise que je portais à mes lèvres. Avant qu'il ne pose une nouvelle fois ses mains pleines de graisses sur mes vêtements, je ramenais mes pieds sur le sol, le regardant non sans y ajouter un brin de méchanceté. Lui, il ne me plaisait pas, de toute façon, les hommes en général me gonflent, mais lui, il avait passé l'échelon en moins de deux, je devais l'avouer. Puisqu'il n'avait pas l'air de vouloir s'assoir, ou plutôt, qu'il me fixait étant assis, je soupirais avant de me lever à mon tour. J'avais l'impression d'être son exact opposé : grand, fin, beau ; et lui : petit, gros, laid. C'est certain qu'à côté de lui, mon charme était décuplé. Disons que certaines personnes naissent avec une élégance naturelle, et je fais partie de ces personnes ce qui n'est manifestement pas son cas. La finesse de ma silhouette me donne une certain élégance, encore faut-il que je sois habillé avec un peu de soin, mais puisque en temps normal, l'élégance, je m'en fous, je ne cherchais pas spécialement les habits qui allaient avec. En me voyant debout, le gros m'invita à m'assoir, lançant une pic comme quoi je n'avais pas attendu son autorisation, avant de glisser une cassette dans le magnéto et d'appuyer sur REC. Il allait m'enregistrer. Je me contentai d'ignorer pour le moment, bien que l'attaque précédente soit soigneusement notée dans un coin de mon cerveau.

- Monsieur Belphegor Siegfried Joshua Von Blech... Connaissez vous Mademoiselle Elise Crambell ?

Belphegor Siegfried Joshua, rien que ça, bizarrement, ça ne me dérangeait pas de le laisser dire tous mes prénoms, en temps normal j'arrêtai immédiatement la personne en lui signalant que Belphegor, ou même Bel' suffisait, mais pas lui. Lui, il allait se démerder avec ça. J'étais en général assez impulsif, mais en ce lieu, j'avais intérêt à me tenir mieux que ce que j'avais l'habitude de faire.

" Oui. "

