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 Chiraz Ahmès

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Chiraz Ahmès
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Chiraz Ahmès


Messages : 11
Date d'inscription : 01/02/2010

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MessageSujet: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitimeLun 1 Fév - 1:31

°Carte d'identité

Nom(s) : Ahmès
Prénoms(s) : Chiraz
Surnom(s) : / /
Âge : 20ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Thème musical ? Chiraz' theme.
Une citation ? " Je ne crains plus la mort ; je l'ai trop provoquée pour en arrivée là. "


°Journal personnel

Chiraz Ahmès 100131112020569618

Caractère : si un jour vous venez à la rencontrer, ne vous posez pas trop de questions, ne cherchez pas à la comprendre. Chiraz est comme qui direz "insaisissable". Et c'est voulu. . . parfois, lorsqu'on pose une question à son sujet, elle répond par une autre, plus énigmatique. Car Chiraz n'est rien d'autre qu'un nom, un visage, mais jamais une personne bien précise. Elle ne s'attarde pas sur les simples rencontres, elle ne se confie pas à ses amis. Si un jour elle venait à disparaître, son absence ne se ferait pas savoir tout de suite, alors qu'elle aura marqué les esprits avant. Elle est comme une tornade qui dévaste un champs, puis qui s'estompe comme une brise. . . un sourire chaud, une larme froide, mais jamais plus qu'un souvenir. S’il serait possible de la dénommer, ce serait par le mot " rêve ". Pourquoi ces métaphores, ces complications ? Car Chiraz est ainsi. Elle n'est pas une personne, mais deux en une seule.

Ce qui frappe tout d'abord chez cette jeune personne, c'est son énergie, sa force de caractère qui semble indestructible. A la voir agir, on croirait qu'elle bougerait des montagnes pour les amonceler ! Quoiqu'elle fasse, elle se sent fortement impliquée et s'applique grandement à sa tâche. Lui confier une mission est une chose sûre. Autrement, elle est une jeune femme animée de trois passions : le chant, la danse et la vie. Le chant, car libérer sa voix est presque le seul moyen qu'elle a pour partager ce qu'elle ressent. La danse, puisque par ce biais elle se sent plus belle, plus forte, plus assurée, elle devient affirmée grâce à cet art. Et enfin. . . la vie, qu'elle dévore avec gourmandise à pleine dent, qu'elle retire aussi sans peine lorsqu'elle le doit. Elle est très ambitieuse. Si elle a un projet en tête, elle le réalise et parvient toujours à ses fins. On pourrait croire que sous ses airs angéliques elle se fait facilement écraser, mais la jeune femme a la capacité de surmonter les épreuves, même après être tomber maintes fois elle se relève, ignorant les bleus et les entorses. Mais cela l'amène à la fierté, et il arrive qu'elle ait du mal à voir ses tords. Fort heureusement, dès qu'elle s'en aperçoit elle les reconnait, mais difficilement et avec un peu de rage. Malheureusement, il se trouve aussi que cette première partie de Chiraz est beaucoup trop impulsive, irraisonnée. Fonceuse dans l'âme, elle réfléchit après avoir agit.

Chiraz n'est pas fidèle, du moins en amitié. Elle demeure une femme avec des principes fortement ancrés, ainsi elle ne peut pas abandonner quelqu'un. Vous me saisissez je l'espère ? Ou plutôt la saisissez-vous ? Moi non plus. . . Loyale, nous pouvons aussi la qualifier ainsi. Disons que Chiraz n'est pas du genre à suivre la requête d'un ami, à le protéger ou quoi que ce soit, à moins qu'elle ne le veuille. Plus franchement, Chiraz n'est pas une bonne amie, ni même une excellente ennemie. En revanche, sa moitié a une trop grande conscience qui lui joue des tours ; si elle venait à ignorer une personne âgée dans le bus alors qu'elle est assise, elle culpabiliserait pendant. . . disons. . . facilement un p'tit mois. Elle refuse d'ignorer ce qu'elle voit, alors elle tente de changer quelque chose, autrement elle ne sortirait jamais de ses regrets !

Il se dégage de chez Chiraz, en plus de son énergie revitalisante et sa forte animosité, un charisme étonnant. Elle attire les regards sans trop d'efforts, la conversation n'est pas un calvaire si on désire l'aborder, on ne pense même pas à chercher une excuse ! De même, la guerrière ne va pas se prendre la tête à trouver un prétexte pour discuter. Revenons-en à ce charisme. On peut la classer dans les personnes émanant un champ magnétique puissant, trop attractif pour passer inaperçu. Cela l'embête puisqu'elle désire être discrète, mais elle finit toujours par oublier l'attention qu'on lui porte.

Il se trouve que notre belle Chiraz est une séductrice aux allures félines, telle une panthère sûre d'elle Chiraz se dirige vers l'objet à séduire. Grâce à l'audace, elle surmonte les obstacles qui lui font défaut. Ce n'est pas qu'elle aime plaire, c'est plutôt qu'elle sait plaire. Depuis son enfance elle a été habitué à cela, à commencer par le public qu'elle devait envoûter tantôt par sa voix, tantôt par ses danses. Ce côté-ci de la jeune femme ne se manifeste pas toujours, il est d'ailleurs inconnu de la " Chiraz quotidienne ", bien que parfois elle se sente poussée par celui-ci.

