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 Un moment entre une déesse et un beau ténébreux

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Aphrodite
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Aphrodite


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MessageSujet: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeJeu 24 Déc - 3:24

Aphrodite était séparée des autres, perdue dans une Grèce qu'elle ne connaissait pas. Elle portait une belle robe de lin rose, sa chevelure dorée se baladait sur la peau de ses épaules bronzées, son regard malicieux pétillait de curiosité. C'est en plein mileu d'un quartier commercial qu'elle avait "apparue". Heureusement, sa venue ne fut pas remarquée car elle s'était d'abord trouvée dans une ruelle, mais dès qu'elle en sortit, les regards s'étaient attirés sur elle, comme si elle était un aimant.

Autrfois, elle le reconnait, cela lui aurait fortement plu, elle en aurait même redemandé ! Mais c'est un malaise qui la pris et elle ne sut comment réagir à cela. Depuis combien de temps n'avait-elle pas fréquenté de mortels. . . trop pour qu'aujourd'hui - et seulement aujourd'hui - elle refuse qu'on l'observe. Malheureusement pour la déesse, aucun regard ne voulait se détourner de sitôt, et pour cause ! Sa beauté n'était pas le seul objet de l'attention, il y avait aussi son accoutrement qui intriguait, ce style antique qui ajoutait à son charme. Puis la révélation. . . depuis quand elle, Aphrodite la Magnifique, avait-elle peur qu'on l'admire ? Le fille de Zeus prouvera à tous ces ignards ce qu'il en coûte d'être aussi irrespectueux !


« Eh bien, pauvres âmes ? Mes pieds sont là : embrassez-les ! »

Sa déclaration amena un silence monstre, et elle, elle accompagna ses paroles en relevant sa robe pour dévoiler son pied chaussé d'une sandale d'or. Mais personne ne semblait avoir comprit. Ils restaient-là, immobiles, sans mot dire. Ses joues s'empourpraient de colère, ses yeux en larmoyaient presque car elle était profondément outrée.


« Je me suis prononcée, dit-elle calmement, retenant sa fureur. »

Qu'est-ce qui clochait chez ces hommes et ces femmes ? Ils repartirent, quelques uns restèrent puis suivirent le troupeau. Son coeur fut saigné de cette offense, offense qu'elle ne pardonnerait jamais. Une femme arriva, avec une autre, lui parlant d'un language incompréhensible. Elles étaient tout les deux habillées bizarrement, comme le reste de la foule, elles sentaient très bons et portaient des lunnettes de soleil. La langue greque avait donc évoluée. . . par des signes, elles invitèrent Aphrodite à les suivre. Ainsi c'est donc parce qu'elle n'était pas comprise que ses ordres n'avaient pas été exécutés. Bon, elle pourrait le pardonner. Les deux femmes qui la prirent sous leurs ailles lui faisaient penser aux Heures qui, autrefois, s'était occupée d'elle et lui avaient tout appris. Il ne fallut d'ailleurs que quelques jours à la déesse de la beauté pour comprendre sa situation et apprendre le nouveau greque ( généralement, les Immortels apprenent plus vite que la normale ). Elle ne savait si elle détestait sa situation ou si elle l'adorait : à nouveau, on était aux petits soins pour elle, même si c'était éprouvant de se faire prendre en photo, on la coiffait et on veillait à sa santé. En parlant de ça. . . non vraiment c'est trop bête ! Une femme avait critiqué le régime alimentaire d'Aphrodite, lui disant qu'elle serait trop grosse pour pouvoir être prise ! Vous savez quoi ? Cette femme est devenue une truie. Un homme était venu aussi, pour la maquiller. Naturellement, elle refusa, car même si Aphrodite est superficielle elle refuse cette forme d'artifice, se jugeant trop belle pour cela. Il ne fit pas l'erreur d'insister, il était même d'accord avec elle. Le pauvre d'ailleurs, il commençait à s'éprendre d'amour pour la déesse. . . Le plus bête fut celui qui lui demanda de coucher avec elle en échange d'une "promotion". La jeune femme avait bien comprit qu'il fallait qu'elle cache ses pouvoirs, mais ceci était une insulte impardonnable. Il la menaçait même de la dénoncer aux autorités si elle refusait.

Spoiler:

Elle réfléchit rapidement. Pour retrouver sa popularité, elle comptait être une "star" : plus de gens l'aduleraient et croiraient en elle, plus elle redeviendrait puissante, mais sans cette pièce qu'est l'homme avide de chair, elle devrait aller voir ailleurs si elle le tuait. Alors elle ne le tuerait pas maintenant. Sauf mentalement. Je m'excuse si un homme viril et/ou sensible venait à lire ces lignes, seulement voilà que la machiavélique Aphrodite décida de priver cet homme de sa puissance sexuelle, et jusqu'à maintenant, elle en rit. Cette agence de mannequinat comptait beaucoup sur elle, une agence loin d'être prestigieuse, et elle savait que par sa beauté et sa grâce elle pourrait la faire marcher. Si elle marche dans la rue sans porter de lunnettes de soleil, ça ne sert à rien car son aura divine la démasque, avec ou sans sa ceinture magique les gens restaient stupéfaits de voir cette beauté inimaginable.

Ces petites choses ne l'amusaient plus. . . Aphrodite, devenue Vénus, s'ennuyait de tout cela. On lui avait offert beaucoup de choses depuis son arrivée et les contrats ne cessaient de pleuvoir ( comme elle l'avait prévu, l'agence commençait à reprendre l'espoir dans leurs bras ). Mais elle, elle restait seule. Depuis tout ce temps, chaque seconde de ses pensées était consacrée à l'amour de son éternelle vie. Assise sur un banc, après avoir fait du shopping, elle repensait à tout ce qui s'était passée depuis son arrivée. Par chance, elle avait contractée avec un magazine local assez bien cotté, rien de mieux pour ressourcer sa vanité insatiable. Son portable qui sonnait trop à son goût était désactivé, aujourd'hui elle profiterait pleinement de cette journée ensoleillée et ainsi que pour savoir qui est ce Noël à qui on offre des cadeaux. C'est donc légèrement triste que la déesse se leva de son banc, situé dans un parc, pour faire un bout de chemin et observer le comportement des mortels, très heureux apparement. Son tailleur-pantalong chic lui donnait un air de femme d'affaires snob, mais les impressions et les nouveaux clichés, Aphrodite les ignorait.


Dernière édition par Aphrodite le Sam 26 Déc - 16:39, édité 1 fois (Raison : Le titre est plus approprié non ?)
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Belphegor Von Blech
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Belphegor Von Blech


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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeJeu 24 Déc - 22:58

Je suis unique et accessoirement imprévisible - entre autre -. Bon okay, le coup du "unique", n'est pas très original, après tout, chaque être est unique, même ceux qu'on appellent "jumeaux", bien qu'ils se ressemblent grossièrement... Enfin bref, pour le coup du "imprévisible", on ne peut le nier. Paris c'est bien joli, mais ça soûle rapidement, en plus c'est plutôt près de l'Allemagne, alors c'est pas que ce cher pays commence à me pomper l'air, mais presque. Du coup, j'avais visité quelques maisons dans la capitale de France, j'avais fait quelques rencontres, des bonnes, et des mauvaises, et j'avais trouvé le moyen de ne pas dépenser un rond alors que j'avais fait plusieurs acquisitions. L'ennui c'est que je n'avais aucun abri pour moi. Strictement rien, pas même une taule montée sur deux planches en bois. Enfin si, j'avais trouvé ça, ce matin justement - oui parce que je me prépare à dormir vers les 5h du matin -. En l'espace de mes deux heures de sommeil cette nuit-là, d'autres avaient trouvé le moyen de me piquer ma baraque improvisée... Bon, je l'accorde, tout le monde n'a pas la chance d'avoir un QI aussi développé que le mien, mais franchement, il faut être un sacré abruti pour piquer l'abri d'un mec pour s'installer juste à côté... Comble du comble, quand je me suis réveillé, j'avais un chat posé sur ma veste... Le chat s'en est souvenu et je crois qu'il ne recommencera plus jamais avec qui que ce soit, et le mec... Je ne sais trop. Il dormait quand je me suis levé, et il a hurlé quand j'ai donné un bon coup de pied dans l'une des deux planches, provoquant l'effondrement de l'abri. Ça, c'était le début. Il m'avait fichu en rogne - et c'était loin d'être fini - alors j'avais un peu balancé sur lui tout ce qui m'était tombé sous la main tout en hurlant comme un névrosé. Il a eu droit aux sacs poubelle du coin, a une énième planche sur la tête et j'ai en prime usé de mes talents de voleur, et donc de grimpeur, pour détruire une gouttière qui se déversa sur lui. Enfin, une fois mon trop plein d'énergie du matin évaporé, je pouvais récupérer mes affaires et partir sans soucis. La veste pliée sur mon avant-bras, les mains dans les poches, j'étais le seul con dans ce coin de Paris, à me trimballer en tee-shirt. En même temps, vu l'animation que j'avais mis dans la rue dans laquelle j'avais dormi, j'étais réchauffée.

Même si tôt le matin, la ville était plus animée que ce que j'aurai pu penser. Enfin peu importe, il fallait que je m'évade, mais loin, très loin, en plus clair je devais changer de pays. Pour ça, pas question de prendre le bus, encore moins un taxi... J'aurai pu piquer une bagnole, mais bon, vu le bordel niveau circulation dans Paris, j'aurai plus vite fait à pieds... Alors que je méditais sur l'endroit où je pourrais bien me rendre, la boule de poils qui avait dormi sur ma veste se frotta à mes jambes, miaulant, semblant, limite, content de me revoir. Soit ce chat avait la mémoire de ce qu'il était censé préférer, à savoir le poisson, soit il avait une sérieuse tendance masochiste. Mais après tout, pourquoi pas. Alors que j'allai prendre le matou maigrichon dans mes bras, un troupeau de vieux - entre 20 et 30 personnes - passèrent sous mon nez. France, population vieillissante. Quand bien même je n'aurais pas retenu ma leçon de géographie d'il y a je-ne-sais-combien d'année, ça sautait aux yeux... Moyenne d'âge du groupe, soyons généreux et optimiste : 67 ans. Si moi, autant de v... Enfin, "personnes âgées", me perturbait, le chat, ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Lui, il me regardait et n'attendait qu'une chose : que je le prenne dans mes bras. Toutefois, en le voyant aussi docile, je ne pus m'empêcher de me méfier, et si le chaton appartenait à la belle nana à la chouette ? Non parce que elle, c'est pareil... Une perle la donzelle... Nouveau miaulement qui m'arracha un rugissement pour ma part, suivi d'un " Ta gueule, bordel ! " super élégant. Finalement, j'ai enfilé ma veste et pris le chat avec moi tout en suivant les vieux. Ouais, une idée m'avait percuté, un troupeau pareil, c'était forcément synonyme de voyage. Alors soit, j'étais chanceux et ils partaient de Paris - ce serait logique puisqu'ils avaient des valises, mais bon, ils pouvaient venir de l'hôtel du coin aussi -, soit j'étais malchanceux, ils venaient visiter la capitale, et je l'avais dans le c... Enfin bref. Bon, l'avantage avec les troupeaux de vieux, c'est que tu les vois et les entends de loin. L'inconvénient, c'est que quand tu les suis, même si tu marches lentement, tu les dépasses... Alors finalement, quand j'arrivais trop près d'eux, j'me posais sur le sol et j'attendais pendant que le chat me tournait autour. Oui, parce qu'en plus, moi je ne voulais pas lâcher les vieux, et le chat ne voulait pas me lâcher.

Brutalement les vieux se stoppèrent. Deux possibilités : la première : ils devaient attendre le car là. La seconde : y en avait un dans le lot qui avait rendu l'âme et la moyenne d'âge revenait à 66,7 ans. Bon, même si la seconde proposition m'aurait fait rire, je préférais de loin la première, et le car se profilant en bout de rue me rassura un peu. Un à un, à une vitesse défiant toute concurrence, les vieux montèrent dans le car, tandis que moi, je restais un peu en retrait. Et je crois que je commençais sérieusement à désespérer, les deux mains glissées dans mes cheveux, observant la scène sans en voir la fin. Au point où j'en étais, je priais qu'un vieux du lot ne loupe pas de marche... Bon, tant bien que mal, le troupeau se casa dans le véhicule, et moi je me glissais subtilement - ou pas - dans le car. Le chauffeur m'observa un long moment, attendant sans doute une explication. D'ailleurs, il me disait quelque chose, les cheveux bruns, un air aigri, les pommettes saillantes, des lèvres si fines qu'elles formaient presque un simple trait, bref, un tableau de Picasso vivant.

" Pardon de vous retarder, ça va pas durer longtemps : où allez-vous comme ça ? "
- C'est privé.
" C'est bien joli mais ça ne répond pas à ma question. "
- Le voyage est privé, alors la destination, ça ne vous regarde pas.

Okay, lui, il me les broyait sérieusement dès le matin. Ça allait être une journée de merde, je le sentais bien. Et pourtant, même si les vieux sont lents, moches, chiants, inutiles, certains sont super agréables et tout simplement géniaux. Alors que je m'efforçais de rester calme - bien que ma jugulaire commençait à gonfler anormalement -, une petite vieille m'aborda et me donna gentiment la destination : Athènes. Cela m'arracha un sourire et pour la peine, je fis un baise-main à la grand-mère avant de regarder le chauffeur du coin de l'oeil. C'est aussi à ce moment là que je remettais son visage, m'arrachant un sourire d'autant plus large. Je sais où je l'avais vu : sur une photo, à côté de sa femme, dans la troisième maison que j'avais visité depuis mon arrivée, lui, je lui avais volé une chaîne en or.

" Vous voyez, ça demande pas grand chose. "
- Il n'empêche que c'est privé alors dégagez.

Là il me faisait clairement chier, et je crois qu'il s'en rendit compte lorsque mon poing s'abattit sur son espèce de demie-portière qui fut déformée sous le choc. L'autre main, plus lente, extirpa une liasse de billet de ma poche - merci sœurette - et vint se glisser subtilement dans la poche de sa chemise. Suite à ça, je donnais une petite tape sur la joue du chauffeur et me redressais, riant en me dirigeant vers le fond du car pendant que les vieux m'observaient, inquiets.

" Maintenant on est au complet, roules ma poule ! "

Si le chauffeur siffla de rage - sans pour autant dire quoique ce soit vu le nombre de billets que je lui avais mis dans la poche -, les vieux semblèrent rassurés de voir que je faisais soi-disant partie du voyage. Pour ma propre santé mentale, je vais éviter de réexpliquer ce que j'ai dû vivre pendant ces longues heures de route jusqu'à Athènes, je crois que ça vaut mieux. Enfin, alors que je n'y croyais plus, la ville grecque se profilait enfin. A peine garé, à peine les portes furent-elles ouvertes que déjà je sortais du car avec la boule de poils - oui parce qu'elle m'avait suivi avec ça -, respirant à plein poumon l'air pollué de la ville. Brièvement, je saluais mes partenaires de voyage et je filais dans la ville au hasard. A force de marcher, le chat à mes talons, je finis par atterrir dans un parc, plutôt joli il faut l'avouer, moi ça me plaisait bien, et il en était apparemment de même pour le chat qui s'élançait déjà sur les pigeons comme s'il n'en avait jamais vu. Remarque, les pigeons grecs avaient peut-être un petit truc à part. Alors que le chat venait de chasser les volatiles, il trottina sur une petite distance avant d'aller se frotter contre d'autres jambes, appartenant qui plus est à une femme splendide qui avait le don d'attirer tous les regards sur elle... Même celui du chat. Ce spectacle eut le don de me désespérer un peu plus encore que je ne l'avais été avec les vieux, c'est dire. Sans dire mot - bien que ma tête veuille tout dire -, je m'approchais du chat qui ne s'arrêtait plus de ronronner et le pris rapidement par la peau du cou, le soulevant comme sa mère l'avait sans doute fait alors qu'il était plus petit. Le fait qu'il miaule de plus belle m'arracha un soupir alors que je glissais mon autre main dans mes cheveux tout en parlant anglais - parce que je n'avais pas encore appris le grec, je l'avoue -.

" Mes plus plates excuses pour ça. "

[Si cela ne te convient pas, j'apporterais des modifications =)]
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeSam 26 Déc - 2:36

[ C'est très bien comme ça, mais je ne fais pas de posts aussi beaux que les tiens Razz ]

Aphrodite marchait, commençant à être agacée par ces mortels qui n'osaient pas l'aborder, tant de sexe féminin que masculin. La seule choses qu'elle désirait, c'est être considérée comme une personne et non comme. . . si, elle voulait être un objet d'adoration, mais tout de même ! Une conversation sur la pluie et le beau temps lui ferait aussi plaisir. Pourquoi est-ce qu'on la regardait de loin seulement ? Les envies de venir lui parler et de la toucher ne manquaient pas, d'ailleurs si elle lisait dans les pensées elle serait sûrement choquée. Evidemment, elle se doutait bien que l'on désirait l'aborder, même si son décolleté était rangé.

Ses pieds commençaient à lui faire ml à caus des talons, une torture inventée par les hommes spécialement conçue pour les femmes. Aphrodite devait néanmoins reconnaître qu'elle adorait la forme que cela apportait à ses jambes et s'en était acheté plusieures paires. Ce devait être sa création préférée en matière de vêtement, mais par Zeus ce que cela fait mal ! Appuyés du poids des sacs, les talons étaient un véritable calvaire. . . La déese sentit quelque chose se frotter contre ses jambes, puis baissant la tête elle découvrit un chat tout frêle. On aurait put croire que la jeune femme s'enflammerait de colère, reclassant le félin chez les sacs à puces, surtout avec ses vêtements de bourge méprisante, seulement non, elle voulut voir ce petit animal de plus près et elle allait déposer ses sacs pour le caresser quand un homme vint pour récupérer la bête, s'excusant rapidement. Aphrodite ne comprit aucun mot, elle ne put que saisir l'attention. Quelle langue parlait-il ? Elle l'ignorait mais il avait une belle voix. Et il était très beau pour un vulgaire mortel.