Ma voix était claire, grave mais douce, suave en d'autres termes. Cela collait bien avec mon physique, un truc de plus qui était "charmant" chez moi. Globalement, on pouvait dire que tout ce qui était physique chez moi, était charmant et agréable, et que par rapport à cela, tout ce qui se passait à l'intérieur de moi, caractère, pensées, c'était le contraire. J'avais aussi une attitude assez rebelle, dans mes gestes, ma coiffure, mon regard, ma façon de parler, le coup des rangers sur la table, ce n'était pas tout à fait innocemment, le seul problème, c'est que ça fait un bon bout de temps que je suis comme ça... Par conséquent, c'est devenu habituel, et dieu sait qu'il est difficile de casser les habitudes.
Elise était une de mes ex, une de mes nombreuses ex, j'accumule les demoiselles et bien souvent, je les quitte aussi. Je fais tout en premier et certaines donzelles s'accrochent, celle qui a fait que je suis là en fait partie. En gros, les belles demoiselles craquaient sur mon physique : un corps svelte, des hanches étroites, des membres agiles. J'ai toutefois un aspect légèrement efféminé, dû à la finesse de mes traits et à la grâce qui me colle à la peau. J'ai d'autres avantages également que je réserve principalement aux filles, comme mon sourire par exemple. En effet, ce simple sourire peut faire oublier mon côté rebelle et me faire passer pour un ange aux airs princiers. J'ose et je n'ai pas de limites, je m'en fous, alors que le gros balourd face à moi n'a plus un seul cheveux sur son crâne, je glisse ma main dans mes cheveux blonds - dégradés, qui s'arrêtent au niveau de ma nuque pour les plus longs, à l'arrière, tandis qu'à l'avant, ils cachent mes yeux, même si je m'arrange pour laisser le droit visible -, avec un sourire franchement mesquin.
D'ailleurs, le petit gros aura peut-être droit à un peu plus qu'un sourire mesquin... Il y a un truc que j'aime bien faire et qui me garantit la paix pendant un moment, c'est de cacher mes yeux derrière la façade qu'offrent mes cheveux, et de prendre le sourire d'un fou psychopathe évadé de prison. Oui, mon sourire est un atout à tout point de vue, en gros, j'en fais ce que je veux : délicat, doux, serein, qui a le don d'apaiser et de charmer sans retenue qui que ce soit, ou alors tout le contraire.
Toutefois, actuellement, mes pensées étaient ailleurs, le gros qui me posait des questions en face, je m'en foutais, ce qui m'intéressait plus, c'était les belles demoiselles qui prenaient des notes, dans la pièce d'à côté... J'avais déjà détaillé la blonde, il me restait la brune, plus jolie que l'autre selon moi, plus petite et aussi plus fine. Je suis conscient que je passe mon temps à observer les belles femmes, mais pour moi, séduire est une deuxième nature, c'est même un besoin, si bien que je ne m'arrête devant rien lorsqu'une demoiselle a attiré mon attention, usant de tous les stratagèmes possibles et imaginables, je m'adapte à la situation, aussi longtemps puisse-t-elle durer.
Alors que j'étais préoccupé par le visage de la brune, un tintement attira mon attention, le gros balourd disposait devant moi, plusieurs objets qu'ils m'avaient piqué à mon entrée dans le commissariat. Mon portable, mon porte-feuille, une couronne, des bagues, et aussi les six anneaux qui me servent d'ordinaire de boucles d'oreilles. Je ne supportai pas de voir ses mains grasses sur les objets qui me sont chers, en effet, j'avais un petit penchant pour ce genre d'accessoires, tout comme pour le maquillage, mais je le réservais simplement aux yeux, variant les motifs. Certes, tous ces objets sauf le portable, le porte-feuille et un seul pauvre petit anneau d'argent avaient été volé à quelqu'un. La couronne étant mon tout premier butin, le fait qu'elle soit en ma possession pouvait me mettre dans une situation délicate, en effet, ce n'est pas comme si cet objet n'était pas connu. Je me souviens encore des circonstances de cette acquisition. Depuis enfant, je me passionnais pour les légendes de trésors, et autres, j'avais presque même un problème avec les richesses. Ainsi, lors des informations, un soir - alors que j'étais chez ma petite amie de l'époque tandis que ses parents étaient partis en weekend -, j'entendis parler d'un nouveau système d'alarme, apparemment extrêmement performant, qui pouvait empêcher n'importe qui d'entrer par effraction dans une maison. Cette alarme était vantée par une dame, visiblement riche à en juger par son visage lifté et ses ongles manucurés, qui affirmait qu'elle ne se faisait plus de soucis depuis qu'elle l'avait mis en place, en effet, cette même alarme avait permis à la police de coincer trois voleurs, dont l'un d'entre eux, assez expérimenté... Ce simple témoignage me piqua dans ma fierté sans raison, puisque je n'étais aucunement concerné, et je me décidais alors à défier cette même alarme. C'est ainsi que je commis mon premier vol - initiateur de nombreux autres -, sans que l'alarme ne se déclenche. A partir de ce jour, j'enchaînais les vols, et développais ainsi mon agilité et ma rapidité, en même temps que je collectionne boucles d'oreilles, bagues, colliers, bref, toute sorte de choses qui ne me servent pas forcément, mais qui me donnent une raison de voler...

- Je vois à votre dossier que vous n'êtes pas un gentil garçon. Loin d'être bien net...

