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 Psyché, déesse de l'âme

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2 participants
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Psyché
▪ Lumière ▪
Psyché


Messages : 7
Date d'inscription : 10/11/2009

Psyché, déesse de l'âme Empty
MessageSujet: Psyché, déesse de l'âme   Psyché, déesse de l'âme Icon_minitimeJeu 12 Nov - 1:23

°Carte d'identité

Nom(s):
Nom(s): /
Prénoms(s): Psyché
Surnom(s): /
Âge: indéterminé
Orientation sexuelle: Hétérosexuelle
Thème musical? Thème de Psyché
Une citation? "L'Amour triomphe de tout!"


°Journal personnel

Née d'un roi et d'une reine dans une ville dont le nom est inconnu, Psyché grandit dans l'affection de ses parents et de ses deux soeurs aînées. Doucement l'enfant prend l'apparence d'une femme et en montre tant de grâce et de charme, tant de beauté parfaite que par-delà les mers et les pays on parle de sa personne, faisant d'elle la nouvelle Vénus, descendue parmi les Hommes. Mais dans l'ombre, alors qu'on lui offre sacrifices et parures en tout genre, Psyché n'est pas heureuse, loin de là. Elle maudit cette beauté parfaite qu'elle est, pleurant sa solitude dans sa chambre. Là où ses soeurs ont réussi à trouver des époux et ont fait de brillants mariages, la jeune femme est vu comme une statue imprenable et aucun ne demande sa main.
Mais bientôt, son père, pensant que sur sa fille règne un quelconque maléfice interroge l'oracle d'Apollon qui lui répond qu'il doit abandonner sa fille sur un rocher afin qu'un monstre, terrifiant jusqu'aux dieux, ne vienne la récupérer. Affligé par la douleur mais ne pouvant vexer la parole divine, le roi obéit. Alors Psyché est conduite sur ce rocher où on l'abandonne et le cortège du mariage semble être le cortège de la mort car sanglots et douleur l'accompagne. Bien qu'en larmes, la princesse accepte son sort et regarde bientôt la foule s'éloigner à jamais. Le temps passe et Psyché, apeurée et tremblante se voit bientôt soulever dans les airs par le souffle de Zéphyr qui l'entraîne le long de la paroi rocheuse afin d'arriver dans un vallon où il la dépose doucement dans l'herbe encore pleine de rosée matinale. Fatiguée de ses émotions, elle y reste allongée et dort jusqu'à retrouver ses forces.

Psyché se redresse bientôt et avance dans la pelouse fleurie pour entrer dans un bois où elle voit bientôt une source cristalline s'étendre. Près de là, ses yeux s'attardent sur un palais digne de Zeus. Fait d'ivoire, d'or et d'argent sculpté, sa curiosité la prend et doucement elle pénètre dans la grande demeure. Séduite par tant de beauté et de richesse non gardée et non voilée, elle entend bientôt les voix de servantes invisibles près d'elle, la rassurant et lui offrant leurs services.
Sous l'étonnement elle se fait docile à leurs conseils et se laisse dorloter.
A la nuit tombée, la douce et naïve Psyché alla se coucher. Mais réveillée par un léger bruit, elle frissonne, craignant pour sa virginité. Déjà le mari inconnu se couche à ses côté et la fait sienne après l'avoir doucement rassurée. La situation perdure ainsi et la nouvelle mariée tombe amoureuse de cette voix si douce et de ses paroles pleines d'affection la calmant après la désolation du jour où cet homme inconnu l'abandonne chaque jours passant, ne revenant qu'à lui nuit tombée.
Mais une nuit, son époux lui rapporte des nouvelles de ses soeurs qui la cherche désespérément la pensant morte, ainsi que l'avertissement selon lequel la Fortune dans laquelle elle vit lui est dangereuse.
D'abord consentante, son esprit ne cesse de la tourmenter au départ de son mari qui l'abandonne une fois encore. Et toute la journée elle pleure et se lamente, se privant de nourriture et de tout plaisir que lui offre cette prison dorée et c'est ainsi qu'elle va se coucher. Bientôt son mari arrive, la prenant dans ses bras alors qu'elle baigne encore dans les larmes et se fait gronder de la torture qu'elle s'inflige continuellement. Menaçant de se tuer, elle reçoit la bénédiction de son époux.