Sa seconde personnalité est timide, paradoxe étrange de cette femme à la fougue marquée ! Dès qu'on lui fait un compliment, elle se sent terriblement gênée, ou alors si elle n'est pas préparée à être publiquement présentée, c'est comme la pousser du haut d'une falaise. . . en pire ! Nettement plus sensible et moins caractérielle, nous allons découvrir la seconde jeune femme qui vit en elle.

Dans sa vie, Chiraz est très organisée en plus d'être à cheval sur la propreté, une véritable maniaque. Elle collectionne suite à cela pas mal de tics : essuyer le lavabo dès qu'elle a finit la vaisselle, passer le fer à repasser sur son lit, toujours vérifier ( ne me demandez pas quoi, elle vérifie pratiquement tout ce qui peut être vérifié ), désinfecter son coupe-ongles, etc. . . On l'a souvent comparée à un personnage de fiction célèbre sur le petit écran, un certain détective maniaque lui aussi. Plus compliqué encore : la naïve jeune femme tente d'ordonner sa vie ! Mais elle lâche l'affaire, c'est bien trop compliqué de gérer ses relations. . .

Chiraz est une jeune femme affectueuse. Avec ses proches, elle se montre très attentionnée et est très à l'écoute de ceux-ci. Elle aime leur faire des cadeaux et prendre de leurs nouvelles. Ses amis sont bien heureux de l'avoir et le lui montre, malgré qu'elle n'en ai pas beaucoup. Chiraz est le genre de personne que l'on apprécie choyer et voir sourire, sans doute à cause de son visage triste et de la gentillesse naïve dont elle peut faire preuve par instant, mais c'est aussi qu'on se rend compte de ses profondes qualités. De plus, elle est plutôt sensible et très réservée, il est facile de la toucher, surtout que l'empathie ne l'aide pas forcément, du moins pour l'instant.

Ce qui retire le charme innocent de Chiraz est sa grande maturité, empreinte d'une sagesse inhabituelle pour un si jeune être. Le charme innocent se transforme alors en charme grave, plus triste, qui donne une humeur mélancolique. Il est rare que la jeune personne s'attarde intensément sur des réflexions quelconques, mais c'est contagieux. Habituellement souriante, ce n'est pas agréable de la voir avec un visage sérieux, trop sérieux pour ceux qui la connaissent. Pourtant, elle aime se cultiver et elle lit beaucoup, d'ailleurs elle a finit sa classe préparatoire en lettre alors qu'elle avait 18ans. C'est une élève modèle qui ne finit pas de surprendre ! Les Universités n'ont pas refusé ses demandes, alors elle poursuit ses études en privilégiant les arts et l'histoire.


Physique : Il se dégage du visage de Chiraz une douceur extrême, une délicatesse incroyable. Elle semble triste et inconsolable, car ses grands yeux bleus turquoises évoquent les larmes. Leur grands cils accentuent cette impression, noirs et recourbés. Quand elle lève le regard sur vous, juste pour dire bonjour, le sourire esquissé de ses lèvres charnues et rose pâles ne suffit pas à vous convaincre. Pourtant son regard est profond, il tente de vous dire qu'elle est contente, que c'est une belle journée qui débute, et sa bouche aux couleurs des sucreries laisse sortir un rire. A la voir ainsi, on croirait qu'elle cache une déprime, mais cet air inconsolable lui confère un charme, cela ne déforme pas ses traits au contraire. L'harmonie est toujours présente, son nez fin et son menton ovale font que toutes les coiffures lui vont, et elle apprécie grandement cela.

En contraste avec ses yeux tristes la nuit est venue ornée sa tête, la dotant d'une chevelure très sombre et légèrement ondulée, lui arrivant à la moitié de son dos. Elle préfère les lâcher ou les retenir par quelques épingles discrètes afin de leur donner une forme. Chiraz préfère adopter des coiffures qui lui donnent un air faussement négligée, un peu romantique. Même pour les soirées chics, elle fera un chignon d'où se libèrent quelques boucles pour encadrer son visage.

Chiraz est une bonne danseuse, elle a très vite assimilé les mouvements de bases. Dès son enfance on la fit commencer avec la danse classique. Féminité, grâce, et discipline. Tout cela se ressent dans son attitude. Les mouvements de Chiraz ne sont pas calculés, pourtant ils sont distingués et doux, de même que sa démarche. Son dos est souvent droit, elle ne laisse aller que rarement et en cas d'extrême fatigue. La jeune femme maintient une assez bonne forme, son horloge biologique est très bien réglée. Outre la danse classique, Chiraz s'est essayée à plusieurs styles jusqu'à son adolescence, pour finalement se restreindre à l'âge de 12ans. Elle préféra faire du Krav Maga, continuant parallèlement le modern-jazz, le classique, et la danse orientale. Chiraz semble pourtant fragile, malgré que son corps soit musclé. Ses épaules sont remontées, certes, mains trop fines. Ses jambes n'ont presque pas de graisse, mais elles restent fines, hormis les cuisses. Ses mains aussi sont trop petites, on l'imagine plutôt dessiner plutôt que cogner. Dans l'ensemble, on pourrait la mettre dans le registre "sexy", et elle le sait. A cause de sa poitrine plus développée que la moyenne des jeunes femmes de son âge, elle était victime de taquineries vulgaires, particulièrement de ses camarades féminins, alors qu'elle n'était qu'au collège. En contrepartie, ses fesses demeurent fermes, certes, mais sont plutôt petites. Cela reste tout de même normal, étant donné la longueur de ses jambes.