** Dommage. . . **

La jeune déesse, qui désirait plus que tout de l'affection, ne pouvait pas tomber aussi facilement dans les bras d'un inconnu, surtout si il n'est pas lui même un dieu. Pourtant, elle ne voulait pas décrocher les yeux de cet être si bien fait. Aphrodite avait du mal à croire que cet homme au visage divin n'avait pas été remanié de ses mains bienfaitrice, créant la beauté quand bon lui semble, la retirant aussi avec cruauté. Sortant de sa méditation, elle répondit :

« Ce n'est rien ! Ce chat est très gentil. Voudriez-vous me tenir compagnie ? »

Le ton qu'elle avait employé était très explicite, quand à sa question elle fut compréhensible par le mouvement de tête qu'accorda la déesse en désignant à café aux allures bourgeoises, le genre de lieux où on refuse les animaux. Pour une fois que quelqu'un lui parlait, elle n'avait pas envie de le lâcher, même si ils ne parlaient pas la même langue. Bien que le jeune homme en face d'elle n'avait pas une attitude enthousiaste, Aphrodite voulut lui faire plaisir. En revanche, si il avait le malheur de se décliner, mille et une vengeance s'offrirait à lui, il pourrait en être certain. Elle est bien gentille, notre Aphrodite, mais quand on refuse ses cadeaux cela a le don de l'enrrager facilement. Elle se présenta d'une voix enjouée :

« Je m'appelle Aphrodi. . . hum. . . je suis Vénus Miller. »

Elle sera déçue d'apprendre que Vénus Miller n'est pas connue dans le monde entier, sa notoriété en prendrait un sacré coup. Elle ne cherchait pas seulement à offrir sa dénomination au jeune homme, ce qu'elle désirait aussi c'est l'impressionner, lui dire : " Hey ! Regarde comment j'suis belle ! ". La déesse de la beauté n'en finirait pas avec cela, il faut aussi s'interroger sur comment Arès fait-il pour la supporter. Il y en a qui diront que comme elle est bête, cela arrange le guerrier, mais avec lui, elle adopte une toute autre attitude. Elle s'oublie pour ne penser que lui, inconsciement elle cesse d'être égoïste pour offrir au dieu le meilleur d'elle-même.

Pour l'heure, Aphrodite espérait que le jeune homme en face d'elle accepterait son invitation et aussi qu'il lui donne son chat. Les dieux sont bien capriceux, particulièrement la déesse de l'amour. Si elle lui demandait l'animal, à aucun moment elle ne s'interrogerait sur l'affection que lui porte son maître adoptif.
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeSam 26 Déc - 15:39

[Roh arrêtes ! Tes posts sont géniaux x] ; PS : le titre est génial, lui aussi Cool]

Depuis que je tenais le chat dans ma main gauche - chat qui n'arrêtait pas de gigoter en miaulant, soit dit en passant -, la belle n'avait de cesse de me regarder. Bon, certes, peu de femmes étaient aussi belles qu'elle, mais j'évitais quand même de la dévorer des yeux à mon tour, non pas pour ménager la gêne éventuelle que cela pourrait faire naître chez elle, mais plutôt pour ne pas trahir un intérêt naissant pour la créature sous mon nez. Bon, il y avait juste un petit soucis : la donzelle ne parlait pas anglais, elle ne devait pas savoir parler français non plus, et encore moins allemand, je ne cherchais même pas à essayer, ou au pire, je tenterais le coup en échappant une insulte dans la langue du pays qui m'a vu naître. Enfin, il y avait au moins un avantage : si j'étais amené à la fréquenter un peu plus, je pourrais peut-être apprendre le grec.
En tout cas, vu le ton qu'elle employait, son expression, elle n'avait pas l'air en rogne, elle ne semblait pas m'en vouloir et ne semblait pas sujette à une pulsion meurtrière adressée au chat pour avoir mis quelques poils sur son joli pantalon. Bref, que je la comprenne ou non, cela ne l'empêchait pas de s'exprimer, mais après tout, elle avait raison, même si ce n'était pas d'une facilité à tout rompre. Notamment grâce à son mouvement de tête, je compris qu'elle venait de m'inviter - ou me proposer de l'inviter - dans un café situé dans mon dos. Mon dieu, et quel café. J'en perdais presque le chat des mains. Enfin, essayant de ne pas éclater de rire devant la belle, je m'efforçai de voir un côté positif à me rendre dans pareil endroit. Et plus j'y songeais, plus le fou rire montait. Misère. Certes, la demoiselle était très chic, raison pour laquelle je faisais tâche à côté, habillé en mec tranquille, une sorte de rebelle croisé avec un militaire s'étant égaré de son régiment. Ce café avait clairement des allures bourgeoises, le genre de lieux où on doit se tenir droit comme si on avait un balai dans... Enfin... Mal placé, quoi. En fait, même si la fille grecque avait la tenue pour y aller, elle n'avait pas l'allure pour ça, là-dedans ils avaient tous un air pincé comme s'il se faisait chier là. Quand je voyais des personnes comme ça, j'avais juste envie de leur foutre deux tartes avant de balancer " Mais si tu t'emmerdes, qu'est-ce que tu fous encore là ?! ", mais bon, j'aurais trop de travail si je faisais le ménage ainsi, dans tous les cafés... A bien y réfléchir, j'aurais aussi des ennuis, je suis pas certain que les patrons des cafés ou des bars apprécient qu'un mec fasse fuir leurs clients en les tabassant et en leur gueulant dessus. Mais bon, à la limite, un jour où je me fais chier et où je me sens en forme pour passer mon temps à courir de cafés en cafés...

Enfin bref, son café, là, il ne m'enchantait pas trop, voire même pas du tout, mais d'un autre côté, plus je les voyais, tous, boire leur café dans une tasse en or incrustée de diamants - il ne manquait plus que la cuillère en argent qu'il avaient eu à la naissance - en maintenant l'auriculaire en l'air, plus j'avais envie de me pointer pour trancher clairement avec cet ennui mortel. Soit, on allait y aller à son joli café... Encore fallait-il que j'y sois accepté, et si par miracle c'était le cas, encore fallait-il que je ne me fasse pas virer. Donner un pourboire conséquent au serveur, moi je voulais bien, mais ce voyage improvisé en Grèce avait déjà fait un sacré trou dans mon budget à cause de ce chauffeur à la con... Bon, d'accord, le collier en or que je lui avais volé valait largement les billets que j'avais glissé dans sa poche, mais encore fallait-il que je trouve à le vendre, d'ailleurs, il me fallait une bijouterie... Il devrait bien y avoir ça dans le coin... Alors que mon regard passait du café aux boutiques du même secteur, la jeune femme parla de nouveau, me forçant à me retourner vers elle. C'était marrant, on ne se comprenait pas ni l'un, ni l'autre semblait-il, mais ça ne l'empêchait pas de parler, d'un autre côté, pour communiquer, il n'y avait pas forcément besoin de parler, certains gestes suffisaient.
Des paroles qu'elle prononça, je crus comprendre qu'elle cherchait à se présenter, et si j'avais vu juste, elle s'appelait Vénus Miller. Étrange. Bon, c'était joli, mais son prénom me faisait automatiquement penser à la célèbre Vénus de Milo, oh, je sais, ce n'était pas très original, m'enfin bon... Ça, ça me faisait penser à Aphrodite, et du coup, je faisais le rapprochement entre la déesse et la beauté de la demoiselle. Bon, bah en attendant, je la préférais de loin avec ses bras... Et puis j'étais forcé d'avouer que la demoiselle portait son nom à merveille. Embarrassé par le chat, je le reposai par terre avant qu'il ne retourne illico dans les jambes de Vénus. Aussi irrécupérable que moi ce chat... Si je n'étais pas encore vivant, je pourrais presque pensé que j'avais une espèce de réincarnation de moi juste là... Bon, en plus poilu, moins canon et plus collant... Bref.

Je décidai d'ignorer le félin, me redressant en posant une main sur mon torse, la fixant droit dans les yeux. Intéressant, elle avait des yeux clairs, splendides, comme le reste, sans doute. Ça devait être assez comique de voir cette scène d'un autre point de vue, autre que le sien ou même le mien. Une femme très bien vêtue, un homme habillé pour le moins banalement, en dessous de cela même. Elle, les yeux clairs, et moi les yeux sombres, virant vers le rouge. En gros, ça faisait presque l'ange face au démon... Encore fallait-il que j'étudie son caractère pour savoir si vraiment, c'était un ange, ou si la demoiselle était déchue. Bref, inclinant légèrement la tête, je me décidai enfin à me présenter à mon tour.

" Belphegor Von Blech. "

A mon tour, je me tournai un peu vers le café, le désignant d'un bref mouvement de tête avant de lui adresser un de mes plus beaux sourires. Galant homme que je suis - quand je veux -, je lui pris un de ses sacs, effleurant sa main au passage avant de me mettre doucement en route vers le café, en sa compagnie - et avec le chat aussi... -. Aussi idiot que cela puisse paraître, plus j'approchais du café, plus j'étais excité à l'idée de m'y trouver... Un peu comme un gamin voyant un super parc d'attraction approcher. Chacun son trip. Bon, attendre que le serveur me place : pas envie, en plus ces cons-là avaient le chic pour me foutre en plein courant d'air, où dans un coin... Le genre de truc foireux où tu es paisible tant que tu es tout seul, mais par contre quand t'as d'autres clients qui viennent se poser à côté, toi, tu restes coincé. Enfin, les serveurs et moi, c'était un peu les mêmes relations qu'avec les chauffeurs : on connaissait mieux. Me glissant aisément entre les tables sur la terrasse, j'arrivai jusqu'à l'intérieur du café. Il était plutôt cool, le genre dans lequel tout le monde ne peut pas entrer, mais bon, pas mal tout de même. Je posai alors le sac au pied de la table que j'avais choisi, tirant par avance la chaise prédestinée à la demoiselle m'accompagnant. Pour le moment, seul ma tenue devait choquer, le reste : mes manières, le fin sourire étendant mes lèvres, devait les rassurer un peu - même si le serveur me regardait du coin de l'œil, suivant mes gestes un à un -. Retirant ma veste - me retrouvant en tee-shirt une fois de plus -, je la posai sur le dossier de ce qui devrait être ma chaise et c'est à cet instant qu'une sorte de cri retentit. Pas strident le cri, ça sonnait plus comme quelqu'un qui était outré, choqué, étonné, bref : ça me stoppa dans mon élan. Quoi ? Elle n'avait jamais vu de bras nus, musclés un minimum - après tout, il fallait bien que je puisse me soulever quand j'escaladais, même si je n'étais pas très lourd - ? Si la pimbêche était déjà choquée pour ça, elle n'avait pas fini... Bah non. Je m'étais trompé, ce qui l'avait choqué, c'était la boule de poil qui venait tout juste de rentrer pour aller se coller à la chaise de la beauté m'accompagnant. Quel petit con, il m'avait volé la vedette ! Tout en fixant le chat, je tirai brutalement la chaise sur le sol avant de me poser dessus, un bras derrière le dossier, et mon pied droit appuyé sur ma cuisse gauche. Le chaton ne perdait rien pour attendre, si pour l'instant c'était lui qui animait le salon, ça n'allait pas durer, le vent allait bientôt tourner : je me réservai le serveur qui arrivait.
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeSam 26 Déc - 18:04

Les préjugés n'intéressaient pas trop la déesse ; certes, elle savait qu'il y avait des catégories de personnes, en tant que future star on ne lui avait pas permis de s'habiller ailleurs que chez les grands couturiers et qu'on lui indiquait à qui elle devait parler. Seulement, elle s'en fichait, ce jeune homme était le premier avec qui elle pourrait avoir une relation plus personnelle, peut-être un ami. Au fond d'elle, elle en voulait un, même si ce n'était qu'un homme qui n'avait pas l'air d'apprécier l'endroit où elle l'invitait. . . cela se voyait au regard qu'il octroyait. Aphrodite avais des choses à apprendre, par exemple que les personnes habillées de façons négligées étaient reclues dans certains établissements.

Mademoiselle fut vexée qu'il ne s'extasia pas sur son identité. Ses joues furent piquées de rouge, un mélange de colère et d'outrance. Cela ne dura que quelques secondes, car elle se ratrappa en pensant qu'après tout, les hommes ne peuvent pas tout savoir, et il était logique qu'elle ne puisse pas être connue d'un seul coup. A son tour, il se présenta. Son prénom avait des consonnances étranges, bien qu'elle l'appréciait. Elle ne connaissait pas non plus les marques de noblesses germaniques, mais cet ensemble allait à ravir au visage du beau ténébreux. Une femme qui vint à passer s'attarda sur cet étrange couple qui semblaient être amis : une fraction de seconde en trop sur "son" mortel lui vallut un regard assassin de la belle. Comment l'étrangère pouvait se permettre d'observer de la sorte l'objet de l'attention de la déesse ? Si elle ne serait pas contrôler, cette pauvre folle aurait finit auprès d'un coq déplumé, en grosse poule trop grasse pour se déplacer. Mwahaha. Maintenant, Belphegor, si il a fait attention à cela, pouvait deviner une partie de la déesse, aparaissant dès lors ni ange, ni démon.

Le sourire du bel homme lui fit oubliée la malpolie imprudente. Elle appréciait comment ce regard aux airs légèrement démoniaque contrastait avec ce sourire charmant, plein de bienveillance. A son tour, elle renvoya son propre sourire, réputé pour être malicieux et doux à la fois, tandis qu'il désignait le café. Ah oui, le café, elle l'avait oublié. Lorsqu'elle commença à marcher, Belphegor eut la gentillesse de lui prendre un de ses sacs, un geste qu'elle apprécia beaucoup, en lui effleurant - expressément - la main au passage. Quelque peu sotte à ses heures, elle mit cela sur le dos de l'innattention, tandis qu'ils marchaient ensemble vers le café. Loin de se douter ce qui se tramait dans l'esprit de son compagnon, ni même de ce qui allait se passer, c'est en toute insouciance qu'elle pénétra dans le lieu bourgeois à souhait.

Erreur des stupides mortels présents : adresser des regards inquisiteurs sur son bellâtre. Méchament, elle les foudraya à son tour : pour qui se prenaient-ils ? Surtout les serveurs ! N'étaient pas sensés les satisfaire ? Poliement, Belphegor lui tira une chaise, un second geste qui lui plut. Cela lui fit omettre les présences non désirées des êtres allentours. Sans attendre, le chat sauta sur ses genoux, causant la surprise d'une idiote. Sans faire attention, elle caressa le félin qui commençait à peine à ronronner lorsqu'un serveur s'approcha avec une sorte d'autorité minable dans sa démarche. . . Son invité avait pris ses aises et c'était vers celui-ci que le serveur se dirigeait. Avant qu'il ne souffle un mot, l'imposante déesse déclara, les sourcils froncés :


« Pourquoi mettez-vous tout ce temps ? Nous aimerions commander !
- Mais. . . mademoiselle. . . commença-t-il, désemparré par les mots de la belle.
- Oui ?
- Les animaux ne sont pas autorisés dans notre établissement et votre ami. . . »


Elle se leva, furieuse, faisant tomber le chat. Il essayait de lui interdire, à elle, la Grande, la Belle, la Superbe Aphrodite ? Une nouvelle fois, ses joues prirent le rouge. Le serveur qui s'était arrêté continua, hésitant :

« . . . votre ami n'a pas la bonne tenue pour demeurer ici. . . »

Un silence. Tout les yeux étaient rivés sur les trois intrus et le serveur abattu. Aphrodite regarda son invité quelques instants, sans trop comprendre ce qui clochait, puis reporta son regard sur l'insolent. La déesse prit une moue légèrement blessée, qui a la dernière seconde se ravisa. Ses charmes lui accorderaient ce qu'elle désire, elle en était sûre. D'ailleurs, d'une voix posée elle répondit :

« Mais nous ne faisons rien de mal, pourquoi vouloir nous exclure ? »

Prit de culpabilité, son interlocuteur s'excusa. Il n'avait pas du comprendre ce qui lui était arrivé, personne ici ne savait, mais tous en voulait au méchant homme qui avait voulu du mal à la pauvre jeune femme. Il revint avec les menus, le chat se reposa sur les genoux de la déesse qui fut satisfaite qu'elle n'avait pas perdu la main. Faisant la lecture des propositions, elle les lisait également les traduction, et s'adressant à Belphegor elle essaya :

« English ? German ? Français ? »

Son accent était loin d'être correct pour chacune de ses énonciations, mais au moins elle tentait de deviner le language du beau jeune homme en face d'elle. Ensuite, lorsqu'elle le saurait, elle irait s'acheter un dictionnaire pour s'entraîner. En ettendant, elle se contenta de lui sourire. Elle s'arrêta de citer les langues car il y en avait bien trop, comme tout bon endroit acceptant les touristes de partout. Un autre serveur vint s'acquitter des sacs, regardant sceptiquement Belphegor. Une chance pour lui qu'Aphrodite ne l'ai pas vu !
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeSam 26 Déc - 22:43

Putain, à croire que ce n'était pas ma journée. Non seulement le chat me piquait la vedette de par sa simple nature, mais en plus, il se posait nonchalamment sur les genoux de la superbe femme. Qu'est-ce que j'aurai pas donné pour me retrouver à la place de cette boule de poils... Enfin bref, là, j'avais un autre soucis : le serveur qui fondait sur moi. Moi qui voulait le dévorer, ce fut la belle qui s'en chargea, à croire que je ne pourrais provoquer personne dans ce café... Elle se mit donc à parler, en grec, enfin je suppose, avec le serveur, elle avait une sorte de ton autoritaire, comme si elle lui reprochait quelque chose alors qu'il n'avait pas encore eu le temps de faire quoi que ce soit. cet échange était assez marrant à voir : elle, elle s'imposait, et lui il se tassait, bégayant en guise de réponse, ayant du mal à rétorquer en la regardant dans les yeux. pour le coup, elle aurait été la patronne, ça aurait fait le même effet, aussi bien sur le serveur que sur l'assistance. Le serveur semblait mal à l'aise, normal, lorsqu'une belle femme comme ça vous engueule, c'est que vous avez fait une belle bourde, et en général c'est très mal vu. Du coup, ça m'amusait et j'avais changé de position du tout au tout. Mes deux coudes posés l'un contre l'autre sur la table, ma tête se trouvait entre mes deux mains légèrement ouvertes, et j'observais avec un grand sourire la scène. Le malêtre du serveur ne faisait que commencer, parce que la belle en vint à se lever brutalement, laissant le chat retomber sur le sol, regardant la scène aussi intéressé que moi. Elle était assez mignonne en colère, elle que je trouvais assez pâle, voir ses joues virer au rouge, signe qu'elle était en colère, c'était amusant. Je pense qu'ils parlaient de moi, enfin, que j'étais le problème quoi, parce qu'il venait tout juste de lui parler, et suite à ces paroles, elle avait détourné le regard sur moi, m'observant. Bon bah finalement, je ne faisais rien, et je causais quand même des problèmes, à croire que je ne perdais pas la main. Elle me regarda un peu - bien plus doucement qu'elle regardait le serveur d'ailleurs - avant de reporter son regard sur le mec qui faisait un scandale pour un chat et un mec un peu tranquille. Elle reprit la parole, me surprenant finalement. Ouais parce que comparer à sa dernière prise de parole, elle semblait bien plus calme, peut-être même triste. Enfin, je ne sais pas ce qu'elle lui a dit, mais ça a fait son petit effet : le serveur semblait s'en vouloir à mort alors que tous les regards étaient braqués sur lui, et c'est tout penaud qu'il alla chercher les cartes pour nous les ramener...

Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé, mais je suppose que le fait qu'il nous amène ceci signifiait que finalement, on restait... Bon bah j'avais là une connaissance fort convaincante, ça pouvait être drôle, moi faisant les conneries, étant naturel, donc, et elle, passant derrière et retournant la situation à notre avantage. Y avait quand même des gens qui étaient balèzes, moi j'étais plutôt le mec qui attisait les problèmes histoire de mettre un peu plus de piment, c'était bien plus drôle comme ça même si parfois, ça finissait mal... Pour eux, bien entendu. Alors qu'elle observait la carte avec laquelle je jouais encore, sur le rebord de la table, elle reprit la parole, faisant détourner mon regard sur son beau minois. Je fus surpris par les mots qu'elle prononça, je m'attendais à ce qu'elle me demande ce que je comptais prendre, mais au lieu de cela, elle prononça quelques langues, ce qui me fit sourire. Son accent n'était pas excellent, mais ce n'était pas vraiment simple, surtout si elle n'avait jamais entendu ces mots être prononcés. Après tout, quand je voyais les inscriptions chinoises, j'étais pas fichu de prononcer un son... Cette intention me touchait, souhaitait-elle savoir ce que je parlais ? A dire vrai je maîtrisais les trois langues, l'anglais, tout aussi bien que l'allemand, et le français, presque aussi bien même si j'avais quelques lacunes, notamment concernant des mots précis, mais il y avait toujours moyen de négocier. Bref, si elle devait apprendre l'une de ces langues pour communiquer avec moi, autant que ce soit l'anglais, ça lui faciliterait la tâche avec les autres aussi, je suppose. En attendant que je réponde, elle me souriait, ce que je m'efforçais de lui rendre proportionnellement à ce qu'elle m'offrait. Elle avait en effet un très joli sourire, alors j'ignorais si je pouvais rivaliser avec cela - et oui, même moi -.

" English. "

Alors que je répondais, un autre serveur arrivait pour prendre les sacs, et celui-ci ne manqua pas de me reluquer comme l'autre, sauf que lui, il ne fit pas de scandale, il s'en alla simplement et ne revint plus. Rien à faire, ça m'amusait, je suis sûr que dans les cuisines, on ne parlait que de moi, quel talent. Bon en attendant je devais trouver quelque chose à commander tout en cherchant un moyen de communiquer avec la belle, face à moi. Avachi dans mon siège, la carte posée en éventail sur la table, on ne me voyait même plus derrière. Punaise, ce café était vraiment chic, il y avait beaucoup de choix, des noms très originaux et avec cela, je ne savais pas du tout ce que je pouvais prendre, je n'avais pas spécialement soif d'ailleurs, j'avais accepté l'invitation pour être avec la demoiselle et foutre le bordel dans le petit commerce, mais après... Tiens, j'avais pris ma commande, elle serait simple mais aurait le mérite de faire chier le serveur. Je pliai de nouveau la carte et la posai sur le rebord de la table tout en observant la demoiselle en ma compagnie. Je ne savais pas comment communiquer, j'aurais bien voulu lui demander son métier, ce qu'elle faisait ici, si elle aimait la ville, si elle connaissait un bijoutier... Mais quoi que je puisse demander, j'étais limité dans mes paroles, et c'était agaçant. Peut-être que je pourrais lui piquer un truc dans le restaurant, encore fallait-il trouver quelque chose de discret, susceptible de lui plaire, genre... Une fleur. Je fronçai un peu les sourcils et me relevai en m'inclinant un légèrement, récupérant sa main en y déposant un baise-main, en espérant qu'elle comprenne que je ne m'éclipsais pas mais que je filais quelque part, pas bien loin. Afin de faire un peu plus naturel encore, j'interpellai une serveuse au passage, lui demandant où se trouvaient les toilettes - je ne voyais pas trop quoi faire dans un restaurant -. Rapidement, elle me donna le chemin que je devais suivre et je filai à l'étage selon ses instructions.

Il y avait de ces tables à l'étage, sans doute était-ce une salle réservée aux fêtes, ou quelque chose dans le genre. Enfin, c'était très bien décoré, si bien décoré que je piquai une rose rouge dans un des vases avant de me rendre vraiment aux toilettes, après tout il fallait bien que je coupe la tige un minimum, sinon ça ne faisait pas naturel du tout. Enfin bref, j'ai mis une minute environ, à m'acharner sur les épines et cette putain de tige, mais bon, une fois chose faite, je filai au rez-de-chaussée, rejoignant la belle que j'avais eu la méchanceté d'abandonner quelque peu. M'arrêtant à ses côtés, je déposai la rose à proximité de sa main, la priant de m'excuser en un sourire, avant de rejoindre ma place tandis que la serveuse que j'avais questionné peu avant, venait prendre la commande. Merde, mon plan tombait à l'eau si c'était elle qui venait nous demander ce que l'on voulait. Bon, de toute façon il était trop tard pour changer d'avis, et je n'avais pas envie de coûter cher à une si belle femme, d'autant plus que la splendide créature avait eu la gentillesse de m'inviter dans un café chic alors même qu'elle ne connaissait rien de moi. Ce fut toutefois avec une légère moue que je lui donnai ma commande, après celle de Vénus.

" Un verre d'eau... "

Pff... L'enthousiasme n'était pas dans ma voix quand je prenais ma commande, j'aurai tant aimer voir l'autre insolent avec son petit carnet, venir, la tête haute et entendre ma commande toute simple... Je voyais d'ici la mine de son stylo s'enfoncer fortement dans le papier, si profondément qu'en plus d'écrire, cela gravait carrément le papier. A peine ma commande prise, je tournai la tête en direction de la fenêtre un instant avant de sortir une pièce de ma poche, jouant un peu avec, la faisant tournoyer sur la table, la jetant en l'air - attirant une fois de plus les regards - avant de la faire tout simplement disparaitre, regardant alors Vénus en souriant.
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeLun 28 Déc - 1:33

A peine lui eut-il répondu qu'elle retourna à la lecture du menu, cherchant faire correspondre le grec et l'anglais. Elle savait déjà quelques mots en anglais maintenant, en lisant en plus la description du restaurant, mais elle ne s'essayerait pas maintenant d'appliquer ses faibles notions, autrement elle se ridiculiserait. Quelques mégères les regrdaient encore, s'attardant tant sur la beauté de la jeune femme que sur le séduisant BadBoy. Quel couple ! Elle chic, devait se faire dépuiller par son petit ami car aveuglée par l'amour, et lui se fichant bien de la belle, s'occupant de faire ses affaires dans son coin et la respectant à peine. Non. . . ce n'était là qu'un morceau d'imagination des comères allentours. On pouvait croire que c'était le petit frère exclu de la famille demandant de l'argent à sa jeune soeur qui faisait fortune, mais encore les deux amoureux rebelles attendrissants les pires serveurs du monde ! Tant de versions plannaient sur leurs jeunes têtes innocentes. La serveuse semblait avoir craqué pour ces tourteraux, mieux encore un mec fashion croyait que c'était des stars tentant de passer innaperçues. J'arrête là, la liste est trop longue, mais Belphegor et Vénus avaient de quoi faire jaser.

La jeune femme, qui mettait du temps à prendre sa commande, jeta un bref coup d'oeil au beau ténébreux, caché derrière sa carte. Cela la fit sourire, puis elle replongea dans le menu, ne lisant que les pâtisserie. Qu'une idiote vienne lui faire une remarque sur son régime alimentaire elle saurait ce qu'il en coûte de critiquer ainsi la déesse de la beauté. Surtout que les nouvelles friandises ( depuis l'antiquité ) étaient très belles et très sucrées et qu'elles lui faisaient envie ! Sauf ce truc. . . chocolat. . . une horreur folle de "l'ambroisie terrestre". . . quand Aphrodite grimaça après qu'on lui en eut fait goûté, personne ne comprit ce qui n'allait pas. Le chocolat était fin, la marque réputée, mais elle osait faire sa diva ! Et la paille dans le coca, c'est pour bientôt ? Pas maintenant tout du moins, son mortel se levait. Croyant qu'il s'en allait, elle prit une mine triste, Aphrodite ne fut rassurée que lorsqu'elle vit monter à l'étage et elle comprit donc ce qu'elle devait comprendre. La serveuse vint après avoir renseigné Belphegor, prétextant prendre sa commande.


« Vous formez un très beau couple, dit-elle.
- Je n'en doute pas, répondit Aphrodite en souriant 'amicalement', seulement nous ne sortons pas ensemble.
- Oh, excusez-moi. . .
- Vous n'auriez pas eu à vous excuser si vous faisiez votre travail, rétorqua la déesse, son si beau sourire toujours aux lèvres. »


Satisfaite d'avoir remis l'insolence à sa place, la jeune femme se décidait enfin :

« Je voudrais de l'eau citronnée et des serviettes, un thé aux fruits rouges et un mille feuille aux fraises. »

Le bellâtre choisit ce moment pour la rejoindre, bein qu'elle ne le remarqua pas tout de suite, occupé à caresser le chat qui ronronnait sur ses cuisses, puis elle vit quelque chose se glisser près de sa main : une rose rouge, bien coupée et sans épines. Belphegor retourna en face d'elle, en souriant. Il savait bien utiliser son sourire, cela Aphrodite s'en était rendue compte, car elle même tombait dans le piège; Elle entendit prononcer " water " et comprit aussitôt de quoi il s'agissait. Ne sachant pas insister en anglais, en greque ce ne serait pas plus compréhensible par le jeune homme. Puis elle se dit que c'était maintenant ou jamais. Avant que la serveuse ne s'en aille, Aphrodite sortit d'un de ses sacs son porte-feuilles, puis quelques billets.

« Attendez je vous prie, si vous pouvez me trouver un dictionnaire greque-anglais, cela m'aiderait beaucoup. »

Pas besoin de le répéter, tout le monde sait parler monnaie. Aphrodite patientait donc, ravie d'avoir de la compagnie, autant celle du chat que celle de Belphegor, puis elle examina la rose. Elle caressa la tige, réprouvant de la tristesse suite à l'absence d'épines. A la naissance de la déesse, les premières roses parurent. . . mais avec des épines. La beauté et cette faible agression étaient aussi représentatives de la femme : une femme qui n'a pas d'épines est incomplète, aussi belle soit-elle. Il faut bien que l'homme lui fasse croire qu'il est dur de cueillir la rose, et en effet, c'est difficile, mais qu'il peut y parvenir et faire les efforts pour. . . il y a plusieurs interprêtations pour la reine des fleurs, symbole de féminité, d'amour, et de beauté.

« Merci beaucoup. »

L'art de s'admirer est octroyé à tous, mais qui sait réellement l'utiliser ? Aphrodite, vous avez gagné ! En arrangeant la fleur dans ses cheveux, elle s'aidait non pas du verre posé sur la table, mais du regard de Belphegor. Elle se sourit à elle-même ensuite au mortel.

« Vous avez de très beaux yeux ! »

Leur couleur singulière plaisait à la déesse, surtout qu'ils étaient assez sombres pour pouvoir la refléter. Elle désigna en même temps qu'elle parla ses propres yeux, bien que ce serait plus difficile à comprendre cette fois-ci. La serveuse arriva avec un trésor littéraire : le dictionnaire, puis elle déposa les commandes attribuées à chacun.
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeLun 28 Déc - 14:53

Alors que je venais tout juste de me poser à ma place, Vénus discutait avec la serveuse, enfin, discuter, pas tout à fait : elle attirait son attention avec quelques billets, ce qui eut pour effet de me rappeler une certaine méthode que j'employais moi-même. Seulement, si elle demandait qu'on l'amène à Paris pour une somme si moindre, alors elle était bien plus douée que moi. Une fois ceci fait, la serveuse s'éclipsa, toute contente d'avoir pareille pourboire sans doute, alors que Vénus jouait avec la rose. Elle semblait l'observer sous tous les angles, comme attentive à ce que pouvait bien lui dire la rose. Si la fleur lui parlait, se confiait à la belle, alors elle devait sûrement se plaindre de moi, et pas qu'un peu. En effet, j'étais le manant qui avait osé lui retirer toutes ses épines une à une. J'aurai bien voulu les laisser, ses épines, ça aurait fait plus naturel, plus joli également parce qu'une rose naît avec des épines, il est normal qu'elle les conserve, qu'importe l'occasion. Mais bon, je n'avais pas eu le choix là, parce que pendant que je m'acharnais sur la tige, l'une de ces épines s'était plantée dans mon doigt, et bien correctement, elle n'avait pas effleuré ma peau, non, elle s'était agrippée et ne voulait plus lâcher... J'ignore comment j'ai fait, mais quoi qu'il en soit, l'épine s'est arrachée de la tige avant de quitter mon doigt... Alors pour faire plus équilibré, j'ai aussi retiré les autres. Finalement, c'était de la faute de la rose, si bien qu'elle n'avait pas à se plaindre. 'Fin bon. Vénus se mit de nouveau à parler, et une fois de plus, je ne comprenais pas ce qu'elle me disait... Elle s'arrangeait pour employer des nouveaux mots si bien que je ne pouvais pas me servir des paroles qu'elle avait prononcé avant et que j'avais comprises, pour tenter d'attribuer un sens aux paroles tout juste prononcées. Bon, le regard sur la rose, son ton semblait neutre, peut-être me remerciait-elle simplement, à moins qu'elle se parle à elle-même et plaigne la rose... Je devais apprendre rapidement le grec, ça commençait à devenir insupportable, là ; heureusement que la compagnie de la belle suffisait à me donner une bonne raison d'attendre. Suite à ses mots, elle m'observa tout en glissant la rose dans ses cheveux, ce qui me fit sourire. Ça lui allait plutôt bien, j'étais forcé de l'avouer, mais d'un autre côté, vu le visage et le corps qu'elle avait, je ne voyais pas trop ce qui ne pouvait pas ne pas lui aller.

Vénus se mit alors à me sourire en montrant ses propres yeux tout en parlant. Alors là, je séchais. J'avais beaucoup plus de mal. Voulait-elle que je la fixe autant qu'elle m'avait observé à l'instant ? Est-ce qu'elle souhaitait que nos regards se heurtent l'un à l'autre continuellement ? A moins qu'elle constate comme je l'avais fait avant, la différence entre nos deux regards. Ou alors... Elle me faisait remarquer le maquillage que j'avais sur l'œil, à moins que ce ne soit qu'un cil sur ma joue. Bon, là j'avoue, mon intelligence avait du mal à suivre, peut-être était-ce plus simple encore que cela, toujours est-il que je ne voyais pas quoi. Elle souriait, donc ce n'était pas méchant, ni un reproche ou quelque chose du genre, son ton était léger alors ce n'était pas une remarque visant à me faire modifier un détail... Ça n'avait pas l'air d'être un ton moqueur... Rah ! Merde, ça me gonfle ! Alors que la migraine me guettait, la serveuse vint apporter la commande, ce qui m'arrangea grandement. Tandis qu'elle posait plusieurs verres près de Vénus, en plus d'un mille feuilles, et un verre d'eau près de moi, je m'attardais à lui demander ce que les paroles de la belle signifiaient. L'ennui, c'est que je devais répéter ce qu'elle venait de dire - ce que je fis en m'appliquant -, mais j'avais juste une crainte : qu'à une syllabe près, ça change tout le sens de la phrase, et que ça les fasse toutes les deux rires sans que je comprenne quoi que ce soit. Bon, un fin sourire se dessina aux lèvres de la serveuse, avant qu'elle ne me donne la traduction, ce qui m'éclaira sur le geste de Vénus. Alors ce qu'elle avait fait, c'était simplement me complimenter sur mes yeux ? Ah... En effet, tout devenait plus clair soudainement. Je fixai alors Vénus un moment, avant de reporter mon regard sur la serveuse.