Le gros balourd marquait un point, je n'étais pas un toxicomane - pas encore en tout cas -, mais je n'étais pas non plus un gentil garçon, c'est le moins qu'on puisse dire, pourtant, étant enfant, personne, et surtout pas mes parents auraient songé un seul instant que je deviendrai celui que je suis actuellement. Ah, mes parents... Des perles ceux-là, et après on s'étonne que je suis prétentieux et bien peu modeste. Von Blech. J'ai un nom à consonance noble même si cela ne veut plus dire grand chose de nos jours. Je suis l'enfant d'un allemand et d'une anglaise qui se sont rencontrés lors de visites diplomatiques entre familles aisées. Un petit prince qui avait tout ce qu'il voulait, et tout ce qui lui plaisait en somme, et pourtant, je suis devenu... "Ça". Semblable à un Ange à ma naissance, j'avais les cheveux blonds, extrêmement clairs, et des yeux marrons, proche d'un rouge terreux. Au fil des années pourtant, le petit Ange s'est changé en Démon. J'ai grandi avec les us et coutumes propres aux nobles, qui ne se faisaient pourtant plus à cette époque. Fils cadet d'une famille de cinq enfants - trois filles et deux garçons -, j'étais apparemment la perle rare. Doué d'un quotient intellectuel supérieur à la norme, possédant une capacité d'adaptation et d'apprentissage impressionnante, je devins rapidement le préféré de la famille.
Me tenant à merveille, apprenant et appliquant sans laisser transparaitre aucun effort, je semblais déjà empreint à un futur brillant ; sans compter ma beauté croissante au fil des années en dépit de mes cheveux blonds qui s'assombrissaient légèrement. Mais bien vite, trop sans doute, je tournais mal. Vers mes quinze printemps, je commençais à me dévergonder quelque peu, en fréquentant des amis que mes parents qualifiaient de "différents". C'est de ça que parle le commissaire devant moi. Il faut être franc, je me faisais clairement chier à l'époque, à l'école, j'avais beau sauter des classes, je m'ennuyais, je n'avais besoin de personne pour apprendre, on me confiait un livre le matin, le soir, je l'avais terminé et j'avais en prime enregistré les notions qui allaient avec. Bref, je n'étais pas des plus assidus aux cours.
Mon caractère bouillonnant ressortit alors brusquement, et je changeai du tout au tout, du jour au lendemain, sans que mes parents ne puissent dire, ou faire, quoique ce soit. Adoptant des tenues soudainement plus décontractées, un style de langage différent et des attitudes tout aussi diverses ; je finis par fuguer, tout simplement, quittant ma vie de petit prince pour devenir une sorte de délinquant. En compagnie de mes amis, je commettais pas mal d'infractions, jusqu'à ce que mon caractère développe un autre penchant encore différent : celui de vouloir absolument tout contrôler, tout maîtriser. L'ennui, c'est que je n'étais pas le chef de la "bande" dans laquelle j'étais, et bien vite, je me mis à hausser le ton avant de quitter mes "amis", préférant poursuivre en solitaire. J'avais 17 ans.


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MessageSujet: Re: Belphegor Siegfried Joshua Von Blech.   Belphegor Siegfried Joshua Von Blech. Icon_minitimeMar 10 Nov - 20:51

Malgré ma fugue, je parvenais à pénétrer tout de même dans des écoles sans y être inscrit. Même si je m'embêtais en cours, j'avais tout de même un besoin inassouvi d'apprendre. Pour moi, c'était simple, ayant d'énormes facilités, il me suffisait d'écouter quelque chose pour l'imprimer dans ma mémoire. Ainsi, je rentrais dans un lycée, en même temps que les autres élèves, et me dirigeais vers la bibliothèque, étudiant les divers bouquins qui me tombaient sous la main. Après ma petite mésaventure avec les garçons de mon ex-clan, j'avais plus de mal à me faire des amis masculins, pour ce qui était de la gente féminine, c'était tout autre chose, et j'en profitais largement... Allez savoir pourquoi ; peut-être que mon joli minois poussait ces demoiselles à exaucer mes vœux, et surtout à rester avec moi en dépit de certaines de mes habitudes ; à moins que ce ne soit les airs nobles que je me donne de temps à autre, pour récupérer une conquête en perdition. Bref, je jouais. En somme, je rattrapais le temps que j'avais perdu étant enfant. Et puis, mon caractère évolua encore, principalement avec le coup de la couronne, pour se stabiliser enfin...
Et non, je ne suis pas un gentil garçon, loin de là, et malgré cela, certaines personnes s'attachent et restent collées à moi... Je pense notamment à l'une de mes sœurs. En effet, dans cette famille assez nombreuse, disons, il n'y avait qu'une personne avec qui je m'entendais bien : la plus jeune de mes sœurs. Je suppose que je lui dois beaucoup, c'est sans doute grâce à elle si je suis encore là en ce moment... En effet, voler, c'est bien joli, mais on ne paye pas avec des bijoux, par conséquent, ma gentille sœur m'apporte de l'argent une fois par semaine.
La porte s'ouvrit brusquement, ce qui fit sursauter le commissaire face à moi, son double menton avec, tandis que je sourcillais à peine. Être surpris n'était pas dans mes habitudes, mais disons que j'y étais préparé psychologiquement lors de mes vols, et à force de me préparer à ça, c'était devenu une habitude. Quoiqu'il en soit, un maigrichon avec une main bandée pénétra dans la salle, demandant au gros de bien vouloir lever son postérieur de la chaise pour le rejoindre dehors... Évidemment, il ne lui avait pas demandé de cette façon, je me faisais juste un film avec le peu de matériel que j'avais. Distraitement, mon regard se reposa sur la brune qui, depuis tout à l'heure, n'écrivait plus et se contentait de me fixer. Puisque le gros était parti et que j'étais donc à l'abri de se grosses mains pleines de la graisse du beignet qu'il avait sans doute englouti avant l'interrogatoire, j'entrepris de remettre mes anneaux à mes oreilles, et j'ai bien fait de m'y mettre à cet instant puisque le sixième était à peine refermé que le gros rouvrait la porte, un air mécontent sur le visage.