En y regardant de plus près, on se rend compte que son corps n'est pas si parfait. Le long de son dos remonte une cicatrice fine à ses extrémités, plus épaisse dans la progression. Ce trait plus clair que sa peau mielleuse laisse sceptique. D'ailleurs, si l'on est attentif, on peut trouver sous son cou deux marques bien nettes, alignées, pareilles à des crochets de serpent. Une petite dernière anomalie pour la route ? Au dessus de sa poitrine gauche, près de son cœur, une troisième cicatrice, plus intrigantes que tout autre. Elle se dessine par un trait oblique, légèrement arqué, descendant presque entre ses deux seins. Ces défauts ne la dérangent pas, du moment que l'on ne s'y attarde pas, mais malheureusement ils laissent perplexe sur le passé de Chiraz.

Bien qu'elle soit une jeune femme belle qui attire assez les regards, Chiraz évite de trop en faire. Elle ne se maquille que très peu les jours de fête et son style vestimentaire est plutôt simple, mais soigné. Une chemisette, un jean, et une paire de talons noirs lui suffisent, elle rejette les jeans moulants et les tenues trop attrayantes dans le quotidien. Néanmoins Chiraz est une fantaisiste ; elle adore tout ce qui est déguisement en tout genre ! Particulièrement les costumes de fées ou de danseuse orientale qui lui vont à merveille.


Dernière édition par Chiraz Ahmès le Jeu 4 Fév - 0:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitimeMer 3 Fév - 3:31

Histoire :

Une vie, une mort. . .

Par une nuit froide du désert, une femme sent son ventre se déchirer. Elle rampe tant bien que mal vers l'eau bénéfique qui abreuve l'oasis, souffrant de mille douleurs. Son destin était de mourir en abandonnant son enfant, car elle a été maudite plus tôt dans sa vie par la femme de Seth, maître incontesté des tourments qu'il a fait naître. Nephtys n'avait pas supporté l'infidélité de son mari, mais l'aimant trop pour s'attaquer à lui elle préféra se déchaîner sur sa maîtresse. La pauvre femme connaissait que trop bien ce qu'il pouvait arriver si les dieux sont fortement courroucés. . . car elle en fut concernée. Elle savait qu'en aimant Seth, elle risquait de perdre sa vie, et c'est ainsi que Nephtys parla lorsqu'elle découvrit la femme enceinte de son homme :

« La fidélité n'est décomptée dans les vertus de Seth, malgré cela je l'aime. En revanche, la pitié ne s'adjoint pas aux sentiments que j'éprouve à ton égard. Moi, Nephtys, épouse de Seth et protectrice des morts, je vous condamne à mort, ton enfant et toi, et je jure sur le fleuve sacré du Nil d'ignorer vos plaintes lorsque vous serez dans vos tombes.
- Nephtys je t'en prie ! Ne dis-tu pas aimer ton mari ? répliqua la fautive d'un ton suppliant. Si tu l'aimes autant que tu le prétends, souviens-toi qu'Anubis a put rester en vie alors qu'il est un enfant bâtard. . .
- Que veux-tu pauvre mortelle ?
- Je te demande, ô Grande Nephtys, d'épargner la vie à mon enfant qui est aussi celui de mon amant.
- Soit, je te l'accorde. Tu mourras après avoir accouchée, et ton enfant sera porté par le Destin quand à toi, misérable mortelle, je ne sais ce que tu adviendra. »


Ces paroles dépourvues de compassion résonnaient dans la tête de la maîtresse, qui continuait tant bien que mal à progresser vers l'eau glacée. Fatiguée, complètement essoufflée, elle parvint à glisser dans l'eau, accouchant dans le liquide nourricier du désert. Son ultime effort fut de hisser son bébé sur le rivage avant que ne s'éteigne la lumière de son âme. Un homme arriva armé, pensant qu'une bête rôdait près de son campement, mais le spectacle qu'il découvrit le stupéfia. Il s'approcha alors du bambin qui geignait, remarquant le corps qui flottait à la surface de l'eau. Un reptile malfaisant s'approchait aussi du nourrisson puis le mordit cruellement. L'homme se précipita sans faire attention au serpent qui fuyait, tandis que les cris du nourrisson redoublaient. Son inquiétude le fit presque défaillir quand il vit la marque des crochets en dessous du cou ! Puis l'enfant se calma, et c'est à cet instant que l'inconnu cru que le bébé mourrait, alors qu'il respirait paisiblement. Par curiosité, il vérifia le sexe de la petite fille qu'il éleva comme la sienne. Saimen choisit de nommer sa fille adoptive Chiraz ( = chant secret ), un prénom juif car elle avait le même teint plus clair que les égyptiens de ces lieux, pareil à ces hébreux tenus en esclavage.