" Dîtes-lui que les siens le sont tout autant si ce n'est plus. "

Nouveau sourire alors que la serveuse faisait la traduction. Ce n'est qu'à cet instant que je remarquai qu'elle avait amené un dictionnaire anglais-grec et inversement en plus des commandes. Serait-ce pour cela que Vénus avait apporté ces quelques billets supplémentaires ? En tout cas, elle nous sauvait tous les deux, je n'aurais ainsi pas besoin de me servir du personnel en guise de traducteur... En tout cas, je pouvais être fier de moi, apparemment, la phrase que j'avais répété avait été suffisamment compréhensible, bon, la qualité de la prononciation n'était sans doute pas géniale, mais ce n'était pas non plus catastrophique au point de ne pas être compréhensible. La serveuse s'éclipsa par la suite, me laissant devant mon verre d'eau, attiré davantage par toutes les commandes de Vénus. C'était amusant, même dans les commandes, nos façons d'être s'opposaient, mais ce n'était pas sans me plaire, au moins, elle semblait naturelle et ce, même en ma compagnie. Ce qui me plaisait bien chez elle, c'était cette facilité avec laquelle elle m'avait invité dans pareil café sans se poser un seul instant la question de savoir comment j'allais être accueilli. Bon, d'un autre côté j'étais dégueulasse, de mon côté, de faire de telles manières alors que c'est elle qui m'invitait... Mais bon, à quoi bon être impeccable dans le café si une fois à l'extérieur, je retrouvais mes habitudes ? Autant être naturel du début jusqu'à la fin, quand bien même ça ne plaît pas à tout le monde.

A ma grande surprise, je vis le chat descendre des genoux de Vénus. Tiens donc, pourquoi cela ? Décidément, il ne faisait que m'impressionner, il osait quitter les genoux de la superbe créature ? Non seulement il avait quelques tendances masochistes, mais en plus il lui manquait carrément une case. Enfin bref, attiré par l'odeur d'un gâteau quelconque, peut-être, il trottinait dans le coin... c'est alors que ce cher serveur, le tout premier qui s'était vu repartir penaud suite à la remarque de Vénus, arriva, apportant une commande à une table voisine. Je ne sais trop comment tout ceci s'est déroulé, mais quoi qu'il en soit, le chat en vint à se frotter aux jambes du serveur, et cet idiot, plutôt que de s'arrêter, continua de marcher... Enfin bref, il s'est emmêlé les jambes, s'est rattrapé sur la table que nous occupions, Vénus et moi, et a, en prime, échappé une partie de ses commandes sur mon tee-shirt, me trempant littéralement. Je n'ai même pas eu le temps de voir ce qui me tombait dessus, je l'ai juste senti passer. Que c'était agréable de voir son tee-shirt, en principe large, vous coller soudainement à la peau en moulant à merveille ce que vous dissimulez sous le vêtement. Bref, avec ça, le chat avait eu peur et s'était réfugié sous la table, alors que le serveur me regardait avec un regard inquisiteur. Il n'était quand même pas en train de penser que j'avais lancé le chat dans ses jambes ? Je ne sais trop, toujours est-il que son regard méprisant posé sur moi, la tête relevée, il s'adressa à moi en anglais d'une façon assez désagréable.

" Voilà pourquoi les animaux ne sont pas autorisés... Vous n'avez eu que ce que vous méritiez. "

Moi, ça me faisait sourire pendant que je me redressais excessivement lentement. A peu de choses près, on était de la même taille lui et moi, mais qu'importe, quand bien même il aurait été plus grand, super baraqué, je n'aurai pas eu de réaction différente. Ce fut donc calmement, mon sourire insolent accroché aux lèvres que je lui répondis.

" Et voilà pourquoi il ne faut pas non plus accepter des gens comme moi, ici... En effet, eux, osent faire ça. "

A ces mots, ma main droite se saisit du verre d'eau - j'entendais même l'une de mes bagues se heurter au verre -, avant de lui balancer le liquide en plein visage sous les indignations de l'assistance. Il m'agaçait, et encore, j'étais resté calme, il pouvait s'estimer heureux de n'avoir eu droit qu'au verre d'eau, la prochaine fois, ce serait mon poing. Qu'il en veuille au chat, je veux bien, mais qu'il ne me reproche pas d'être tombé, d'une part, et qu'il ne me reproche pas non plus d'être encore là, d'autre part. De quel droit osait-il dire que j'avais eu ce que je méritais ? Et bien lui aussi, il ne récoltait que ce qu'il avait semé, et encore une fois, j'étais resté sage. Toutefois je ne comptais pas m'arrêter là, même si je garderai mon calme en toutes circonstances, ne serait-ce que par respect pour Venus. Puisque mon tee-shirt dévoilait presque mon corps par transparence, je n'avais plus grand chose à faire... C'est donc tout naturellement que je retirai mon tee-shirt pour le poser ensuite sur l'épaule du serveur, le même sourire accroché aux lèvres.

" Occupez-vous donc de ceci, mon brave... Et qu'il me revienne propre et sec. "

A ces mots, je reprenais place sur le fauteuil, enfilant ma veste pour cacher mon torse un minimum tout en fixant le serveur. Bon, ce petit évènement allait sûrement m'attirer des ennuis, si tel était le cas, je devrais m'arranger pour que Vénus ne soit pas concernée dans l'affaire, après tout elle n'y était pour rien du tout, elle. Reprenant mes habitudes en attendant de me faire rappeler à l'ordre par quelqu'un, je m'étirai sur mon siège, laissant ressortir un peu plus mes côtes avant de m'appuyer de nouveau sur la table, observant mon verre maintenant vide. Finalement, heureusement que je n'avais pas trop soif, parce qu'avec tout ça...

[Si ça te semble un peu trop exagéré, n'hésites pas à me le dire, je changerai =)]
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeMar 29 Déc - 19:25

Aphrodite se doutait bien que ce n'était pas évident à comprendre. Elle se demandait bien ce qu'il avait put comprendre de ses gestes, elle allait ouvrir le livre du savoir magique quand il décida de rappeler la serveuse pour lui demander la traduction. Il répéta les mots que la déesse avait prononcés, ce qui lui plu beaucoup. Elle lâcha un rire en voyant ses efforts, trouvant cela attendrissant et mignon. Si il avait une copine, elle devait avoir de la chance. . . Elle tilta à cette pensée, qui entraînèrent beaucoup de questions. Qu'était-il venu faire en Grèce et avec qui ? A quel hôtel logeait-il ? A moins qu'il ne soit venu visiter sa famille ? La serveuse, très gentille depuis le bonus monétaire, lui traduisit la phrase de Belphegor. Une seconde fois, Aphrodite laissa entendre son rire. Pas ce petit rire timide suite à un compliment, agréable et mignon, mais celui qui montrait de l'assurance, limite arrogant, surtout suite à ces mots :

« Merci Belphegor, je le savais déjà. »

Rien qu'au souvenir de son entrée à l'Olympe elle retrouvait une meilleure humeur, de plus le jeune homme le lui avait rappelé. La vaniteuse était satisfaite, comme repus après un bon repas, soulagée après une bonne séance de sport, elle était aux anges pour tout dire. Elle s'empara d'une des serviettes qu'elle trempa dans l'eau citronnée afin de se laver les mains soigneusement, car elle avait quand même des doutes sur l'hygiène du gentil petit chat. . . qu'est ce qu'il faisait petit chat d'abord ? Petit chat quittait ses genoux, appaté par l'odeur de la crème pâtissière d'une gourmandise à la table voisine. Le pauvre, elle avait oublié de commander quelque chose pour lui ! C'est bien normal qu'il aille voir ailleurs ! L'animal demandait, avec affection et tendresse, à avoir quelque chose lui aussi aurpès de la personne qui l'aimait le moins. Misère et patatrac, le serveur perdit son équilibre et fit tomber un verre sur son mortel à la beauté divine, et ce n'est pas pour déplaire à la vue de la demoiselle ! Le vêtement de Belphegor moula si bien son corps qu'à présent Aphrodite pouvait l'entrapercevoir. Il était moins musclé qu'Arès, mais quand même. . . la présence d'un homme à ses côtés lui manquait, et voilà que cet humain sortit de nulle part ( d'un car en fait ), beau en plus et charmant, se présentait comme ça, l'air de rien, non loin d'une Aphrodite en manque d'affection. . . elle soupira de tristesse, essayant de ne pas faire n'importe quoi.

L'échange verbal en anglais entre les deux hommes n'avaient pas l'air amical. Aphrodite demanda à la serveuse de lui traduire ce qui l'en était, devinant plus ou moins la suite la jeune femme se pinça la lèvre, puis détourna le regard quand l'audacieux balança le contenu liquide de son verre sur le serveur. Sous la table, le fautif se cachait, et Aphrodite le récupéra en le caressant pour le rassurer. Lorsqu'elle se releva, ce fut un Belphegor à moitié nu qu'elle découvra. Apparament, elle ne semblait pas être la seule à le trouver beau ! D'autres femmes se rinçaient l'oeil sur son mortel à elle ! Non mais ! Et puis pourquoi se donnait-il en spectacle ? Son regard furieux sur les rapaces alentours tendirent davantage l'ambiance.



** Je vais rester calme, et ne pas m'énerver. Des pigeonnes. . . ce serait bien que je les transforme en pigeonnes. . . **

Méditant sur une punition, le bellâtre reprit sa place en recouvrant son torse de sa veste. Elle ne se priva pas de lui jeter un regard énervé. Comprendrait-il qu'il s'agit là de jalousie ? Pour attirer son attention, elle voulait bouder, comme le font si bien les femmes outrées et rancunières, à moins qu'il ne s'intéressait pas assez à elle. . . dans ce cas elle devrait être un peu moins possessive ? Un vigile vint pour calmer les choses :

« Monsieur, veuillez quitter les lieux je vous prie, vous causez trop de dérangements. »

Ayant reconnu les vêtements et un ton peu enjoué, la déesse devina que son ami se faisait renvoyer, c'est d'une voix légèrement énervée qu'elle parla à la place du jeune homme.

« Nous partons. Rendez-nous le t-shirt et qu'on me rapporte mes sacs. »

Elle paya l'addition avec en plus un pourboire pour leur interprête. Alors qu'elle se rendait à la sortie, un serveur sur ses talons tenant son sac, elle cherchait dans le dictionnaire la traduction de ce qu'elle voulait dire, puis elle se tourna vers Belphegor, un sourire aux lèvres comme si rien ne s'était passé :

« Voulez-vous faire du shopping ? »

Elle avait lut assez vite, ce qui lui paraissait normal, son accent s'était même amélioré en l'espace de ces quelques minutes depuis son dernier essai à l'anglais. Le jeune homme ne comprendrais peut-être pas comment elle avait fait pour être aussi rapide. Mais Apollon n'avait pas arrêté de porter des couches à l'âge de trois jours ? Quoiqu'il en soit, son efficacité divine pourrait parraître, cette fois-ci, plus moins réaliste. La déesse ne se doutait pas qu'elle pouvait être bizarre, dépensant sans trop compter, parlant comme elle le ferait avec un ami, ne repoussant pas ce qui n'était pas fréquentable tel qu'un Bad Boy et son chat à l'air maladif.
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeMar 29 Déc - 21:43

Alors que j'enfilai ma veste, Vénus m'adressait un regard énervé. Elle aussi elle s'y mettait ? Qu'est-ce qu'il y avait encore, il m'avait cherché ! Un simple verre d'eau, ce n'était pas grand chose, et puis pourquoi pareil regard ? Parce que je ne la laissais pas me mâter librement, que la veste gênait ? Pour ce que j'avais fait au serveur ? Parce qu'on allait se faire virer d'un instant à l'autre ? Bah ! A ce regard, je me contentai de hausser brièvement les épaules. Comme je l'avais pressenti - en même temps, n'importe qui aurait pu s'en douter -, un vigile vint jusqu'à notre table, me fixant, en me parlant bien plus poliment que le serveur ne l'avait jamais fait. Ce fut avec plaisir que je rangeai mes affaires, mais ce fut Vénus qui répondit à ma place, réagissant au quart de tour, semblant énervée. Il n'y avait pas de quoi être agacée de cette façon, personnellement, je ne regrettais pas cette partie d'après-midi, d'autant que le vigile était très aimable, lui... C'était à ne plus rien y comprendre, mais bon. Ce qui m'embêtait plus, c'était ce que Vénus avait dépensé alors même qu'elle n'avait rien consommé. Enfin bon, comme le chat, je me contentai de la suivre lorsqu'elle se dirigea vers la sortie, c'est alors qu'on me rapporta mon tee-shirt, toujours un peu mouillé. Soupirant, je posai ma veste sur le dossier d'une chaise et j'enfilai de nouveau ce fichu tee-shirt, et c'est précisément ce moment que la belle choisit pour me parler, alors qu'un autre serveur lui ramenait ses paquets.

Elle souriait, et était tournée vers moi, et pendant que je mettais ma veste, je méditais quant à la phrase anglaise qu'elle venait de me dire. En l'espace de très peu de temps, elle avait appris à formuler une phrase et elle avait amélioré son accent. Impressionnant, moi ce que je savais dire, c'était "Vous avez de très beaux yeux", bon, c'était déjà ça, mais je n'allais pas aller très loin, je devais bien l'avouer. Revenant à ses côtés, totalement habillé, redevenu normal, quoi, je me contentai de sourire en acquiesçant. Ce qui m'étonnait, c'est qu'elle veuille encore aller faire du shopping alors qu'elle avait déjà des sacs... Enfin, après tout, elle était bien libre de faire ce qu'elle voulait, et puis, je voulais bien servir à porter les sacs si en échange, elle me demandait mon avis sur plusieurs tenues qu'elle revêtirait. Le shopping ne m'avait jamais dérangé autant que je m'en souvienne, que ce soit enfant avec ma famille, adolescent avec mes copines ou adulte avec de sublimes connaissances. Enfin bref, prenant un sac à Vénus, comme je l'avais déjà fait, j'ouvrai la marche sans trop savoir où aller. Avec un peu de chance, j'aurai l'occasion d'acheter un tee-shirt supplémentaire, ou quelque chose de semblable, et puis peut-être qu'en passant, je trouverais enfin la bijouterie que je cherche depuis des lustres...

J'avais une main qui tenait le paquet de Vénus, sans savoir ce qu'il contenait d'ailleurs, et de l'autre, j'essayais d'aérer ma peau, en train d'étouffer sous le tee-shirt mouillé. Bon, je n'avais plus beaucoup de choses à cacher à la Grèce, maintenant, tout le monde était capable de détailler ma silhouette, voilà pourquoi je tentais de me motiver pour garder ma veste sur le dos, j'avais chaud, mais disons que c'était pour la bonne cause. Alors que je marchais en compagnie de Vénus, suivi de près par le chat, j'observais la ville d'Athènes. Les boutiques, les gens y vivant, les maisons, l'organisation de la cité. Bref, ce n'était pas différent de Paris ou de plusieurs villes d'Allemagne, mais je m'intéressais tout de même à cela, peut-être était-ce mon côté voleur qui prenait le dessus. D'ailleurs, si Vénus venait à apprendre mes loisirs la nuit, comment réagirait-elle ? Aucune idée. De toute façon elle n'avait pas à apprendre cela, il faudrait que, par le plus grand des hasards, j'aille voler chez elle et qu'elle me pince, ce qui semblait difficilement faisable. Même si les probabilités étaient excessivement faibles, m'imaginer la situation pouvait être assez marrant, si c'était elle, je lui rendrais ses affaires, mais parfois, les choses ne sont pas aussi simples. C'est vrai ça, c'est quoi le problème avec les gens volés ? Quand certains voleurs se faisaient choper - déjà, ils n'étaient pas doués, mais passons -, et qu'ils rendaient le butin, on les poursuivait quand même. Certes, ça vaut pour les fois précédentes, ou pour celles qui sont à venir, mais quand même ! Ce qui est pris, est pris, la plupart du temps, ce n'est même pas la peine de vouloir le récupérer alors c'était inutile de vouloir poursuivre un pauvre voleur pour si peu de choses. Peut-être avait-il de bonnes raisons de faire ça. Peut-être avait-il besoin d'argent pour nourrir sa famille... Ou, vision plus pessimiste : peut-être avait-il besoin d'argent pour se payer de l'alcool, des femmes, des cigarettes et de la drogue... Enfin, tous les voleurs n'étaient pas comme ça non plus, j'en suis la preuve vivante.