- Vous pouvez partir... Il y a eu un évènement inattendu... Nous nous excusons du dérangement occasionné.

Et vlan, la porte était de nouveau fermée alors que j'étais libre de sortir. Bien évidemment, je n'étais pas là parce que je m'étais fait pincer lors d'un de mes vols. Non, ça ne m'était jamais arrivé, et ça n'allait pas commencer maintenant. J'ignorai d'ailleurs pourquoi j'étais là, je savais juste que cela concernait une de mes ex que j'avais quitté en début de semaine... Sans doute avait-elle mal digéré le fait que je la laisse. En effet, il n'y avait pas vraiment de raison valable si ce n'est que j'avais la flemme de continuer avec elle. Alors forcément, dîtes à une femme que vous avez la flemme de poursuivre avec elle, et elle vous traine au commissariat. J'ignore de quoi elle m'a accusé, quoiqu'il en soit, je n'allais pas traîner dans cet endroit pourri. Je récupérai mes affaires et j'appuyais sur le bouton du pauvre magnétophone qui tournait inutilement - j'étais maniaque parfois -, avant de me glisser dans l'étroit couloir, me dirigeant directement et rapidement vers la sortie sans demander mon reste. Avec ces conneries, j'avais perdu pas mal de temps - bien que je n'ai rien à faire - et évidemment, ce n'était pas suffisant, à peine sorti, voilà que je croisais la demoiselle qui était la source de ma venue là, avec son père, en prime. Costard, cravate, il me rappelait un peu mon paternel, ce n'était pas consciemment, mais j'avoue que depuis un moment, je collectionnais les filles de riches... Enfin, ce n'était pas pour me déplaire, leur chambre de luxe est toujours plus agréable que le grenier que j'ai aménagé à la va-vite. J'aurai pu faire un simple signe de la main en passant, mais en me voyant, elle a littéralement fondu en larmes avant de se jeter dans mes bras...
Parfois je ne comprenais pas les femmes, bien que cela gonfle un peu plus mon égo : pourquoi après leur en avoir fait voir de toutes les couleurs, elles sont encore pendues à votre cou ? Peut-être que je n'avais que des filles avec bien peu de caractère à portée de main... C'était peut-être ce qu'il me fallait, remarque. Moi, mon caractère est complexe, je suis dominateur, et j'aime que cela se fasse comme j'ai prévu que ce soit. Je suis impulsif et imprévisible et pourtant, je cherche à calculer la moindre réaction, si bien que je n'aime pas qu'on me prenne au dépourvu, qu'on fiche mes plans en l'air pour une foutue donnée que je n'avais pas pris en compte. Le fait qu'elle me saute dessus en s'excusant entre deux sanglots, je ne l'avais pas prévu par exemple. Il faut dire autre chose, j'ai horreur de perdre, je ne supporte aucun échec, ni même aucun second rôle, j'ai un besoin constant de me retrouver sur le devant de la scène et de m'approcher le plus possible de la perfection. Je sais que je peux paraitre arrogant et égocentrique par moment, mais pour être franc, je m'en moque, tout ceci n'est qu'un vaste jeu. Ce besoin de briller, de plaire constamment et surtout, de réussir, que ce soit auprès des femmes ou dans un quelconque autre domaine, je le tiens peut-être de mon deuxième prénom, Siegfried, signifiant "Victorieux". Malgré quelques sarcasmes que je peux avoir contre telle ou telle personne, et malgré les airs que je me donne, je serai presque agréable à fréquenter, tant qu'on s'abstient de me donner des ordres et qu'on obéit sagement. En effet, j'ai un léger problème avec les lois, et tout ce qui peut régir un peuple. Interdisez-moi de faire quelque chose et je m'empresserai de l'exécuter, je suis une sorte de gosse mal élevé qui aime s'amuser en franchissant des interdits. Pour faire plus dans le détail, en ce qui concerne l'argent : je ne suis pas proche de mes sous, je ne suis pas dépensier non plus, même si j'aime en avoir sur moi, en profusion ou non. J'ai besoin de découvrir constamment de nouvelles richesses, raison pour laquelle je m'intéresse à toutes les légendes qui puissent exister. Côté amour, je suis un adepte du rentre-dedans, je n'y vais pas par quatre chemins lorsque j'ai quelque chose en tête, que ce soit à propos des femmes ou autre chose. J'ai besoin de m'intéresser, et d'intéresser les autres, même si finalement, c'est plus un passe-temps qu'autre chose. A la fois rustre et charmant, démoniaque et angélique, borné et conciliant... Je suis plein de contradictions, mais tout cela fait mon charme, bien entendu...