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Cette nuit, Mme Ahmès a rêvé de beaucoup de choses. . . d'une femme qui accouchait dans le désert, maudit par une divinité. Mais elle a oublié tout cela. . . à son réveil, elle ne veut plus accoucher traditionnellement, elle préfère accoucher dans l'eau, contrairement aux deux premières fois qu'elle a du le faire. Son mari avait chercher partout un prénom original pour leur dernier enfant tout aussi beau. Il fut amené à consulter un livre sur les prénoms hébreux, n'en retenant plus qu'un seul : Chiraz. Mme Ahmès fut morte d'une crise cardiaque inexpliquée, car elle se trouvait dans un excellent hôpital et en bonne santé. Son accouchement s'était même parfaitement déroulée, seulement son sort fut de laissée sa chère famille derrière elle, dans cet hôpital parisien. Une chose étrange fut notée en plus : les deux marques de naissances situées sous le cou du bambin.

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L'oiseau libre atterrit dans une cage dorée

Enfant aux airs sage mais en réalité impulsive, la fille adoptive de Saimen menait une vie vagabonde, se trouvant particulièrement douée pour le vol. Bien qu'il n'approuvait pas ces activités là, son père ne pouvait nier que lui même était un nomade intrépide et instable, et que c'est lui qui avait apprit la plupart des choses que savait Chiraz. Il l'utilisait parfois, car il avait remarqué que les yeux innocents de sa fille avaient tendances à attendrir les cœurs, alors qu'en réalité il savait que sa fille était une véritable petite peste ! Mais il ne savait pas qu'un marchand d'esclave avait aussi remarqué cela, et que son physique singulier valait un bon prix. Commença donc une recherche sur la petite sauvageonne, qui finit par être retrouvée avec son père en prime.

Saimen se retrouva sans enfants, quand à Chiraz elle fut vendue à un prix incroyable pour atterrir dans la demeure du pharaon, parmi ses plus belles concubines. Malgré ses tentatives désespérées de fuite, la pauvre préadolescente fut forcée de devenir une dame distinguée ; le fouet a plusieurs fois marqué son dos, seule une cicatrice persiste le long de son échine. Heureusement, elle rencontre deux jeunes garçons aussi fous qu'elle. Le charmant trio se fait connaître pour être de véritables chenapans. . .

Les escapades des trois petits égyptiens avaient tôt faits d'être célèbres ! On parlait de ces impolis presque partout, mais loin d'être des criminels ils n'étaient pas détestés. Chiraz avait cessé les vols et préférait apprendre à manier le sabre avec ses nouveaux amis, faire des courses de char et s'enfuir pour quelques jours dans les forêts peut fréquentées, se performant à la chasse et à la survie en milieux naturels. Mais leurs supérieurs en avaient marre de leurs gamineries ! Les deux amis de Chiraz, qui effectuaient leur service militaire, furent désemparés de leur permission, quand à la jeune femme elle n'eût plus le droit de sortir. A nouveau, elle fut piégée dans ce monde luxueux qui n'étaient pas le siens. Privée de ses acolytes, elle fut plus concentrée sur ses nouvelles tâches, à savoir le chant et la danse. Apprenant très vite et ayant à la base des dons naturels pour ces deux arts, elle se fit un nom rapidement parmi la cour du pharaon, devenant à un âge plus avancée la favorite du harem, jalousée des pires femmes que l'Egypte pouvait habiter. Connaissant ses dons pour le combat, on décida d'en faire une concubine d'exception, plus une arme de guerre qu'une fille de joie. Des hommes important on succombé - non pas aux plaisirs qu'aurait pu procurer cette créature sensuelle mais néfaste - sous la dague de cette assassine experte en séduction.


_______________


Ses deux frères n'avaient de cesse de perturber l'enfant sage qu'elle était ! Pleurnicheuse et peureuse, Chiraz se réfugiait dans les bras de son père qui la rassurait tant bien que mal. Personne n'ignorait les dons extraordinaire de la belle enfant, déjà douée en danse classique et au piano, mais on savait aussi qu'elle était très timide et qu'il lui était déjà arrivé de faire des malaises avant de se représenter publiquement. On la trouvait beaucoup trop calme ainsi que trop silencieuse, toujours en train de lire ou de dessiner. Son père, très pris par son travail de médecin, n'avait pas suffisamment de temps à consacrer pour soutenir sa fille.

Plus Chiraz grandissait, plus elle se renfermait sur elle-même. Ses deux grands frères ne l'embêtaient plus, ils préféraient la protéger à l'école car elle était souvent la victime parfaite : intelligente, discrète, associable, de surcroît mignonne comme un cœur. Une psychologue apprit à son père que l'enfant était perturbé par quelque chose, peut-être un manque affectif ? Il y réfléchit et décida de l'emmener consulter un spécialiste autre que du personnel scolaire. Il faut savoir que depuis longtemps, la fillette se lavait et s'habiller seule. Il lui arrivait aussi de commander son repas par téléphone chez les traiteurs lorsqu'elle ne trouvait personne pour lui faire à manger. L'œil vif de cette femme qui sentait bon l'avait vite remarqué ! Chiraz l'aimait beaucoup, elle la trouvait jolie et très gentille, mais elle avait encore peur. Pas de cette femme - qui était la psychologue. Il y avait autre chose qui lui faisait sortir les larmes des yeux. . .