«Voici mon toit et mon foyer : plus de chagrin, entrez, et que vos cœurs se remettent de leur affliction en compagnie de votre Psyché. »

Ses paroles prononcées avec la plus grande des tendresse, Psyché conduit ses soeurs en sa demeure, retrouvant leurs instants perdus sans se douter que la jalousie ira bientôt les ronger malgré tout l'or et tous les joyaux donnés. Afin de ne pas manquer à sa parole elle ne dévoile rien au sujet de son tendre époux et lui invente un visage et une excuse de son absence. Les soeurs partent et le soir elle reçoit de nouveaux avertissements de son aimé apprenant également qu'elle porte l'enfant de se mari tant adoré. Quel ne fut pas alors son bonheur! Heureuse et réjouissante, aussi animée qu'une enfant dans son contentement elle s'endormit dans ses bras. Les mois passent et son ventre grandit tandis que les harpies après avoir préparé leur terrible plan reviennent. Avertie à nouveau le coeur de Psyché se tord et elle font en larmes.

« Depuis longtemps, ce me semble, tu as pu te rendre compte de ma conscience et de ma discrétion ; tu n'apprécieras pas moins à présent ma fermeté de caractère. Ordonne seulement une fois de plus à notre serviteur Zéphyr de s'acquitter de son office, et, à défaut du visage sacré dont ta contemplation m'est refusée, rends-moi du moins la vue de mes sœurs. Par cette chevelure parfumée répandue tout autour de ton front, par ces tendres joues arrondies qui ressemblent aux miennes, par cette poitrine où brûle une flamme secrète, par le désir que j'ai de connaître ta face au moins dans cette petite créature, je t'en conjure, accorde aux prières pieuses d'une suppliante dans l'angoisse la douceur d'un embrassement fraternel, et rends la vie avec la joie à ta Psyché qui n'existe que pour toi. De ton visage, désormais, je ne demande plus à rien savoir ; les ténèbres même de la nuit n'ont plus d'ombre pour moi ; je te tiens, toi, ma lumière. »

Ainsi elle parle à son mari et une fois encore il lui accorde son désir de voir ses soeurs. Et par des paroles affectueuses ces mégères s'emparent de l'esprit de Psyché qui a le coeur ravi de les croire aussi heureuse de cette future naissance. Mais obscurcie par tant de joie lorsqu'elle se fait interrogée au sujet de son mari elle fabule un nouveau conte à son propos. Alors les soeurs lui font croire que son mari, comme le disait l'oracle, est un monstre, un vil serpent monstrueux qui n'attend que la naissance de l'enfant pour la dévorer. Et de sa tendre âme naïve est saisie d'épouvante. Egarée par la peur elle oublie les avertissements de son mari elle leur avoue tout, pensant que l'ignorance dont elle fait preuve à propos de son mari et tant de mystères sont des armes contre elle. Et ainsi ces fourbes lui donne une lampe à huile pour la nuit et un rasoir à double tranchent, lui disant de couper la tête à ce vil serpent. Une fois seule c'est la contradiction la plus totale qui s'empare de cet enfant naïf. Elle hait le monstre mais aime le mari. Soutenue par le destin se pouvant être si cruel, lorsque pendant la nuit son amant s'assoupit, elle tire de sous le lit la lampe allumée et le rasoir tranchant.

Mais lorsque la lumière atteint la victime, Psyché laisse tomber son arme au sol, reconnaissant à ses traits si gracieux le dieu de l'Amour lui-même. Elle se laisse tomber à genoux et admire jusqu'à l'épuisement le corps et le visage parfait de son époux. En voyant l'arc et les flèches, elle ne peut s'empêcher d'y toucher. Se blessant bientôt avec la pointe d'une des flèches, elle se prend à l'amour de l'Amour. Le désir brûle et avec la lampe elle embrasse le corps parfait de son aimé divin sans s'apercevoir qu'une goutte d'huile plus que brulante s'élance sur le corps de son amour qui alors se réveil en bondissant et s'envole. Alors Psyché s'accroche à sa jambe et le suit dans les cieux avant de se laisser glisser à terre, épuisée, une main sur son ventre tout gonflé par son habitant. Après s'être expliqué, Eros s'envole dans les cieux, loin d'elle.
Psyché, prise à une vive douleur, se laisse dès lors tomber dans le fleuve le plus proche mais ce dernier, indulgent, la ramène à son bord où se trouve Pan qui l'apaise de douces paroles. Elle l'écoute, le remercie et erre, enceinte de 8 mois. Elle trouve sa soeur et s'en venge, lui permettant la chute du fameux rocher. Et il en fut de même avec la seconde soeur. Puis elle prend à nouveau le chemin de l'errance, sans repos de jour comme de nuit, cherchant dans les cieux son Eros pour qui elle brûle d'un amour infini. Elle demande l'aide de Déméter, la suppliant de la cacher quelques jours le temps de retrouver le repos nécessaire à sa quête mais cette dernière refuse, ne voulant déplaire à Aphrodite et la renvoie. Et se fut la main réponse venant d'Héra bien que conciliante et douce. Prise d'un espoir fou de retrouver Eros dans la demeure de sa mère et de diminuer le courroux de celle-ci, elle se rend dans le temps de cette Vénus a qui elle a dérobé le nom sans jamais le vouloir.