Charme pourtant, qui parfois, est un peu lourd à porter, actuellement par exemple, elle est bien mignonne la donzelle, mais j'aimerai bien m'en aller de là, en effet, je suis d'un naturel râleur quand j'ai trop de contraintes à gérer, du coup, rares sont les fois où je suis agréable quand on me tient compagnie... Par chance, là, avant même que je n'ouvre la bouche pour dire un sarcasme, son étreinte se desserra un peu et ses lèvres se posèrent doucement au coin des miennes, sans que je n'ose broncher. Je pouvais être particulièrement méchant, parfois, sans même parler, là, je fixai un point invisible droit devant moi, et une fois qu'elle eut terminé son petit numéro, je m'empressais de reprendre ma route... J'avais horreur d'être retardé, ces gens ingrats qui t'abordent sans se soucier de savoir si tu es pressé ou non. Enfin bon. Après avoir slalomé dans des rues plus ou moins bien fréquentées, j'arrivais enfin à ma maison. Enfin, mon grenier, la maison était condamnée, question pratique, ça laissait à désirer, pas de porte, pas d'escaliers, juste une pile de cartons, une gouttière et au bout de ça, un trou dans le mur qui me servait de porte. Bon, pour moi il était aisé de me faufiler là-dedans, pour le commissaire que j'avais rencontré précédemment, la tête, c'était déjà trop juste. Enfin bon, j'arrivai enfin dans ce qui me servait de planque, certes, les rats et les chats me tenaient compagnie - même si de temps en temps, ça ne faisait pas bon ménage - mais ça allait bien pour ce que j'y faisais. Parce qu'en gros, je venais là pour élaborer mes vols et pour pioncer, et puisque je suis insomniaque, je n'y passe vraiment pas beaucoup de temps. Il me faut entre une et quatre heures de sommeil par nuit, au-delà, ça me colle une migraine insupportable qui me ferait presque péter un câble. J'avais prévu de déménager prochainement, genre demain. Ma sœur était au courant, elle m'avait fait ses adieux la dernière fois. J'étais là, en gros, pour faire mes affaires, j'avais une petite sacoche dans laquelle je glissais ce dont j'avais besoin, ici, ça se limitait à mes habits, des feuilles de papier, une trousse avec plusieurs crayons, un compas, une équerre et une règle, j'avais aussi un recueil de poésie, même si, à force de le relire, je savais tous les poèmes, et même l'ordre dans lequel ils s'enchaînaient.
Assis sur une chaise de fortune - une caisse de bois - je comptais les billets présents dans mon porte-monnaie. J'avais de quoi partir ailleurs en Europe, loin de tout ce que j'avais l'habitude de connaître. En gros, on peut dire que je suis un vagabond. J'ai parcourut plusieurs villes d'Allemagne avant de me trouver là, et à force de m'éloigner, cela devenait difficile pour ma sœur, du coup j'ai décidé de précipiter un peu mes plans ; que ce soit ici ou ailleurs, de toute façon, il y a toujours de quoi voler... Mais bon, si par chance, je pouvais trouver un boulot là-bas, ça m'arrangerait quand même.


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MessageSujet: Re: Belphegor Siegfried Joshua Von Blech.   Belphegor Siegfried Joshua Von Blech. Icon_minitimeMar 10 Nov - 21:11

O_O Comme elle est trop bien ta présentation!
Et puis aussi... J'adore Bel' !!!! xDDDDDD


Validé très cher admin Wink



Et encore bravo pour ta présentation qui est géniale O_O
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MessageSujet: Re: Belphegor Siegfried Joshua Von Blech.   Belphegor Siegfried Joshua Von Blech. Icon_minitimeMar 10 Nov - 21:13

Oui, tout le monde m'aime, je sais (Sauf peut-être les mecs) ...

Merci ma douce Athéna <3
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