Lors d'une de ses séances, la petite fille craintive avait su mettre son audace à l'œuvre. Elle raconta alors à cette "madame qui sent le bonbon" son cauchemar et sa douleur. Elle était dans un endroit sombre, très vieux et humide, illuminé par une torche, " parce que l'électiri. . . l'érectrici. . . l'électicité " n'existait pas encore. Il y avait un homme et une femme qui portaient des pagnes et leur peau était noire, leur langage aussi différait du français. Il parlait le même dialecte que son père, du moins celui d'autrefois. La psychologue lui demanda comment elle pouvait le savoir, Chiraz ne put que répondre qu'elle avait tout comprit.


« Mais que disaient-ils ?
- La dame a dit que j'étais mauvaise comme une vipère, que je faisais trop de bêtises et que je serai corrigée comme il se doit, répéta Chiraz, avec les larmes qui montaient.
- C'est normal de faire des bêtises à ton âge ! J'en ai beaucoup fait moi aussi, avant de devenir une grande personne ! dit la charmante jeune femme en riant pour rassurée la petite fille. Et dis-moi, qu'as-tu fait pour être punie ?
- Je sais pas ! Le monsieur m'a frappé très fort pour que je saigne sur le dos, et j'avais très mal ! »


A la fin de ces mots, Chiraz fit sortir de ses yeux turquoises de grosses larmes, hoquetant de temps à autres. La psychologue s'approcha pour la serrer et la consoler, mais elle fut violement repoussée par ce petit bout de chou qui cria : " Aïe ! " en redressant le dos. Maintenant qu'elle faisait plus attention, la jeune femme se rendit compte qu'à aucun instant, depuis le début de leurs entretiens ( environ 5 depuis une semaine ), la fillette ne s'était adossée à quoique ce soit.

« Excuse-moi Chiraz, où est-ce que je t'ai fait mal ?
- C'est pas toi qui l'a fait, c'est le monsieur. . .
- ? ? ?
- Là, c'est ici qu'il m'a frappé, continua Chiraz, dénudant son dos. »


La petite fille ne pouvait pas voir l'expression stupéfaite de son médecin. D'ailleurs, n'ayant jamais songé à regarder cette partie là de son corps dans un miroir, elle ne pouvait pas comprendre l'affolement de la femme qui sentait le bonbon. Chiraz ne savait pas tout simplement que sur son dos, une grande éraflure rouge vif était dessinée. La psychologue interpréta tant bien que mal les rêves de la fillette, disant que son père lui mettait trop de pression et qu'il allait jusqu'à la battre, c'est pourquoi c'est une enfant si douée, blablabla. . . Par chance, son père ne finit pas en prison, mais sa fille se retrouva dans une famille d'accueil.

De temps en temps, Chiraz recevait la visite de son père qu'elle aimait tant. Elle ne comprenait rien de ce qui se passait, ni pourquoi tout ces adultes disaient qu'il était méchant et mauvais père. Malgré tout, elle appréciait cette nouvelle famille. Les parents étaient bons, jusqu'à maintenant ils n'avaient eu la charge que de petites filles, toutes aussi gentilles les unes que les autres. Elle continua le piano, en commençant le chant et d'autres styles de danse pour s'occuper. Sa vie se poursuivit ainsi jusqu'à l'adolescence. Elle avait déjà sauté le CP, on lui fit sauter la 6ème. Son BAC L fut obtenue sans aucun mal, alors qu'elle débutait le krav maga, puis elle fut acceptée à l'Université et finit par revivre avec son père. Ses rêves qui lui faisaient une vie parallèle avait cessé, tout redevenait normal.


_______________


Lorsque la concubine devient reine

Sa nouvelle vie de courtisane ne lui plaisait pas vraiment. A part se faire belle pour séduire, il n'y avait rien de bien excitant. Puis elle commença à rêver de choses qui avaient un sens en avoir. Seth lui parlait, il lui disait qu'elle était sa fille, et qu'elle était probablement une des femmes les plus fortes de son temps. Sa place n'était pas parmi les femmes du harem, mais alors où devait-elle aller ? Il lui confia une quête : devenir une héroïne afin d'obtenir sa chance de vivre auprès des immortels. Elle rit : jamais on ne la laisserait partir aussi facilement, et on ne la croira pas si elle prétend avoir conversé avec le dieu du mal. Néanmoins, un plan se traçait dans sa jeune cervelle, vive d'esprit. Seth lui apprit que sur la couronne de la reine siégeait une émeraude qui pourrait la rendre plus forte. . . si jamais elle parvenait à l'approcher !

Chiraz se réveilla, écourtant impoliment sa discussion avec son véritable père. Pour récupérer sa liberté, elle était prête à tout ! Elle quitta sa chambre confortable pour aller dans les quartiers royaux. Usant de toute la discrétion possible, elle parvint dans un premier temps aux portes, puis elle décida de ne plus se cacher. Il y avait là deux gardes, à qui elle avait proposé un jeu très vilain. . . l'excitation était vite montée, suffisamment pour qu'ils oublient que Chiraz était loin d'être une femme qui s'offre aussi facilement et qu'elle est assassine. . . deux hommes égorgés se reposaient dans une chambre, tandis qu'une femme rejoignait la couche de la reine, armée d'un sabre sanglant.

En entrant, une faible lumière se dégageait d'une lampe à l'huile, et la souveraine de l'Egypte était assise aux bords de son lit. Elle avait une posture noble, malgré ses vêtements de nuit légers. Une de ses mains était portée sur son incroyable couronne, reposant sur sa table de chevet.