Enfin, l'heure n'était pas à la méditation, il faisait encore jour, et ce, pour un moment, alors il était inutile de prévoir un vol quelconque, en plus, en plein centre, même pas la peine d'y penser. Rien de tel que ce genre d'endroits pour se faire pincer. Mon attention se reporta alors sur Vénus. Elle était belle, certes, et sa beauté pouvait suffire à certains, mais pas à moi. Même si cette beauté presque inhumaine avait le don de perturber, elle ne m'empêchait pas de réfléchir. Qui pouvait-elle être ? Elle m'intriguait, son attitude, sa façon d'être, de me parler comme si on se connaissait depuis x temps. Elle semblait avoir des facultés d'apprentissage impressionnantes également, comment son accent britannique avait-il pu s'améliorer soudainement, en si peu de temps ? Et puis, cette générosité excessive aussi, l'ayant poussé à m'inviter sans me connaître, pire, à me garder à ses côtés alors que j'avais été simplement infernal dans le café. Peut-être jouait-elle un jeu, mon minois lui ayant plu, se sachant belle, elle se décida à me prendre dans ses filets. J'étais sceptique à son sujet, je devais l'avouer, j'avais croisé rarement des femmes comme elle, je n'appréhendais pas, cela laissait simplement mon imagination s'étaler vers l'infini, au moins.
Je rêvassais encore, si bien que j'évitai Vénus de peu : elle venait tout juste de s'arrêter à quelques pas de moi, et vu que j'avais la tête ailleurs, mon temps de réaction s'était considérablement allongé. Toussotant un peu, je regardai la vitrine devant laquelle elle s'était stoppée alors que le chat frôlait ma jambe. Ah oui, il y avait toujours le problème du matou, s'il avait fini par être accepté dans le café, j'avais de sérieux doutes quant à son entrée dans les magasins que Vénus avait en tête... Tout en ramenant une main dans ma poche, j'observai la vitrine se présentant sous nos yeux.

" Ici ? "
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeMar 29 Déc - 23:30

Revigorée d'enthousiasme, elle remercia le serveur et s'en alla, limite semblable à une enfant allant choisir son cadeau d'anniversaire. Pauvre Belphegor. . . il croyait peut-être qu'Aphrodite avait oublié que son lingé était mouillé ! Elle y avait pensé, s'étant souvenur d'un très beau t-shirt qu'elle avait désiré offrir à son amant, mais il était abesent. Tant pis, ses attentions se dirigeaient donc vers un inconnu.

Tout en marchant, elle n'avait décollé son nez du livre, évitant de justesse quelques petites gaffes. Aphrodite lisait la page indiquant les phrases courament utilisée et s'aidait de l'alphabet phonétique pour "entendre" les sons que cela pouvaient produire. Gênée à cause de ses précédents achats, elle du ranger le dictionnaire. Cette semaine, elle s'entrainerait à l'anglais. Il fallait qu'elle demande le numéro de cet homme aussi, qu'elle ne fasse pas cela pour rien ! Elle jeta un coup d'oeil sur Belphegor, voyant qu'il était embêté par le t-shirt. Elle voulut le distraire en faisant la conversation, mais de toutes ces stupides phrases courantes qu'elle venait d'apprendre elle ne se rappelait d'aucune qui lui était utile à l'instant ! Oh mais que voilà ? Un joli magasin ! Ce n'était pas celui qu'elle avait en tête, il avait l'air même mieux ! Elle s'arrêta devant la vitrine parfaitement décorée. Belphegor l'interrogea sur le lieu, ce à quoi elle signifia oui. Elle ajouta, en parlant un peu lentement car elle cherchait ses mots :


« Il y a des t-shirts et des. . . des chemises dans cette boutique. »

L'anglais était bien plus facile que le grec, même si les symboles divergeaient du greque cette langue n'avait pas trop de complications. Le chat se frottait à la jambe de son maître, mais Aphrodite l'avait oublié cette fois-ci et elle entra dans la boutique de luxe sans problèmes. La déesse demanda à l'accueil si on pouvait gardé ses sacs, jusqu'àce qu'une hôtesse prévienne :

« Bonjour mademoiselle, les animaux sont interdits ici. »

Et c'est là qu'on se dit : avec une femme ça ne va pas marcher. La déesse se tourna vers son compagnon qui devait être un peu fatigué, puis elle revint à la vendeuse en souriant :

« Mais c'est un chat très bien dressé ! Nous le surveillerons de très près !
- Cela ne change pas le règlement. Et si il montait sur les étalages, il laisserait des poils sur les vêtements. Je suis navrée mademoiselle.
- Non, vous ne semblez pas navrée, répliqua la belle avec ses grands yeux verts plein de reproches. S'il vous plaît, je le garderais près de moi et si il y a un problème, j'en serait entièrement responsable.
- Enfin. . .
- S'il vous plaît. . . insista encore Aphrodite, sentant que la vendeuse allait craquer. »


Il y eut un silence. Ce ne fut pas la vendeuse qui prit la décision finale, mais sa supérieure, tombée sous le charme de la déesse. Ce fut en souriant et avec un regard attendrit qu'elle parla :

« Oh allé ! Ce n'est qu'un chat ! Mais gare à vous si il fait des bêtises ! »

Une fois de plus, son charme inarêtable avait frappé. Elle regarda Belphegor en souriant, lui faisant comprendre que tout allait bien. Elle s'accroupit et appela le chat afin de le porter dans ses bras. Si le beau jeune homme avait espéré un défilé, il s'était trompé, car c'est vers le rayon homme - oui, oui, pour les hommes - qu'Aphrodite se dirigeait.

Le chat voulait courir, se défouler et laisser éclater sa joie de vivre ( enfin il voulait faire des trucs de chats ), mais se rappelant les dégâts dans le cafés, la jeune femme ne pouvait pas se permettre de le laisser partir. Décidément, c'est dur d'être un petit chat. . .


« Qu'aimez-vous ? demanda-t-elle à Belphegor. »

Dans l'attente d'une réponse, elle observait aussi les décorations sobres qui appelaient le félin, la lumière d'ambiance justement réglé. Il n'y avait que très peu de monde, c'était différent du café. Ici, au moins, on pouvait profiter de la tranquilité du silence et l'absence de regard. Les vêtements étaient très bien pliés, ceux qui ne l'étaient pas étaient correctement présentés. Tout ici était l'opposé de son charmant Bad Boy, tiré à quatre épingles et très propret. Cette fois encore, elle ne fit pas de comparaisons et préféra regarder ce t-shirt blanc à fines rayures noires dont le logo de la marque était apposé discrètement. Un vendeur la rejoint, un sourire fin aux lèvres. Sans retenue, il avait déjà scruté la jeune femme de loin, tout en se demandant ce qu'elle faisait avec un type pareil.

« C'est pour habiller monsieur je suppose ?
- Oui, mais parlez anglais s'il vous plaît, pour qu'il comprenne, répondit-elle, toujours souriante.
- Très bien, reprit-il en anglais, puis à Belphegor, d'un ton moins enthousiasme qu'à Aphrodite : puis-je savoir ce qui vous intéresse ? »


Il fallait reconnaître la différence de traîtement entre les deux individus : la déesse a eu le droit à un accueil convenable tandis que le jeune reçut du dédain en prime. La naïve jeune femme s'en fichait, pensant que les nuages noirs étaient loin et que le reste de son après-midi irait bien. Ben nous le saurons ! La suite, dans le prochain post Wink
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeMer 30 Déc - 13:31

Alors que je venais de demander si on se rendait dans le magasin devant lequel elle venait de s'arrêter, Vénus acquiesçait. Mouais, il semblait pas mal, il y avait des beaux bustiers à l'intérieur, le genre de trucs susceptibles de bien lui aller, en effet. Avant qu'on entre dans le magasin, la belle s'essaya à quelques paroles en anglais, et même si elle parlait lentement, elle se débrouillait plutôt bien, suffisamment pour que je la comprenne en tout cas. Ses paroles, d'ailleurs, me mirent la puce à l'oreille. Pourquoi m'annonçait-elle qu'il y avait des tee-shirts et des chemises là-dedans ? Elle ne comptait pas me payer des vêtements, en plus ? Cette nana commençait à me stresser, finalement, c'était trop grossier pour une fille cherchant à m'attirer dans ses filets... Elle était aussi bizarre que la fille de Paris... Celle qui a la chouette. Punaise, c'est pas possible ça, on pourrait penser que j'étais le plus heureux des hommes : deux sublimes créatures en si peu de temps, ouais, sublimes, juste en apparences. Entre l'une qu'il faudrait faire taire constamment parce qu'elle n'ouvre la bouche que pour balancer des phrases trop formelles, et l'autre qu'il faudrait immobiliser parce qu'elle dépense sans compter avec n'importe qui, et pour ce n'importe qui. J'avais pas besoin qu'on s'occupe tant de moi, ça avait le don de m'agacer, et ça me mettait mal à l'aise, ouais, même moi. Enfin, pour le coup je devais suivre Vénus, je n'avais pas trop le choix... Ce qu'il suffisait que je fasse, c'est de la prendre de cours à la caisse pour payer avant elle. Certes, j'aimais qu'on m'offre des trucs, mais pour moi, ça, c'était au-delà du cadeau, c'était de l'assistance, et je ne suis pas un assisté.

Vénus se retrouva au cœur de ce qui semblait être une grande discussion, à peine entrée dans le magasin, pendant qu'elle papotait, ou argumentait, je ne sais trop, j'observais l'intérieur du magasin. Enfin intérieur, pas la décoration, les vêtements qui y étaient proposés, et ça me donnait matière à réfléchir. Enfin de ce que je voyais, il y avait plus de chemises que de tee-shirts, et en prime, les tee-shirts semblaient être super moulants. Une autre voix se joignit à celle de Vénus et de la vendeuse, une autre femme, elle semblait être la patronne, ou au moins, une supérieure à en juger par sa tenue et son allure un peu différente. Vu le ton qu'elle employait et le sourire qu'elle adressait à la femme qui me tenait compagnie, je suppose qu'elle la complimentait... Ou qu'elle tranchait la discussion en faveur de Vénus. Celle-ci finit par se retourner vers moi en souriant, ouais, j'avais vu juste, rien à signaler et tout allait bien. Elle se mit alors accroupie et appela le chat qui n'attendit pas plus longtemps pour la rejoindre. C'est donc le chat dans les bras qu'elle se dirigeait vers le rayon des hommes alors que j'étais encore à l'entrée et qu'un gros soupir était bloqué dans ma gorge. La vendeuse me regarda en souriant légèrement et prononça quelques paroles grecques, je suppose que ça voulait dire " Je vous en prie. ", ou " Allez-y, n'hésitez pas ", enfin bref, excessivement lentement, je rejoignis Vénus dans le coin des hommes, là où déjà, un vendeur venait nous faire chier. Enfin, nous, c'est un bien grand mot. Au regard qu'il avait, lui aussi avait craqué sur Vénus, seulement, pauvre petit, par rapport à moi il n'était rien. Enfin passons, déjà que, lorsque je suis seul à regarder un objet, un jeu, ou une tenue dans un magasin, j'ai horreur qu'une vendeuse, et un peu plus encore, qu'un vendeur, vienne m'aborder pour me lancer le cruel " Puis-je vous aider ? ", là ça me plaisait encore moins... Non pas parce qu'il faisait du charme à Vénus, il pouvait bien faire ce qu'il voulait, après tout, s'il aimait les vents, qu'il se lance, non, ce qui m'agaçait, c'était le ton qu'il employait avec elle et celui qu'il employait avec moi. En gros, pour caricaturer la chose, mais se rendre bien compte de la réalité, elle était la prestigieuse maîtresse de maison, extrêmement généreuse qui venait habiller son domestique dans un magasin assez cher... Et lui, il osait se croire supérieur à ma petite personne ? Avec tout ça, je n'avais même pas entendu Vénus qui m'avait demandé ce que j'aimais, de toute façon, ici, je n'aimais rien, c'était assez simple. Je n'aimais rien, et surtout pas le vendeur, il me rappelait le serveur... Et aussi le chauffeur... En fait, j'avais un problème avec les chauffeurs, les serveurs, et les vendeurs. Bon, pour faire simple, j'ai un problème avec tout le monde à partir du moment où ces personnes sont des hommes. J'avais jamais fait le test avec des gays, peut-être que...

Enfin bref, son " Puis-je savoir ce qui vous intéresse ? " avait beau être très bien tourné, je parvenais à lire dans ses yeux que je l'agaçais, que j'étais celui qui l'empêchait de draguer la belle. Dommage, on était là pour moi, et non pour elle. Je suis persuadé que dans sa tête, il se l'imaginait déjà en sous-vêtements. Ce qui m'intéressait ? Le voir empalé quelque part... Ou avoir l'autorisation de voir mon poing déformer son visage... En plus, ça partait d'un bon sentiment, mon coup ne pourrait qu'arranger sa face... Enfin, un peu de sérieux. Je détournai le regard sur les vêtements proposés. Trop formel, trop classe, trop blanc, trop noir, trop moulant, trop petit... Le soupir se décoinça enfin et je ne le retins pas, bien au contraire, je l'accentuais, même. Ce soupir, le vendeur l'écouta, tout comme Vénus sans doute, et peut-être est-ce la peur de voir Vénus sortir aussi vite du magasin parce que je ne trouvais rien, qui le motiva, toujours est-il qu'il s'empressa d'être un peu plus aimable, il m'adressa même une ébauche de sourire.

" Peut-être pourriez-vous essayer une chemise, monsieur, pour changer ? "

Pour changer ? Pour le fun, plutôt, ouais. J'avais absolument pas envie de changer de look pour être un peu mieux assorti à Vénus. Le look businessman n'était pas ce qui me convenait le mieux, quand bien même je le portais bien, la coiffure demandait à être changée, et on ne touche pas à mes cheveux. Enfin bref, par pitié pour le vendeur - peut-être aussi pour qu'il se mange un râteau de la part de la belle - j'acceptai d'essayer une chemise, et c'en est une blanche qu'il m'amena. Blanc ? A croire qu'il ne m'avait pas bien regardé. Faisant une légère moue, je glissai ma main dans mes cheveux blond, méditant un peu sur la question.

" Vous n'auriez pas du kaki ? "
" Tout de suite monsieur, prenez place ! "

Et bah voilà qu'il était enthousiaste... A son ton je jetai un œil à Vénus, non pourtant, elle n'avait pas retiré d'épaisseur. Enfin bref, tandis qu'il partait à l'autre bout de la boutique, moi, je m'approchai des cabines d'essayage. Ainsi, je posai ma sacoche sur un porte-manteau et en fit de même avec ma veste avant de retirer mon tee-shirt, un peu plus sec tout de même, le passage à l'air libre l'avait un peu aidé, mais dans le dos, c'était encore insupportable. Bref, assis sur un pouf, torse nu, j'attendais patiemment la venue du vendeur, et à ma grande surprise, il me ramena bel et bien des chemises kakis. Bon, dans ces propositions, je croyais déceler un semblant de foutage de gueule. Il m'avait quand même ramené du 46... J'avais la tête d'un mec qui porte du 46 ? Mes vêtements son amples, okay, mais c'est parce qu'ils sont taillés pour être large, pas parce que je les prends trois tailles au-dessus. Quand bien même ce serait le cas, les chemises doivent être près du corps - raison pour laquelle je ne comptais pas en prendre -. Enfin bref, tant bien que mal, je trouvai ma taille et retournai dans la cabine, m'y fermant, cette fois, pour enfiler la chemise. Dieu sait que ça faisait longtemps que je n'avais pas porté ça, j'avais perdu l'habitude. Avant, je les portai plutôt bien, mais là je dois avouer qu'avec la coiffure, le treillis et les rangers, ça faisait franchement tâche... Mais puisque le vendeur insista pour que je sorte et me regarde dans une glace... En me voyant, un fin sourire s'afficha à ses lèvres.

" Mais ceci vous va à merveille ! "

A mon tour d'être dédaigneux, alors que je retirai la chemise tout en revenant vers ma cabine, je lui rétorquai en allemand.

" Tu n'es pas payé pour être hypocrite. "


Quand bien même il comprendrait l'allemand, ça ne pouvait pas lui faire de mal. Nouveau soupir alors que j'enfilai mon bon vieux tee-shirt tout en récupérant ma veste et ma sacoche. J'observai un court instant Vénus, puis détournai le regard sur le vendeur, reprenant mon accent anglais.

" T'as pas des tee-shirts kakis un peu longs ? Genre... Ce que je porte actuellement ? "
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Aphrodite
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeMer 30 Déc - 22:44

Aphrodite ne voyait rien venir, assez distraite elle avait tendance à négliger certains détails. Pendant que les deux hommes parlaient, elle caressait le chat qui ne demandait qu'une chose : dégourdir ses papattes et - qui sait ? - jouer follement avec son maître dans ce lieu si bien rangé. Elle avait lâché le fil de leur conversation, ne reconnaissant que quelques bribes de temps à autre, bien qu'elle restait attentive au choix de Belphegor. Ici, rien ne semblait lui plaire, mais il faisait quand même l'effort de regarder. Voilà que la déesse se rendait compte des tons qui habillaient le jeune homme et ici, il n'y avait pas grand choses. Un petit flash back dans les pensées de la belle : Aphrodite est, et restera contre toute attente, une égoïste inconsciente. Connaissez vous les messages subliminaux ? Il y aussi les vêtements subliminaux, ceux qui vous ont appelé sans que vous le sachiez. . . Avant de rencontrer Belphegor, la déesse était passé devant ce magasin ayant vu ce bustier vert qui irait à ravir avec ses yeux - un de ceux que le jeune homme avait vu peut-être - enfin abrégeons, il était rangé dans un coin de sa mémoire et son subconscient l'avait guidée là.

La belle ne put être désolée de la déception de son mortel que lorsqu'il soupira. Un soupir qui voulait tout dire ! Combien de fois en avait-elle poussés aujourd'hui, avant de quitter le magasin ? Gentiment, elle allait lui proposer d'en visiter un autre quand, sans crier gare, le vendeur était prêt à embrasser le sol pour garder Belphegor. Là, quand même, quelque chose n'allait pas ; elle n'était même pas jalouse de Belphegor, alors qu'elle désirait plus que tout qu'on la vénère. Le vendeur s'en alla après avoir dit quelque chose, revenant avec une chemise bien taillée pour le bellâtre qui l'accompagnait. Y jetant à peine un regard, il demanda autre chose et tout de suite le vendeur s'empressa de la ranger, cherchant un autre article. Belphegor lui jeta un regard bref, chose qu'elle ne comprit pas mais il n'y a avait pas de mauvaises attentions dans les yeux du mortel alors elle ne s'en fit pas non plus.