Elle se fait accueillir à son temple par un servante d'Aphrodite qui la prend par les cheveux et la tire sans ménagement alors qu'elle n'offre aucune résistance et arrivée devant la déesse, elle se fait fouetter inlassablement et torturer et la cruelle lui menace l'enfant qu'elle porte. Puis la divine fonce sur elle, lui arrache le cheveux, met ses vêtements en pièce lui heurte et meurtrit cruellement la tête. Puis elle se fait apporter de gros sacs de blé, d'orge, de pavot de pois chiche, de lentille et de fève qu'elle confond en un seul tas lui ordonnant de tout trier avant le soir. Alors la fourmi maudit la cruauté de cette belle-mère et convoque ses amies, avant de toutes s'atteler à la tâche de Psyché avec virulence, disparaissant dès qu'elles ont fini. Dès l'Aurore, Psyché est chargée d'apporter à la déesse de la laine de mouton à la toison d'or. Désespérée, elle s'avance vers le fleuve avec la ferme attention d'y plonger et d'y mourir mais un roseau prit de pitié lui donne conseil et empêche l'impensable de se produire. Alors la jeune femme remplit sa mission et apporte la laine à sa belle-mère qui l'envoie puiser l'eau du Styx. Alors elle s'approche des terribles dragons malgré l'avertissement des eaux. La peine de son âme innocente n'échappa pas à une aide favorable et c'est l'aigle de Zeus lui-même qui vint la trouver pour prendre la fiole et la remplir d'eau avant de la lui remettre. Mais Aphrodite la prend au détour et lui dit d'aller en enfer et d'y demander un peu de beauté à Perséphone. Alors, prête à la mort puisqu'elle doit se rendre aux enfers, elle monte une haute tour avec la ferme intention d'en plonger. C'est alors que la tour lui parle et à son tour lui indique la marche à suivre. Elle accomplit sa mission mais une fois dehors sa curiosité l'a prend à nouveau au dépourvu, et, cherchant à voir ce qu'il y avait dans la boîte telle Pandore, elle sombre dans un sommeil profond.

C'est l'Amour qui la réveille et son coeur bondit de joie en voyant Eros à ses côtés. Le temps n'est pas encore aux retrouvailles, il s'élance dans les airs et disparaît alors qu'elle ramène à Aphrodite la cassette dont elle a été chargé. Alors qu'elle attend son aimé, c'est Hermès qui l'emmène dans les cieux, rejoindre les dieux. On lui tend une coupe d'ambroisie et elle devient immortelle avant de s'unir à jamais à son Eros tant aimé. A leur amour unique vint naître une enfant divine du nom de Volupté.

Aujourd'hui, arrivée sur Terre, Psyché, déesse de l'âme, cherche désespérément son Amour de qui elle a malencontreusement été séparée.

°Petits Plus


Pouvoirs:
-Elle est le reflet de l'âme et chacun peut se voire vraiment en la regardant dans les yeux
-Empathie

Compétence(s): Vole de ses ailes de papillon


Avatar s'il s'agit d'une personnalité: Vanessa Hessler
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Belphegor Von Blech
▪ Neutre ▪
Belphegor Von Blech


Messages : 289
Date d'inscription : 07/11/2009

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MessageSujet: Re: Psyché, déesse de l'âme   Psyché, déesse de l'âme Icon_minitimeJeu 12 Nov - 1:43

" Elle est magnifique cette histoire " Comme dirait ma tendre déesse à la lance d'or...
Qu'importe !
Validée, évidemment Cool
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Psyché, déesse de l'âme
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