« Je sais qui tu es et ce que tu veux, car Nephtys m'a avertie. Observe mon refus ou meurs, annonça-t-elle.
- Ceux qui ont peur de la mort sont ceux qui ignorent leur Destin.
- Qu'en est-il du tiens ?
- Rejoindre mon père parmi les Immortels.
- Alors va. »


La laide représentante de l'Egypte parvenait à persuader aisément grâce aux pouvoirs mirifiques de la pierre précieuse, mais surtout il lui était accordée une force extraordinaire, toujours grâce à la pierre, ainsi qu'un don de séduction ( voilà comment elle parvenu au statut de première épouse ). Dernièrement, l'émeraude permettait aussi la guérison rapide, ce qui fait que la reine était toujours bien portante, de même que le pharaon. Au lieu de partir, Chiraz fit le choix de se battre, et sabre en main elle fonça vers cette reine étrangement sûre d'elle. A l'inverse, son adversaire se leva lentement et brandit son sceptre en direction de Chiraz, ce qui la propulsa contre le mur.

« Tu as de la chance que je n'appelle pas les gardes. Soumets-toi, regarde comme je suis bonne de ne pas t'avoir déjà tué ! Une dernière chance t'es octroyée, si tu ne sais pas l'utiliser tu mourras. »

Chiraz se releva. Oui, une seconde chance de se débarrasser de cette sorcière qui servait d'épouse au pharaon, mais plus jamais la soumission. La jeune femme fit rapidement tournoyer son arme en direction de la reine qui, comme convenu, s'occupa de la faire dévier pendant que Chiraz renvoyait une seconde lame, peut visible à cette faible lumière et plus petite, en direction de l'épaule de la reine. Cette dernière lâcha son sceptre pour porter sa main à l'endroit de la blessure, avant de tomber sur son lit. Sa jeune assaillante avançait d'un pas sûr, le regard illuminé par on ne sait quel mystère, pendant qu'elle agonisait. Cela n'arrêta pas notre intrépide courtisane qui ne jeta pas un regard vers l'atrocité qu'elle venait de commettre. Son but était la couronne, reposant sur son socle. Chiraz posa sa main sur l'émeraude polie et de forme ovale. Le joyau prenait toute sa paume. Ensuite, elle resserra ses doigts et tenta de l'arracher mais curieusement, elle n'eut aucun mal à s'en emparer, puis les gardes rappliquèrent à l'appel de leur reine. Cela n'intervient pas dans les pensées de la concubine qui ouvrit grand sa bouche pour avaler la pierre précieuse, dos aux soldats. Un éclat étrange ressortit de ses prunelles avant de se perdre dans l'infinie turquoise de son regard avant qu'elle ne leur fit face. Il confondait les deux femmes, car dans leurs souvenirs, elle n'était aussi laide ! Un garde lui demanda :

« Votre Majesté, que s'est-il passé ?
- Votre. . . ? répondit-elle, perplexe.
- Qui est cette femme ? Que vous a-t-elle fait ?
- Imbécile, je suis ta reine ! cria la concernée.
- Excusez-moi, je ne me rappelle de rien. . . elle est venue et a dérobé l'émeraude qui ornait ma coiffe, je crois qu'elle m'a droguée, j'ai l'impression de sentir mon esprit se brouiller. . . mentit Chiraz. »


Le pharaon arriva, lui même n'y comprenait rien, mais il ne se souvenait pas avoir eut une femme aussi moche et des sorciers supposèrent qu'il avait été lui-même drogué. Chiraz prétexta que cela lui avait fait perdre un grand nombre de ses souvenirs, c'est pourquoi elle se sentait si perdue parmi la cour royale. En même temps, elle appréciait le don de persuasion de la pierre, mais la vie de reine n'était pas pour elle. Le pharaon était pourtant aimant, fou amoureux même de celle qu'il prenait pour sa femme - la vraie ayant été exécutée. Cela ne lui donnait pas envie de demeurer au palais, car une souveraine n'est pas libre. Elle répondait maintenant au nom de Nefertari, son ancienne propriétaire n'étant plus de ce monde.

_______________

Il est très tôt, ou très tard d'après les points de vue. Trois heures du matin seulement. Mais Chiraz se réveille brusquement. Soudainement, sa respiration s'était arrêtée, quelque chose était coincée dans sa gorge qu'elle tenait à demain. Elle avait beau se forcer à tousser, rien n'y faisait, l'objet restait bloqué. C'était horrible, elle se sentait sur le point de mourir, gigotant dans son lit, essayant d'appeler à l'aide, les yeux exorbités. Son cœur battait à une allure folle, puis elle recracha quelque chose. Premièrement, Chiraz se redressa, respirant très fort, remerciant les cieux d'être encore en vie. Ensuite, elle regarda de loin ce qui l'avait empêché de respirer. Dans le noir, elle ne voyait rien, seule l'incompréhension régnait dans ses pensées. Elle ne savait qu'une chose : elle avait faillit mourir ! Toujours haletante, elle alluma sa lampe de chevet puis considéra l'objet posé sur son lit. Elle le saisit, et reconnut la pierre qu'elle avait vue en rêve. Enfin rêve ! Mais peut-on parler de rêves dans ces conditions ? Rien n'était sensé, ce qu'elle avait prit pour imagination lorsqu'elle était plus jeune ressurgissait de façons brutale et trop réelle alors qu'elle a la capacité de discerner le vrai du faux ! ! Ce n'est pas tout le monde qui crache des pierres précieuses dans ses rêves ! Pour Chiraz, sa vie se ralliait à un cauchemar, et cela la fatiguait plus que tout. Elle n'en parla à personne, mais elle aurait bien aimé pouvoir se confier. . .