Le jeune homme se mettait à l'aise pendant qu'elle jouait avec le chat, l'occupant de son mieux. Elle s'amusait à lui chatouiller le ventre et lui grattait le derrière des oreilles, mais ce qui était le plus drôle était de voir les paluches du félin s'agiter quand elle les secouait. Discrètement, elle regarda Belphegor. Non vraiment, était-ce possible ? Elle avait dormit 2000ans mais celui-ci semblait avoir été atteind d'une quelconque bénédiction de sa part. Si Apollon le verrait, il en serait lui-même surprit ! Le vendeur revint enfin avec des choses qui ressemblaient plus à des tentes qu'à des chemises. Aphrodite se permit d'approcher un peu plus du vestiaire masculin ( elle connait la pudeur tout de même ) pour voir l'essayage de plus près. Ne connaissant pas la mode des mortels, elle évitait de se prononcer. Si on lui aurait demandé son avis, elle aurait dit franchement que c'est moche et que cela donne une allure assez bizarre, pourtant le vendeur semblait content. Bah ! L'avis d'un mortel est plus intéressant dans ce cas-là, alors elle se tut, mais le visage de son compagnon disait autre chose, puis sa bouche révéla un nouveau dialecte dont elle n'avait pas connaissance. De l'anglais ça aussi ? On ne dirait pas, et ni Aphrodite ni le vendeur eurent le temps d'être perplexe car déjà Belphegor soupirait à nouveau avant de la regarder, elle plissa le nez pour lui dire qu'il y avait mieux, puis il exigea autre chose à nouveau.

Le vendeur eut un rictus puis recouvra son sourire top market en moins de deux. Il se comportait étrangement avec Belphegor mais il finit quand même par dire :


« Attendez monsieur, je vais vérifier ça tout de suite. »

En repartant, il adressa un sourire mielleux à Aphrodite qui n'y répondit pas car elle regardait Belphegor. Il semblait ennuyé le pauvre puis elle se décida à essayer :

« Voulez-vous allez ailleurs ? Moi je vais chez le. . . hum. . . pour les femmes. »

Alors qu'elle allait tourner les talons, elle se souvinnt d'une phrase courante et ajouta donc :

« Bonne chance ! Il est. . . bizarre. . . »

Il savait de qui elle parlait, pas besoin de mimiques ou de gestes pour êtres plus explicite. Laissant le mortel à ses affaires, elle se rappelait petit à petit qu'il y avait quelque chose ici qui l'appelait. . . mais qu'était-ce ? Elle croisa le vendeur qui lui sourit une seconde fois. Il n'eut droit qu'à un regard dubitatif et un vent. . . il espérait quoi le moche ? ( Alors quand on lui prête de l'attention elle se plaint, et quand elle n'en a pas elle se plaint. Faut savoir celle-là. . . )

Sa splendeur entra dans le rayon femme. Personne pour l'accueillir, premier mauvais point. Elle s'y attarda pas pourtant, occupée à regarder les robes aux plis travaillés. Cela lui rappelait sa Grèce Antique. . . les égyptiennes, les romaines et les greques adoraient le lin fin, les ceinture ajustant leur taille mais ce qui faisait tout le charme était incontestablement les plis de la robe, leur emplacement, leur taille, etc. . . Ce court moment de nostalgie passée, son regard se posa sur les bustiers. Voilà ce qui l'appelait depuis tout ce temps ! Mais de toutes les couleurs proposées, elle ne retrouvait pas celle qui lui avait plut. Elle chercha alors, déçue qu'il n'y ait toujours pas de vendeuse, et trouva l'objet de ses désirs. . . Il était fait de soie et à l'arrière était resserré par un laçage blanc, dépourvu du côté vulgaire d'être placé à l'avant. Elle trouvait qu'il allait bien avec ses yeux et ce qu'elle voulait, c'était l'essayé. Le chat sous le bras et le bustier à la main, il fallait trouver un arrangement. L'animal miaula d'un air interrogatif, mais elle ne voulait pas prendre de risque et préféra retourner auprès de Belphegor, attendant patiement qu'il finisse pour qu'il s'occupe de l'animal.
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeJeu 31 Déc - 1:51

A peine avais-je fait ma demande que déjà, le vendeur partait vérifier. Ouais, il devait vraiment être à fond sur Vénus pour m'obéir aussi facilement, pour se donner tant de mal alors que j'allais sûrement ressortir les mains vides, sans un seul achat. Alors que le vendeur filait je-ne-sais-trop-où, Vénus posa son regard sur moi, peut-être avait-elle pitié finalement, quelques remords à m'avoir amené là. Doucement, sa voix s'éleva, et je l'écoutais avec attention. Oui, j'aurai aimé aller ailleurs, je laissais le vendeur espérer un petit moment encore, je le laissais profiter de la vision de la belle dans son magasin, mais il n'aurait pas le loisir de profiter de mon argent en tout cas. En tout cas, quelque soit mon choix, la belle souhaitait se rendre dans le rayon femmes, histoire de ne pas être venue pour rien, non plus. Elle avait raison, qu'elle en profite après tout. Moi je perdais mon temps, alors, qu'elle ne fasse pas de même, elle au moins. Avant de partir toutefois, Vénus me souhaita bonne chance, complétant sa phrase en précisant qu'il était bizarre. Elle n'avait même pas besoin de ça, j'avais rapidement compris à son simple bonne chance, de qui elle parlait, et pourquoi elle disait cela. Non, bizarre n'était pas le mot, il se pensait malin, mais en réalité, il était juste affreusement prévisible. Enfin bref. Elle finit par disparaître alors que le vendeur me ramenait ses trouvailles, qui n'étaient pas très fameuses, il fallait l'avouer. Un tee-shirt long, certes, kaki, ouais, mais le tout c'était pas génial... Je sais pas trop pourquoi, son tee-shirt avait une sale gueule, oui, je voulais bien l'essayer mais bon voilà. Il y en avait un autre, mais beaucoup moins joli lui aussi, il était moins long, pas assez large enfin bref, j'aimai pas. Une fois encore, je posai mon haut, ne prenant même plus la peine d'entrer dans la cabine, j'essayais directement le tee-shirt proposé pendant que le vendeur me tapait la causette et que je lui répondais plus ou moins.

" Madame est partie au rayon femmes, semble-t-il... "
" Possible. "
" Aurait-elle vu quelque chose qui lui plait ? "
" ... Possible. "
" Madame a très bon goût, jamais elle ne trouvera meilleure marchandise dans la ville ! "
" Monsieur aussi a très bon goût, et pourtant, ça ne lui convient pas. "
" Qu... ? "

Nouveau soupir alors que je retirai le nouveau tee-shirt. Ouais, madame était occupée, c'est bien joli, j'avais saisi qu'il ne vivait plus que pour "madame" maintenant, mais là, en l'occurrence, il était avec moi, alors de un, il cessé d'être hypocrite inutilement, et de deux, il se la fermait et se contentait d'apporter la marchandise quand je lui demandais. Enfin bref, il allait être content, "madame" revenait auprès des cabines d'essayage. Un sourire illumina le visage du vendeur alors que j'enfilai mon vieux tee-shirt. Ce ne serait pas dans ce magasin que je trouverai de quoi remplacer le tee-shirt que j'avais sur le dos. D'un autre côté, j'avais de quoi faire dans ma sacoche, mais un troisième haut ne serait pas de trop, d'autant que l'autre, dans ma sacoche, était à manche longue, ce qui m'embêtait, peut-être inutilement, mais tout de même. Le chat en main, Vénus semblait attendre, et c'est alors que je me rendis compte que, même si le chat était heureux dans ses bras - encore qu'un peu agité -, il l'embarrassait si elle comptait faire des essais, et puis si elle posait le chaton, il était sûrement impossible pour ce dernier de ne pas bouger pendant un moment. Récupérant de nouveau mes affaires, je retournai alors près de Vénus, oubliant le vendeur, avec ça, et volant, en prime, le chat des mains de la belle. Bon, le félin semblait être content de bouger un peu, mais quand il se rendit compte que j'allais le garder aussi longtemps dans mes bras, que Vénus l'avait fait jusqu'à maintenant, il recommença à miauler en cherchant à bouger. Seulement, j'étais un peu moins doux que la belle, si bien que je le regardai tenter de s'échapper, et au dernier moment, je le chopais par les hanches, ou une patte, l'empêchant d'aller plus loin. C'était assez comique, le chat se rendait compte qu'il ne pouvait plus bouger, il gigotait un moment, puis finissait par s'immobiliser quelques secondes... Et ça se concluait par un tout petit miaulement qui m'incitait à le remettre en bonne position.

Son fardeau partagé, Vénus retourna du côté des femmes, avec, à ses talons, le vendeur qui vantait encore les mérites de la boutique, sans doute, mais en grec cette fois. Évidemment, il en avait fini avec moi, alors pas besoin que je le comprenne, maintenant j'étais aussi invisible que le chat. Plus lentement, et un peu plus loin, je suivais Vénus et le vendeur, au moins jusqu'à ce que le chat parvienne à s'échapper. A force d'insister, il avait réussi à me distraire et en avait profité pour filer, à ce constat, je ne pus réprimer une injure allemande. Il n'y avait plus qu'à retrouver le félin, maudit chat, maigrichon comme il était, j'allais avoir trop de mal à le chercher, un peu plus encore à le chercher discrètement. Soupirant légèrement, j'observai les pantalons entre lesquels, peut-être, le chat se trouvait. Je regardai des trucs qu'en temps normal, je n'aurai pas même remarqué, avant de le voir filer du côté des femmes, ce qui me permit de rattraper Vénus et le vendeur. La vendeuse de la caisse se faufila alors entre les rayons, avant de me passer juste devant, tout sourire, elle me parla même anglais, pour la peine.

" Vous n'avez rien trouvé ? "
" Hm ? Oh... Euh, non... "
" Navrée... J'espère que votre compagne trouvera, elle, au moins. "

Compagne ? Ah non mais pas du tout ! Alors que j'allais la rectifier, elle filait déjà vers ce qui semblait être la salle réservée au personnel. Bon, avec tout ça, elle avait réussi à me distraire et je ne savais plus où était le chat. Alors que la porte de service se refermait, j'entraperçus une boule de poils se faufiler dans le couloir, m'arrachant une espèce de soupir mêlé à un grognement. Bordel ! Il avait trouvé le moyen de se rendre là où il ne fallait pas, un seul endroit interdit dans le magasin, et ce foutu félin s'y rendait. J'adressai un bref regard à Vénus, puis au vendeur, et comme je m'y attendais, il la dévorait des yeux. La patronne au fond du magasin, s'occupait d'une autre cliente. Okay, c'était parfait, ni une ni deux, je m'engouffrai discrètement dans la pièce réservée aux personnel. Bon, il fallait retrouver la boule de poils, mais là c'était plutôt simple, il y avait un long couloir, mais dans le lot, une seule porte entrouverte, du coup je n'hésitai pas plus longtemps et je m'engouffrai directement dans la pièce. Là-dedans, il n'y avait que des cartons, tous empilés les uns sur les autres, des étagères métalliques, bref, idéal pour un chat ayant grand besoin de se défouler. Nouveau soupir alors que je faisais quelques pas dans la grande pièce, tout en cherchant le chat derrière les cartons, son miaulement me stoppa net. Je me retournai vivement, fixant les étages diverses avant de le repérer au sommet d'une pile de cartons. M'arrachant un soupir, le chat parvint tout de même à me convaincre de grimper là haut à mon tour, pour le récupérer et le garder, cette fois.

[Bon, si tu veux que ton Badboy retourne dans le magasin avec le chat, plutôt que de rester dans la réserve, je modifierai ^^]
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeLun 4 Jan - 21:00

Ce bon Belphegor avait débarassé Aphrodite du chat qui s'eita encore plus. Pauvre petite peluche déformée par la maigreur ! On ne faisait que le trimbaler et il ne pouvait pas faire ce que bon lui semble ! Elle rit un peu suite à la maladresse de Belphegor quand à tenir un animal en main, puis elle s'en alla avec un facheux détail sous la chaussure. Au début, elle ne sentit pas ce chewing-gum la dérangeant dans sa marche, mais c'était un gros chewing-gum bavard alors il commença. Oh mes dieux.

« Si je puis me permettre, madame, le bustier ira à ravir avec votre gracieuse silouhette.
- Merci, vous êtes aimable, répondit "madame", toujours sensible aux flatteries.
- Je vous assure ! Le vert est une couleur que vous porterez parfaitement !
- Je le sais voyons !
- Madame, vous. . .
- Je n'ai pas besoin d'aide pour me changer. . . »


Ils avaient traversé tout le rayon pour arrivés près des vestiaires. C'est à ce moment qu'Aphrodite remarqua l'absence du bellâtre qui l'accompagnait. Oh. . . il ne pourrait pas l'admirer. . . tant pis, elle savait très bien s'admirer et puis le vendeur. . . A vrai dire le vendeur elle voulait le transformer en carpe, mais elle s'en abstenait. Il mettait du temps à réagir à la remarque de la déesse, restant un peu interdit sur le moment. Ce qui la choquait, c'était qu'elle ne portait pas sa ceinture mais que cet humain primitif était trop attiré par elle. Ses charmes opéraient toujours habituellement, seulement ils n'agissaient jamais avec autant de force. Elle attendait que le vendeur comprenne et quand ce fut le cas, elle choisit une cabine.

Le vert. . . une si belle couleur lui rappelant là un de ses symboles : la fertilité. En parlant de fertilité, Aphrodite se rendit compte que la rose fannait. Ne voulant pas abîmer un si beau présent la belle l'effleura du bout des doigts et suite à cela la fleur recouvra de vives couleurs, ses épines, ses feuilles, des branchages, puis s'acheva en rosier.


** Comment vais-je expliquer cela ? **

Trop surprise sur le moment, elle lâcha l'arbuste fleurit, cherchant un plan. Mais quel était bête ! Elle cueillit une fleur et fit disparraître le reste presque aussi rapidement qu'il était apparut. Il fallait que la déesse de la fertilité reprenne la main ! Une perte de contrôle aussi stupide ne devrait jamais se reproduire ! Elle souffla pour destresser un peu. Aphrodite ne pensa même pas à débrasser la rose de ses épines, la replaçant dans sa chevelure d'or sans réfléchir. Elle retira sa veste avant de retirer sa chemise. La déesse ne prit pas le temps de contempler sa poitrine et essaya le bustier. Pour le moment elle n'était pas satisfaite et trouvait le mirroir trop petit,alors elle sortit de la cabine pour se faire face au mirroir principal des vestiaires féminins. Devinez qui la rejoint ! Oui Belphegor ! Ah ben non, elle aurait bien voulut. Ce n'était même pas une vendeuse en plus. Encore cet abruti.

« Madame ! Laissez-moi vous dire que vous êtes splen. . .
- Splendide ? Oui je sais.
- Votre ami doit être heureux de sortir avec vous, n'est-ce pas ?
- Mmmmh. . . vous ne m'avez pas dit que. . . commença-t-elle en ignorant la question du vendeur. Déclic et ton sceptique : que ça grossissait trop ma poitrine. . . »


Aphrodite fixa alors le vendeur dans les yeux par le biais de la glace. Déjà qu'elle avait des formes aventageuses, ce bustier ne faisait que les épaissir davantage. Et ce fichu vendeur la lorgnait trop. Trop. Trop. Un sourire en coin, Aphrodite se tourna vers lui. Il n'était pas beau et il n'était pas laid. Pas très grand aussi, son corps n'était pas celui d'un athlète ni celui d'u paresseux. Mais. . . mais. . . mais. . . c'était un mortel ! A l'audace incroyable, frôlant l'insolence suprême ! Elle détourna la tête pour faire face au véritable homme ; si elle eût été la Gorgogne, il aurait été pétrifié sur le champs, ou mort. Sentant que quelque chose n'allait pas, il regarda la déesse perplexe :

« Je vous plaît ? demanda-t-elle gentiment, malgré que son regard orageux la trahissait.
- Eh bien. .. madame. . . c'est à dire que je. . . vous. . . je suis en train de travailler. . .
- Travailler ? Mais ce n'est pas un problème. Je dois vous dire que vous êtes si. . . mignon. . . »


La belle déesse s'approchait de lui, et il n'osait pas reculait. La crainte paralysait ses membres, ce n'est pas pour déplaire à la dangereuse dame. Cela l'amusait d'ailleurs ! Avec plus de douceur qu'il n'est possible de le croire, elle pressa son doigt sur le nez du vendeur et l'appuya vers le sol, toujours plus bas, alors qu'il rapetissait et se couvrait de poils noirs. Il ne resta de cet homme qu'un tas de vêtements et un rat noir sortant sa truffe du col d'une chemise.

Elle reprit ses affaires et s'en alla aux caisses après s'être rapidement changée. Sa veste n'était pas fermée et sa chemise n'était pas bouttonnée jusqu'au col, mais elle n'avait pas le temps. La jeune femme ne s'inquiétait pas des caméras, il n'y en avait que rarement dans les cabines d'essayages. Ravie qu'une cliente fasse un achat ( Aphrodite n'avait d'ailleurs pas changé la taille du bustier ) la vendeuse lui sourit et lui souhaita une bonne journée. Quand Belphegor revint, ils prirent la route pour faire autre chose, une activité que lui choisirait cette fois. . .


[ Désolée d'avoir mis du temps >.< et des fautes aussi, mon clavier déconne un peu ]
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeMar 5 Jan - 1:22

[Pas de soucis jolie déesse =)]

Une chose était certaine, lorsque j'allais récupérer ce fichu matou, il allait le regretter sérieusement. Alors que d'habitude, j'escaladais des gouttières avec une agilité surprenante et une grâce dans le geste, bref, du professionnalisme, là, je gravissais une pile de cartons qui n'avait pas pour qualité d'être spécialement bien équilibrée. Tout ceci, alors que le chat était perché sur le plus haut carton et me regardait avec ses yeux ronds comme des billes, tout en miaulant, comme s'il ne pouvait pas descendre. Bon, après cette petite grimpette, j'avais la possibilité d'attraper le chat, ma taille me permettait de ne pas monter davantage... Enfin, elle m'aurait permis de le faire si cet abruti de matou n'avait pas pris ma grimpette pour un jeu. Soudainement il se redressa, ouvrit la gueule sans qu'aucun son n'en sorte, sans doute était-ce trop aigu, quoi qu'il en soit, il prit un peu d'élan et grimpa sur des étagères métalliques sur le rebord un peu plus loin, m'arrachant un juron allemand une fois de plus. Alors que je m'apprêtais à suivre le chat, la porte s'ouvrit davantage, me forçant à m'immobiliser sur les cartons, par chance, ceux-ci m'évitaient d'être vu. Je ne sais pas qui est entré, peut-être la serveuse, mais je ne la vis pas, en tout cas, ce n'est pas ce qui me préoccupait le plus, tel que j'étais là, ma chute n'était plus qu'une question de secondes et si elle ne se décidait pas à refermer cette porte d'ici peu, j'allais me briser un os ou deux un peu plus bas. Chanceux, peut-être à ce moment au moins, la porte se referma et je pus me redresser non sans difficulté pendant que le matou marchait sur les étagères, slalomant habilement entre les vêtements. Ce ne fut pas une insulte qui s'arracha de ma gorge, cette fois, mais un grognement alors que je redescendais aussi facilement que j'étais monté. Du bas, je pouvais voir une petite masse sombre bouger sur les étagères, et ça m'arracha un soupir, parti comme c'était là, ça allait durer longtemps.

M'a-t-il entendu ? Je ne sais trop, toujours est-il qu'alors que je pensais à ça, le chat descendait - pour le moins maladroitement - en glissant le long d'une barre de fer. Soupirant de nouveau, je m'approchai de l'animal, bloqué dans un carton, maintenant, et l'extirpai de sa prison improvisée. Je ne cherchai même pas à comprendre ce qui avait bien pu traverser sa petite tête de maso au moment où il était descendu, je m'en fichai, je me contentai juste de le prendre par la peau du cou et de le fixer en laissant échapper un " Petit con... ", oui, décidément sur bien des points, on se ressemblait. Alors que je faisais demi-tour, un déchirement sec me stoppa net sans que j'échappe le chat. Excessivement lentement, je me retournai pour constater qu'un pan de ma veste avait été sacrifié dans la bataille. J'eus grand mal à ne pas hurler contre le chat, à tenter de me convaincre que ce n'était pas de sa faute, qu'il n'avait pas voulu ça. Je pris donc une grande inspiration, et récupérai le morceau de tissus pour le glisser dans ma poche avant de retourner discrètement dans la boutique. Là était bien le problème, d'ailleurs, comment y retourner discrètement ? J'étais de retour dans le couloir quand un nouveau soupir s'échappa de ma bouche, le grand Belphegor était contraint de se foutre à genoux pour retourner discrètement dans le magasin à proprement parler. C'est donc à quatre pattes que je refis mon entrée, et sans doute parce que Vénus était en train de payer, on ne fit pas réellement attention à moi. Comme si rien ne s'était jamais passé, je me redressai donc, tenant toujours le chat de la même façon. Regardant sans vraiment y prêter attention les vêtements pour dames, je regagnai doucement la sortie quand le chat s'agita de nouveau. Cette fois-ci, hors de question qu'il s'échappe, j'étais déjà en colère parce que ma veste avait été bousillée par sa faute, si en plus, il recommençait, j'allais forcément devoir me défouler sur quelqu'un ou quelque chose. En parlant de défouloir, où était passé l'emmerdeur de première ? Le vendeur lèche-botte ? Bah, peu importe, d'un pas rapide, je revins vers Vénus qui, contrairement à moi, semblait avoir trouver son bonheur.

Étonnant, maintenant qu'on était sorti, je pouvais l'observer de nouveau, et elle était plus négligée qu'à son entrée, on va dire. Naturellement, elle avait toujours la classe, mais sa chemise n'était pas entièrement boutonnée, et sa veste n'était pas fermée, un peu comme si elle avait été forcée de se dépêcher au dernier moment... Bah ! Peu importe, je profitai de l'air libre pour balancer littéralement le chat au sol, évidemment, celui-ci retomba sur ses pattes et alla se frotter aux jambes de Vénus. C'est ça, ouais, toi aussi tu n'es qu'un lèche-botte. C'était limite s'il ne se plaignait pas aux pieds de sa maîtresse que j'étais brutal avec lui. Ignorant rapidement le félin, je m'étirai en observant les alentours, où comptait-elle m'emmener maintenant ? Alors qu'on marchait un peu au hasard, mon regard se heurta à une bijouterie, me stoppant net. Je ne pouvais pas louper cette occasion de vendre maintenant le collier que j'avais pris à celui qui m'avait amené là, qui sait où je finirais après ? Mais bon, autant prévenir tout de suite Vénus, histoire qu'elle ne se fasse pas d'idées... Ça m'était arrivé une fois, j'étais avec une amie, une simple amie, au moins à mes yeux, et j'avais besoin de revendre le pactole accumulé la veille, et quand je lui ai proposé d'aller dans une bijouterie, elle s'est jetée dans mes bras en me hurlant "Oui" dans les tympans... Bon, c'était un oui qui partait du cœur, raison pour laquelle j'ai pas gueulé, je lui en ai un peu plus voulu lorsqu'elle m'a foutu une baffe quand elle a vu que ce n'était absolument pas pour elle que je me rendais dans cette bijouterie... Enfin bon sur le coup je n'avais pas trop compris pourquoi elle avait été aussi excessive, on ne sortait même pas ensemble, quand bien même ce serait le cas, j'étais plutôt du genre à offrir un de mes objets volés, histoire de réserver l'argent pour les occasions que j'estimais plus importantes.

" Vénus ? On pourrait aller dans la bijouterie ? J'ai un truc à revendre... "

Lorsque la belle donna son accord, je filai jusqu'à la boutique, plutôt banale, ce que j'aurai qualifié de "normal", et j'avais besoin de normalité après avoir trainé dans un café et une boutique chic. Le vendeur m'accueillit pour le moins naturellement, un simple sourire aux lèvres, pas très excessif, pas faux, pile comme je l'aimais. Bref, je lui montrai le bijou, et soudainement, je le vis sous un autre œil, vu le prix qu'il m'en donnait. Cherchant à rester calme, je prenais le temps d'argumenter, cherchant à comprendre l'origine d'un prix aussi bas. La discussion sembla sans doute extrêmement longue pour Vénus, m'accompagnant, mais j'avais un prix en tête, et tant qu'il n'irait pas jusque là, je ne sortirais pas, borné comme j'étais. Bref, après une vingtaine de minutes peut-être, il me proposa plus que j'espérais, satisfait, je me contentais d'accepter en le gratifiant d'un sourire. Voilà une bonne chose de faite, une fois l'argent récupéré et le collier délivré, je ressortais de la boutique en m'étirant de nouveau, tout sourire. Bien, maintenant que je n'avais plus rien à faire, j'étais à l'entière disposition de Vénus, lui adressant le plus beau de mes sourires, mon ton se fit un peu plus bas que d'habitude, ajoutant un brin de sensualité à mon charme déjà écrasant.

" Pardon pour tout ce temps passé là... Je suis maintenant à votre entière disposition, et ferai ce que vous voulez de moi, Princesse. "
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeSam 9 Jan - 20:29

Si il y avait une chose dont Aphrodite était certaine, c'était que le chat appréciait énormément sa compagnie. A peine les trois compagnons sortis, Belphegor lâcha sans aucun tact le félin maigrelet. Pauvre petit minou. . . il aurait put se rompre les os ! A voir cette scène on croirait que le bel homme aux airs angéliques désirait s'en débrasser. Le chat eut une action réciproque aux sentiments de son maître de fortune : sans attendre, il retourna câliner Aphrodite, qui le caressa un peu avant de reprendre la marche. Cette fois, le chat dégourdit ses pattes, surprenan quelques passants et jouant à la chasse aux papillons. Il vivait enfin sa vie de félin urbain, loin de l'organisation des cafés et des magasins !

La chaleur de ce jour avait favorisé la pollution. Une déesse de endormie depuis 2000ans pouvaient mieux la sentir. De temps à autres elle se mettait à tousser et éternuer, de nouveaux évènements pour elle, mais il semblerait qu'elle s'y soit habituée car aujourd'hui elle n'avait pas trop réagit. Ce qui l'embêtait le plus était la faculté de respirer affaiblie par cet air lourd environnant dans la ville. . . Elle pensait qu'elle devrait peut-être retourner à l'école pour en apprendre plus, mais ce serait étrange. Elle ignorait que Belphegor avait déjà rencontrer sa soeur adorée, la sage Athéna. Si elle l'aurait su, sa colère divine ne se serait pas abattue sur ce mortel, mais elle n'aurait jamais cherché à nouer des liens avec lui. A moins qu'elle n'ai eu l'idée de demander de l'aide. Avant que les deux jeunes ne s'arrêtent, Aphrodite se demandait comment elle pourrait obtenir du soutient sans trop attirer la curiosité. Belphegor lui demanda quelque chose, elle comprit plus ou moins et le suivit. La belle n'avait pas pensé un seul instant à recevoir quelque chose ( les offrandes ne se font plus depuis longtemps ! ) mais elle envisageait de s'offrir quelque chose.

L'argent. . . un outil si utile dans ce monde nouveau ! Elle n'était jamais à cours ou bien ? La jeune déesse ne se posait pas de questions car les cartes qu'on lui avait refilées n'étaient pas toutes à son nom. On lui en avait offerte une spécialement pour qu'elle s'achète des vêtements et il faut dire qu'elle était gâtée. Ce qui la faisait rêver c'était le mot podium. . .


« A cette allure là, tu vas pas tarder à monter ! lui avait dit son agent.
- Monter où ? répliqua bêtement Vénus.
- Mais sur le podium, bien sûr !
- Ah oui ! J'avait mal compris ! »


Pour ne pas avoir l'air plus débile, la jeune femme n'en demanda pas davantage, seulement suite à ses recherches, elle était pressée de défiler. Elle se représentait parfaitement couverte de regards, présentée dans un éclat de magnificence absolue.

Au tour d'Aphrodite d'être étonnée ; depuis son réveil, elle n'avait pas pénétré un endroit aussi modeste. Qui aurait cru qu'elle ne s'en plaindrait pas ? Il était rare qu'elle se sente aussi détendue quelque part. On dit que les gens ont une influence sur soit, que inconsciement on ressentait leur attitude. Elle comprit cela une fois dans cette bijouterie simplette et mignone, bien rangé mais avec un fouillit derrière le comptoir. Comment pouvait-on définir cela ? Déshabituée à cette normalité, Aphrodite en perdait son latin ( haha ). Loin de s'ennuyer, elle délaissa le beau mortel et le petit vendeur pour observer les joialleries et bijoux. Le chat voulait sûrement toucher ces babioles brillantes car il se débattait pour les approcher. L'ouvrage des mailles, les pierres finement taillées ainsi que l'originalité et les formes étaient plaisants à voir. Il y avait une telle variété de bijoux que cela était à en perdre la tête. . .

Songeuse, Aphrodite se rappela de sa ceinture, forgée avec amour par son époux - ex mari ? - ses tour de cou et ses roses dorées qu'elle posait dans ses cheveux. Là, elle se contentait de robes de luxes et de bjoux communs aux mortels ! Une envie de revendiquer sa divinité la reprit. Aphrodite n'écoutait pas son côté le plus profond, Ourania, plus douce que douce, également plus sage. . . Il arrivait à la déesse de se demander si on l'aimerait plus si elle n'adoptait qu'une partie de ses attributs, seulement son orgueil l'en empêchait. Elle devrait alors rester fidèle à Héphaïstos, devenir plus discrète et accepter d'être moins aimée. Désirant oublié un peu ses pensées négatives elle lut un peu plus le dictionnaire, achevant le plus important Belphegor mit fin à son apprentissage. Il semblait satisfait et cela suffit à remonter son moral un cour instant. Elle salua le vendeur puis dès qu'ils eurent mis les pieds dehors, le bellâtre fut plus séduisant par son sourire et sa déclaration. Il l'avait appelée princesse. La déesse fit mine de réfléchir, en déposant le félin au sol. En réalité, elle cherchait ses mots, pour une fois elle voulait ne pas manquer de tact et surtout. . . retenir ses émotions. Comme la représentante du sentiment le plus fort se forçait à ne pas montrer son propre coeur ? Un sourire un peu triste vint à ses lèvres pour qu'ensuite elle avoue, sans vérifier si quelqu'un était présent aux alentours :


« Je ne suis pas une princesse. En réalité. . . cela semble absurde pour les ignorants tels que toi. Elle fit une pause sur cette réplique dépourvue de morqueries et reprit : Tu es beau, sans cela je ne t'aurais pas permit de m'adresser la parole. Tu ne comprends peut-être pas mais. . . »

Voilà, ça commençait. Comme chaque fois qu'elle voulait ouvrir la vanne de l'expression, les sentiments se dépêchaient de sortir. La solitude, l'incompréhension, le besoin d'affection, l'éloignement des siens. . . tout cela à cause d'une seule raison : son statut. Les larmes lui montaient doucement aux yeux, pour la première elle baissa la tête afin d'éviter un regard. Celui d'un inconnu qui l'écoutait hébété peut-être, seulement quel bel inconnu !

« . . . mais il fallait bien que je t'en dise plus sur moi. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quoique ce soit, alors prends ceci, si un jour tu es en danger pense à moi. »

Il y avait encore quelques fautes dans son anglais, pas très grossière donc ce qu'elle disait était compréhensible. Du moins, si on retire le côté trop énigmatique. Elle retira une de ses bagues sertie d'un rubis taillé. L'objet se transforma en chevalière en or surmontée d'un rubis poli. Aphrodite avait relevé la tête, ses yeux étaient à peine rougis, et elle tendait la main pour que Belphegor puisse récupérer le don de la déesse.
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeDim 10 Jan - 1:11

Je ne sais trop si c'est ma phrase qui la fit ainsi réagir, toujours est-il que la belle Vénus semblait bien songeuse depuis un petit moment. Elle déposa le chat au sol, bien plus délicatement que j'avais pu le faire, et finit par sourire tristement, ce qui m'arracha un regard soucieux. Tout allait bien jusqu'à maintenant, qu'est-ce qui la prenait tout à coup ? J'avais horreur de ça, quand tout va bien, brutalement on pense à un truc triste, un souvenir désagréable et voilà que ça nous fout le moral en l'air, le sourire avec. Je ne voulais pas que ça fasse la même chose à la belle, après tout, elle était bien plus jolie encore avec un sourire étirant ses lèvres. Le début de sa phrase me rassura un peu, si c'était le "Princesse" qui l'avait mis dans cet état là, alors je ferais sans, ce n'était qu'un détail, à dire vrai je l'avais appelé ainsi plutôt parce qu'elle avait une vie, semble-t-il, assez aisée, pas mal d'argent, des goûts de luxe et aussi parce que c'était un des surnoms que je donnais aux belles femmes, tout simplement. Pourtant elle poursuivit, et la suite de sa phrase eut pour effet de me déplaire, grandement. Comment pouvait-elle dire de moi que j'étais un ignorant ? Qu'en savait-elle ? Et qu'est-ce qui était censé être absurde ? Punaise, soudainement j'avais beaucoup de mal à comprendre Vénus, non pas parce qu'elle s'exprimait mal en anglais, c'était tout à fait compréhensible, mais les phrases qu'elle énonçait n'avaient aucun sens, elles n'étaient pas finies ou pas commencées, enfin bref, il en manquait une partie, quoi. Si cet "ignorant" m'avait refroidi dans mes ardeurs, la suite des évènements changea mon humeur.

Commençait-elle à me connaître ? Savait-elle qu'en me flattant, en flattant mon égo déjà sur-dimensionné, je serais capable de presque tout lui pardonner ? Oh j'étais conscient que c'était totalement enfantin, mais bon... Et même si je le savais, je préférais entendre "Tu es beau" que "les ignorants tels que toi". D'ailleurs selon elle, si je n'avais pas été si beau, elle ne m'aurait pas autorisé à lui adresser la parole. Bah, ce n'était pas grand chose, elle avait une haute-estime d'elle-même et était un brin superficielle peut-être, on était dans le même panier alors je ne vois pas en quoi cela me dérangerait. Puis elle recommença, je n'étais pas censé comprendre, blablabla... D'un autre côté, elle n'avait pas tort, je ne comprenais pas grand chose pour la simple et bonne raison qu'elle ne se donnait pas la peine d'expliquer complètement ses pensées. Un peu plus et elle allait me donner une migraine infernale, même si j'étais abonné à ce genre de désagrément, je ne m'y habituais jamais. Une nouvelle fois elle se coupa, et en plein milieu d'une phrase qui plus est. Vénus baissa un instant la tête, et c'est donc les yeux rivés au sol qu'elle reprit la parole. Non seulement ce qu'elle me disait était bizarre, mais en plus, la façon qu'elle avait d'agir n'était pas mieux, un peu comme si on avait changé ma Vénus pendant que j'avais le dos tourné. Sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, elle me fit sourire. Oui parce qu'elle finit par conclure qu'elle se devait de m'en dire plus à son sujet, sauf que depuis le début, je n'avais rien appris de nouveau. Si, qu'elle me trouvait à son goût, mais ça ce n'était pas surprenant et je n'en avais pas même douté l'espace d'un instant. La suite était toutefois plus touchante, et bien plus compréhensible que le reste.