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Le Destin d'une reine

Son nouveau rang social lui prenait beaucoup de temps pour qu'elle puisse songer à une nouvelle escapade. En réalité, elle aidait beaucoup le pharaon, occupant une fonction de conseillère privilégiée. Elle commença à éprouver de l'amour pour cet être qui n'aurait du faire qu'une apparition dans sa vie. . . et cela il en était hors de question ! Pourtant, ce sera près de lui qu'elle sera connue. On entend souvent parler de damoiselle en détresse. . . optons cette fois-ci pour pharaon en détresse ! Un serpent énorme, serviteur d'Apophis, enleva le souverain alors qu'il dormait auprès de Chiraz. A cette instant la nouvelle reine l'aimait trop et son égoïsme avait diminué, alors elle supplia le monstre de le libérer. Il ne voulait que deux choses : l'Egypte et sa reine. Il lui accorda un délai d'une semaine avant de tuer son époux, puis il se retira dans le désert.

Nefertari décida, au lendemain du premier jour, de prendre la route pour le désert. Le peuple fut sous la régie des Vizirs, qui projetaient un avenir sans souverains et donc de les annoncer morts. Une faible escorte accompagnait la jeune reine, ainsi qu'un sorcier qui connaissait la demeure du serpent géant. Il se terrait dans une galerie souterraine, et il fallut trois jours pour la trouver. Une fois que ce fut fait, Nefertari continua le chemin seule. Contrairement aux apparences, la demeure du reptile était aussi luxueuse que le palais où elle résidait. Un serviteur l'accueillit et lui dit :


« Ici tu n'es pas reine, retire ta couronne et va t'en. »

Elle retira humblement sa couronne, sans chercher d'histoire, puis il la fit entrée dans le hall. Là-bas, un second serviteur l'attendait.

« Ici tu n'es pas reine, retire tes bijoux et va t'en. »

Puis elle retira ses bijoux toujours sans rechigner. Elle fut emmenée dans un couloir puis devant une porte. Un troisième serviteur lui imposa des règles.

« Ici tu n'es pas reine, retire tes sandales et va t'en. »

On lui permit d'accéder à une antichambre, mais un quatrième serviteur exigea des conditions.

« Ici tu n'es pas reine, rends tes habits royaux et va t'en. »

Pour finir, elle arriva nue dans la chambre du monstre, redoutant ce qui allait arrivée. Nefertari tentait de cacher son intimité avec ses deux mains et marchait tête baissée. Elle ne prit pas le temps d'observer le velours qui décorait les coussins, les draperies faites de soie. Une voix qu'elle connaissait se fit entendre :

« Relève la tête, ma femme, il n'y a que moi dans ce lieu.
- Mon roi. . . répondit-elle les yeux larmoyants. »


Il se dressait sous ses yeux, sa carrure musclée portait un pectoral coloré, et son pagne de lin fin cachait ce qu'il fallait. Il ne lui manquait aucun atour, ni les sandales ni la couronne, mais Nefertari n'y accorda aucune attention. Elle se jeta dans les bras de son homme et le serra très fort. Elle avait tant manqué d'amour ces derniers temps !

« Avant que le serpent ne revienne, je veux que tu me fasses un enfant. »

Puis il l'embrasse passionnément, alors qu'elle était prête à céder. Au moment où il l'allongea dans le lit, elle comprit que tout n'était que duperie : son surplus d'amour l'avait empêché de voir qui était véritablement celui qui sommeillait en son pharaon, de même que ce parfum qui atténuait le sens et la vivacité de l'esprit. Lorsque Nefertari le repoussa violement, le serpent comprit que son piège avait été déjoué, donc il s'arma du poignard rangé à sa ceinture et parvint, après plusieurs esquives et contre-attaques, à blesser la jeune reine au dessus de sa poitrine. Elle prit peur, craignant qu'Anubis ne vienne la chercher, seulement elle avait oublié les pouvoirs de l'émeraude qui la guérir. Ainsi, il ne resta de la blessure qu'une cicatrice. Le combat reprit, plus acharné que jamais. Nefertari n'osait porter de coup à son mari, cela le serpent s'en jouait. Finalement, elle annonça :

« Je me donnerai à toi si tu quittes le corps de pharaon. »

Il quitta donc le corps du souverain, inerte à présent, et Nefertari s'approcha du monstre satisfait. L'Egypte et sa reine lui appartenait désormais, il ne lui manquait plus qu'à étendre son pouvoir. Encore fallait-il il parvienne à posséder correctement l'impétueuse jeune femme ! Le serpent eût une chance, mais l'intrépide remit le combat sur le tapis, et cette fois elle ne retint pas sa force. Elle réussit à récupérer l'arme, alors dans un ultime geste elle se débarrassa du monstre. Le seul fait ignorer, c'est que c'était lui qui était à l'origine de la création du joyau qu'elle portait en elle, et qu'une fois mort, les pouvoirs disparurent. Le serpent la maudit, les dieux furent favorables à cela. Pour vivre parmis les divins, Nefertari devra refaire ses preuves plus tard, dans une vie postérieure, alors que son histoire s'oubliera petit à petit. . . Pour l'instant, elle dormira dans le lit du temps.