C'était assez mignon, elle ne voulait pas qu'il m'arrive de pépins - si seulement elle savait à qui elle avait affaire -, par conséquent, elle voulait m'offrir un cadeau... Et voilà que ça recommençait, c'était quoi le rapport entre ne pas vouloir que j'ai de problèmes et m'offrir un cadeau ? Un portable ? Oui mais pourquoi devais-je "penser" à elle si j'étais en danger ? Vénus retira alors l'une de ses belles bagues, et c'est à cet instant que mon cauchemar repris, les tours de passe-passe avec. Sous mes yeux, sa bague changea de forme, elle prit un aspect plus masculin avant de se transformer en une sublime chevalière en or. Merde, est-ce qu'elle aussi, elle serait une déesse, comme Athéna ? Ce tour de magie, c'était un peu plus simple que le coup des éclairs, mais quand même, j'avais vu la matière changer de forme sous mes yeux. Lentement, Vénus redressa la tête vers moi, ses yeux étaient anormalement rouges ce qui me ramena dans le même état qu'en début de conversation. J'étais de nouveau inquiet pour elle, qu'avait-elle à la fin ? Pourquoi avait-elle ainsi changé de ton avec moi, pourquoi être à la fois si formelle et mystérieuse soudainement ? En quoi pouvait-elle être inquiète à mon propos ? Était-ce tout simplement sa façon de me demander de prolonger l'après-midi ? Qu'importe, quoi qu'il en soit, je n'aimais pas la voir comme ça, c'était beaucoup moins marrant et je prenais moins de plaisir à me balader en sa compagnie. Je fis une légère moue à cet instant avant de récupérer la chevalière qu'elle me tendait, et pour la peine je l'enfilai immédiatement à mon majeur droit.

" 'Te fais pas de soucis pour moi, ma belle. "

Je lui adressai alors un sourire dans le but de la réconforter avant de l'enlacer, la prenant simplement dans mes bras. En faisant cela, mon but n'était pas d'en profiter, je voulais vraiment la rassurer, qu'elle ne pleure pas et qu'elle ne se fasse pas plus de soucis pour moi, j'étais un grand garçon débrouillard après tout... Mais même avec ça, j'étais forcé de constater que c'était bien agréable que de l'enlacer. Par rapport à moi, elle était plus petite, j'avais une main sur son épaule et l'autre entre ses omoplates, appuyant légèrement sur ses cheveux sans trop exagérer, après tout je ne voulais pas les lui tirer. Sa chevelure était douce, et elle sentait extrêmement bon, une odeur fraîche et délicate qui était excessivement agréable. Finalement je me reculai, glissant mes mains dans mes poches en l'observant. J'espérais l'avoir réconforter un minimum, mais il y avait quand même quelques petits détails qui me perturbaient, notamment ses paroles confuses et le coup de la bague. Je regardai un instant aux alentours puis reportai mon attention sur la belle, prenant un air plus sérieux.

" Vénus... Qui es-tu vraiment ? "

Pour savoir qui elle était vraiment, j'étais prêt à tout, la suivre où qu'elle aille, attendre plusieurs jours s'il le fallait, quoi qu'il en soit, je chercherais à lui arracher des paroles plus claires que ce à quoi j'avais eu droit jusqu'à présent. D'ailleurs on ne pouvait pas vraiment dire que c'était bien utile, autant dire que je lui plaisais et qu'elle avait peur pour moi, j'en aurait appris tout autant et elle aurait gaspillé bien moins de salive. Quoi qu'il en soit, le coup de penser à elle alors que j'étais en danger m'interpelait. Je me demandais si ça marchait vraiment ou si ce n'était que des foutaises, si elle voulait juste m'attirer dans ses filets, si ce n'est plus. D'ailleurs c'était à se demander qui était dans le filet de qui...
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeLun 25 Jan - 22:52

HJ : excuse-moi, étant donné que j'ai moins de temps qu'avant je préfère qu'on clôture^^"

Le beau mortel s'était parré du bijou qu'elle lui avait offert, sans connaître le réel pouvoir de cette chevalière. Qu'il était crédule ! Et cette naïveté le rendait si attachant ! Et pourtant, c'était peut-être un des seuls moyens de le sauver du carnage probable qui serait fait aux humains ! Lorsque tout les dieux de l'ombre auront achevé leur armée, il n'y aurait aucune pitié pour les mortels, même ceu qui ressemblent aux immortels, donc Belphegor pourrait bien mourir et finir dans le Hadès. . . Et cela, elle ne le voulait pas ! Elle l'en empêcherait, quitte à attirer la fureur des siens contre elle !

Sans qu'Aphrodite ne s'y attende, le bellâtre la prit dans ses bras. . . comme c'est rassurant, d'être dans les bras d'un homme ! La déesse aurait put y demeurer longtemps, et Belphegor sentait si bon. . . une odeur famillière, très famillière, trop même. Enfin, elle n'y pensait plus, se blottissant un peu plus contre l'homme fort qui l'enlaçait, car elle, elle ne se gênait pas pour en profiter. Ce fut la fin, il fallait bien que ça s'arrête. Les immortels ont plus de temps, l'éternité leur a apprit à mieux savourer les instants les plus appréciables, alors que les hommes finissent par mourir un jour. Belphegor se défit sans brutalité de la douce aphrodite, qui devait parraître extrêmement faible dans ces moments là. Le sourire qu'il lui avait fait avant lui rappela la fois où elle s'était rendue, éplorée, aurprès de son père. Secrètement, Zeus avait sourit de voir sa fille surnomée déesse du rire avec les joues pleines de larmes, finalement il lui avait accorder son désir car il est trop dur de refuser quoique soit à la belle jeune femme, plus encore lorsqu'elle pleure. Elle n'abusait pourtant pas de cela, car elle en était inconsciente, le fait qu'elle ait toujours ce qu'elle veut lui faisait même oublier que certaines cisconstances étaient plus propices à ses exigeances.

Voilà que beau ténébreux désirait savoir qui elle était. Elle n'y répondit et revint vers lui, mais pas pour le serrer cette fois. Elle s'appuya de ses mains sur les épaules de Belphegor, se hissa sur la pointe des pieds et s'approcha de son visage comme pour l'embrasser. Le parfum, c'était de là qu'il venait. De sa bouche. Et pas n'importe qu'elle parfum ! Attention ! C'était le parfum d'une déesse, elle en était sûre ! Qui pourrait porter sur les bouches le parfums du Nectur divin, dites-moi ? Elle s'éloigna de lui, mais comme ce n'était pas Aphrodite, spécialiste des scandales en tout genre, il n'y eut pas de scènes de jalousie.


« Une de mes soeurs t'as embrassé ? »

Aphrodite n'attendit pas de réponses, mais si elle aurait su qu'il s'agissait d'Athéna, elle aurait organisé une fête magnifique ! Sa vierge de soeur aurait enfin succombé à l'Amour ! Ignorant cela, ignorant aussi dans quelles circonstances Athéna avait "succomber", il n'y aurait donc pas de fête. A la place de chercher à en savoir plus, la déesse dit :

« Ce n'est pourtant pas compliqué de le deviner. . . »

Heureusement, il parlait à Ourania, qui s'était éveillée, car si Aphrodite se serait pronnoncée à sa place, elle n'aurait pas hésité à se montrer sous sa véritable forme et à faire sa belle, comme elle sait si bien le faire ! Alors qu'elle allait révéler son nom et ses attributs, la jeune femme sursauta. Un cri de colère retentit dans oreilles, fort ses et puissant, inégalable. . . Elle le reconnut : 1000 hommes auraient pu crier en même temps qu'elle aurait su le discerner.

« As-tu pu l'entendre ? demanda-t-elle à Belphegor. »

Bien qu'il soit loin, le cri d'Arès avait put parvenir à la déesse. Elle s'inquiéta pour son amant, se demandant ce qu'il était devenu. Elle fut toute honteuse d'avoir désiré ce mortel, devenu si insignifiant maintenant ! Comment avait-elle put alors que celui qu'elle aime temps souffre peut-être à cet instant ? Elle avait rit et partagé un bon moment avec ce bellâtre dépourvu d'éternité, elle était même contente ! Voilà qu'à présent, Aphrodite s'en voulait énormément d'être heureuse sans lui et n'eût qu'une envie : retrouver Arès. . .

« Il doit être si seul ! se dit-elle plus pour elle que pour son interlocuteur. Belphegor, fais attention à toi et surtout, évite de contrarier les immortels ! Maintenant, je t'aime trop pour te laisser mourir sans souffrir. . . »

Elle se hissa sur la pointe des pieds pour l'embrasser cette fois, sur la joue, puis elle se résolut à quitter l'un des plus beau mortel qu'elle ait jamais vu, arrêtant un taxi. Le chat, qui allait se frotter contre elle, fut un moment sur ses talons, avant de retourner vers Belphegor. Ce n'est pas sans regrets qu'elle s'en était allée, au fond d'Aphrodite demeurait l'espoir qu'il soit prudent et que sa vie soit sans encombre, sans aucun tourments divins.
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MessageSujet: Re: Un moment entre une déesse et un beau ténébreux   Un moment entre une déesse et un beau ténébreux Icon_minitimeMar 26 Jan - 16:51

Peu de temps après avoir posé ma question la concernant, Vénus s'approchait de nouveau. Je venais tout juste de l'enlacer, et elle semblait en redemander. Mouais, je pouvais le comprendre aisément, après tout ce n'est pas tous les jours qu'un être frôlant la perfection vous enlace aussi simplement, mais si elle pensait que j'allais oublier ma question pour autant, la belle se trompait. Ses mains se posèrent une à une sur mes épaules et elle se hissa sur la pointe des pieds, approchant son visage du mien sans que je n'ose broncher. La douce étreinte aurait-elle réveillé quelques instincts en elle ? Pas vraiment, ses lèvres avaient beau être proches des miennes, elles ne bougeaient maintenant plus. Le spectacle devait être assez comique de loin, et puis je devais faire des envieux, ce dont j'étais extrêmement fier, tout naturellement. Qu'importe ce qu'elle veuille faire, j'avais pour principe de rester tranquille au moins lorsque je n'avais pas nécessairement d'idées en tête. Alors que je songeais à mes divers modes de fonctionnement, sa voix m'interpela alors qu'elle avait repris sa posture normale, m'observant simplement. Comment ça, une de ses sœurs m'avait embrassé ? Premièrement, je venais d'apprendre qu'elle avait des frangines, donc, et deuxièmement, comment pouvait-elle savoir que j'avais éventuellement posé mes lèvres sur celles d'une autre ? D'un autre côté, il était plutôt aisé de faire le tour des baisers que j'avais offert jusqu'à maintenant. Puisque je ne m'étais encore posé nulle part et que je n'avais pour l'instant, aucunement éprouvé le besoin de m'enticher d'une donzelle, je n'avais pas embrassé de nombreuses filles depuis que j'étais arrivé là, et par conséquent, la dernière en date se trouvait être Athéna.

Ce souvenir me revenant en mémoire, la machine infernale qui me servait de cerveau se remit en route excessivement rapidement. Tout comme Athéna, elle savait faire quelques tours de passe-passe comme j'aimais si bien à les qualifier, déjà la simple idée qu'elle soit déesse m'avait effleuré l'esprit même si j'aimais à ne pas trop y penser. Pourtant la bague s'était bel et bien transformée sous mes yeux, et puis comment avait-elle pu savoir pour le baiser ? Elle m'avait bien demandé si l'une de ses sœurs m'avait embrassé, et lorsqu'on parlait des sœurs d'Athéna, principalement, je voyais Artémis et Aphrodite... Vu le canon que j'avais sous les yeux - loin de moi la simple idée de penser qu'Artémis était laide -, le choix me paraissait plutôt aisé à faire. Et puis, il y avait d'autres indices, quelques subtilités que j'avais remarqué sans y prêter plus d'attention, le fait qu'elle se nomme soi-disait Vénus Miller, cela m'avait fait penser à la Vénus de Milo et ce détail m'avait amené à penser à Aphrodite un instant... A cela, ajoutons que la belle était un tantinet superficielle. Merde, j'étais vraiment con de ne pas avoir fait le rapprochement plus tôt. Quelque part, le fait qu'elle ait réussi à cacher son identité si longtemps - même si finalement, ce n'était que l'espace d'un après-midi -, me piquait dans ma fierté, et je n'aimais pas vraiment ça. Il fallait quand même avouer que j'étais un boss, ou assez malchanceux, je ne sais trop. Voilà qu'en quelques jours, je rencontrais deux femmes pour le moins splendides, et il s'avérait que ces deux mêmes créatures n'était autre que des divinités.
Bravo Belphegor.

Je pouvais bien les remercier, tiens, autant Athéna s'était dévoilée pour le moins rapidement, autant Aphrodite avait gardé le plaisir du mystère. Grâce à elles deux, mais plus particulièrement à la dernière, j'allais devenir paranoïaque... A chaque jolie créature passant sous mes yeux, la question fatidique "Est-elle une déesse ?" me viendrait à l'esprit. Oh... Une minute, si elle était Aphrodite... Non, décidément, je devrais la remercier doublement, non seulement elle m'attirait la paranoïa, mais en plus, j'allais avoir un lourdaud de guerrier sur le dos : génial. Bon, voyons le côté positif : il allait y avoir un peu d'action dans ma petite vie monotone. J'étais vraiment un aimant à embrouilles ; et ce, pour mon plus grand plaisir. La voix de la belle me sortit de nouveau de mes songes, mais elle aurait pu s'abstenir puisque quelque part, elle se moquait. Non, en effet, il n'était pas compliqué de le deviner, et j'avais encore du mal à comprendre comment j'avais fait pour ne pas m'en rendre compte plus tôt, mais c'était du passé maintenant, inutile de s'attarder là-dessus. Mon regard de braise s'était reposé sur elle, et c'est non sans un certain étonnement que je la vis sursauter : quoi encore ? Arès était dans mon dos ? De nouveau, elle reprit la parole, parlant de je-ne-sais-quoi. Entendre quoi ? Ça y est, pourquoi toutes les déesses que j'étais amené à fréquenter passaient systématiquement par la case "Incompréhension & Bizarreries" ? D'abord Athéna avec son vocabulaire et sa grammaire légèrement pesant, et maintenant Aphrodite - qui jusqu'à maintenant, était normale -, qui se mettait à nous la faire Jeanne d'Arc. Le pire, c'est que sa crise de folie passagère n'était pas terminée, presque paniquée, elle poursuivit en m'annonçant qu'il - qui ça ? - devait être seul, trop seul apparemment. Elle enchaîna rapidement, me parlant plus directement bien qu'un peu pressée, soudainement, semble-t-il.

Je trouvais dans ses paroles une certaine ressemblance à ce qu'avait pu me dire Athéna il y a de cela un petit moment déjà. C'était lassant, pourquoi l'une comme l'autre me recommandait d'éviter de contrarier les immortels ? A la limite, Athéna je voulais bien la croire, mais Aphrodite, après ce qu'elle venait tout juste de faire, c'était, comme qui dirait, l'hôpital qui se fout de la charité. Enfin, tout dépendait de comment qualifier l'après-midi, ce pouvait être une simple ballade... Même si j'avais été contraint de poser mon haut devant elle et de me dévoiler un peu. Ouais... Est-ce que c'était le genre de truc susceptible d'attiser la colère d'Arès ?... Connaissant l'oiseau, sûrement. Moralité, elle était indirectement la source d'ennuis futurs, mais elle me demandait de faire attention à moi... La belle avait le sens de l'humour. Je préférais ne pas m'attarder sur la suite de sa phrase, cette histoire de "je t'aime trop pour te laisser mourir sans souffrir" ça avait un côté... A la fois provocateur, et également au-delà, un peu comme si elle se donnait le beau rôle, comme si les souffrances qui seraient les miennes, peut-être suite à son passage, ne seraient pas vraiment de sa faute, pas directement en tout cas. Ce genre de phrases, ça m'amusait... Je les gardais précieusement en mémoire. Et si je n'ai pas éclaté immédiatement de rire, c'est simplement parce qu'elle a déposé un baiser sur ma joue avant de filer rapidement et de se réfugier dans un taxi. Alors que la voiture disparaissait déjà, le chat revenait vers moi... Oui, malheureusement, il était encore là, lui, mais bon au pire, ça me ferait de la compagnie. C'est en voyant le chat que je repensai aux paroles de la belle, et sans que je ne parvienne à le contrôler, je fus pris d'un fou rire au beau milieu de la place. Pour changer, j'attirais les regards sur moi, mais qu'importe. Deux bonnes minutes plus tard, alors que mon ventre me faisait un mal de chien, je reprenais lentement mon souffle en essuyant les larmes qui perlaient au coin de mes yeux. Oui, vraiment, elle avait le sens de l'humour.
Un léger soupir s'extirpa de mes lèvres tandis que je tournais les talons, suivi par le chat. Je ne savais pas encore vraiment où aller, une chose était certaine, ce qui allait venir aurait au moins le mérite d'être amusant. La main gauche dans la poche, l'autre à l'air libre, je marchais sans savoir où j'allais tandis que, inconsciemment, mon pouce faisait tourner la chevalière autour de mon doigt. Ce n'est non pas sans un léger sourire, qu'un murmure à ma propre adresse s'échappa de mes lèvres tandis que je bifurquais dans ce qu'on pourrait qualifier d'une rue peu fréquentable.

" Il y a du nouveau... Il va falloir qu'on discute, Athéna... "
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