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Encore un cauchemar ! Au moins, elle savait d'où lui venait cette phobie des reptiles ! En s'éveillant, Chiraz ressentit une douleur à sa poitrine gauche. Lorsqu'elle vérifia si il n'y avait pas quelque chose, elle perçut une cicatrice dont elle n'avait pas le souvenir, sauf dans une autre vie, par le biais d'un songe. . .
Ce matin, alors qu'elle sortait de la salle de bain, elle ne se reconnut pas. Elle avait beau se mirer, elle ne parvenait pas à savoir qui elle était, comme si elle venait juste de se voir pour la première fois. Pour tout dire, elle s'était toucher le visage et tâter le corps à maintes reprises sans être sûre qu'il s'agissait bien d'elle.
Elle continua sa vie normalement, ou presque. Depuis un moment déjà, Chiraz appréciait les plats fortement épicés, et pour elle ne sait trop qu'elle raison elle avait commencer à faire de la danse orientale et à relire ses livres d'arabe.


°Petits Plus


Pouvoir :

  • Empathie réciproque : ce don permet de ressentir les sentiments d'autrui ainsi que d'en faire ressentir. Plus poussé, ce pouvoir peut aussi faire croire à des sensations plus fortes, illusoires.


Compétence(s) : Chiraz est très douée pour la danse, le piano et le krav mage. La jeune femme aime aussi chanter, elle a d'ailleurs une très belle voix qu'elle ne fait pas entendre à tout le monde. C'est une très bonne élève qui aime le travail qu'elle fait. Son corps est habitué au sport, sans cela elle ne serait ni rapide ni agile. Elle ignore encore qu'elle sait manier le sabre et les poignards, mais c'est un secret de sa personnalité cachée.


Avatar s'il s'agit d'une personnalité : Adriana Lima


( Bon, bon, bon. . . tout est finit ^^
Si quelque chose ne va pas, faites-le moi savoir Smile )


Dernière édition par Chiraz Ahmès le Jeu 4 Fév - 15:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitimeMer 3 Fév - 9:14

Rewelcome !
J'ai la rage, je dois partir, j'ai eu juste le temps de lire le caractère >>
Bref, personnage très intéressant, et de ce que j'en ai lu, la fiche me semble parfaite ! ^^
(Même si, si ça ne tenait qu'à moi, j'aurai validé en voyant simplement l'avatar x] *BAF*)
Enfin bravo pour la longueur de la fiche, 'Jolie déesse', je poursuivrais ma lecture plus tard ^^


EDIT : WOAH ! J'adore la rédaction de l'histoire ! C'trop la classe ! *w*
Bon écoute, moi je n'ai rien à dire, je trouve ta fiche splendide, alors pour moi, tu es validée ! ^^
Mais bon, mieux vaut attendre la décision de la Déesse de la Sagesse =]
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MessageSujet: Re: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitimeMer 3 Fév - 14:22

C'est une belle présentation mais j'ai une question:

C'est bien un personnage inventé qui n'apparaît pas dans la mythologie égyptienne?
Si c'est le cas je suis vraiment désolée mais ça ne va pas aller. Les héros comprennent ceux de la mythologie uniquement. Bien que je reste hésitante car c'est vraiment une très bonne fiche, je ne suis pas en mesure de l'accepter. Si toi tu es douée, d'autres le seront moins et ça fera un vrai chaos, y compris chez les dieux qui alors pourront être inventés aussi.
Si maintenant je me trompe, n'hésite pas à me le faire savoir surtout.
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MessageSujet: Re: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitimeMer 3 Fév - 14:30

Merci à vous deux ! Smile

( Bien qu'à la base, j'avais la flemme et ce devait être une fiche "brouillon" ).

Oui Athéna, c'est bien un personnage inventé. Je suis partie de la base que la plupart des personnages historique de l'antiquité sont pratiquement tous des demi-dieux, y compris pour les personnage féminin. Du coup, comme beaucoup de phraons et reines égyptiens sont inconnus du public, je me suis persmis Embarassed
Mais si ça ne va pas, je préfère supprimer le personnage, car là j'ai épuisé mes idées xD !
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MessageSujet: Re: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitimeMer 3 Fév - 21:24

Bon ça m'embêterait quand même de te faire tout supprimer...

Poum poum poum...

D'accord... On va dire que tu as placé la barre très haut pour les autres qui inventeront des héros. Tu as un mois pour montrer ton aisance avec ce personnage et l'insérer dans le forum. Mais je pense que pour toi se ne sera pas très difficile ; ) Donc, tu es validée Very Happy
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MessageSujet: Re: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitimeMer 3 Fév - 23:48

OUAAIIIIIIIIIIIIS ! ! !

Merci beaucoup, ô vénérable Déesse de la Sagesse Very Happy

Gniark, gniark, gniark !

Le prochain qui veut inventer aura beaucoup de travail !
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MessageSujet: Re: Chiraz Ahmès   Chiraz Ahmès Icon_minitime

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