Eros, Dieu de l'Amour

°Carte d'identité

Nom(s) :
Prénoms(s) : Eros.
Surnom(s) :
Âge : 20 ans en apparence.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Thème musical ? Thème d'Eros
Une citation ? /


°Journal personnel

Physique :
Que dire d'Eros ? Les peintures, mythes ou encore légendes parlant de lui, dépeignent un caractère non moins réel de cet être, le seul reproche qu'on pourrait leur faire, concernerait le physique. Non, Eros n'a pas le physique d'un enfant, il est plus proche du jeune homme. Vif, élégant, grand, svelte, beau et surtout immortel. Possédant de belles ailes blanches, Eros a des airs de dieu parfait, avec sa peau pâle, sa silhouette élancée, ses lèvres finement dessinées, à peine plus teintées que sa peau d'albâtre, ses longs cheveux blonds, fins et souples qui sont souvent noués en une queue de cheval, reliés par un ruban. Ses mèches blondes retombent sur son visage insensible au temps, mais jamais ils ne viennent cacher ses beaux yeux d'un gris-bleuté splendide. Le jeune dieu porte toujours des tenues distinguées, il ne supporte pas la mode humaine de ce temps : pantalons larges descendant aux genoux et tee-shirts amples ne font pas partis de sa garde-robe. Eros est plutôt tout le contraire, en dépit de ce qu'il est par sa nature, le jeune dieu reste sobre, toutes ses tenues moulent son corps, dévoilant des épaules légèrement carrées, un torse quelque peu marqué mais sans plus, des hanches étroites et de longues jambes. En effet, il semble difficile de dire que Eros est d'un gabarit impressionnant, il n'a toutefois pas besoin de cela pour être redouté.

Caractère :
Fils de Vénus, déesse de l'Amour et de la beauté et d'Arès, l'enfant à la réputation de "dompter l'intelligence et la sagesse", mais il est également redouté des dieux. En effet, Eros à un pouvoir auquel rien ni personne ne peut résister, et espiègle comme il est, il n'hésite pas à profiter de sa situation. N'allez toutefois pas croire que celui qu'on nomme Amour est insupportable. Il aime simplement s'amuser, et sur ce point là, on comprend davantage les représentations artistiques de Cupidon sous les traits d'un enfant aux airs farceurs. Eros en temps normal et Eros avec Psyché, sa Psyché, est loin d'être le même. Il ne faudrait pas aller jusqu'à dire que les deux s'opposent, mais lorsque sa femme est concernée, alors le jeune dieu n'hésite pas un seul instant et obéit simplement à ses désirs, qu'importe ce qu'elle peut bien lui demander, il en est éperdument amoureux et ne voit, en conséquence, plus qu'elle. Docile, aimant, affreusement tendre, tel est Eros en compagnie de sa belle. En dehors de cela, il est moins sage. En effet, il est aisé pour lui de manipuler les gens, avec ses flèches, il a en quelque sorte, tous les pouvoirs, que ce soit sur sa mère, son père ou même le grand Jupiter. Même si de temps à autre il se sert de son pouvoir à des fins plus ou moins respectables, on ne peut pas dire qu'Eros est cruel, le simple fait de faire tomber un être amoureux d'un autre ne peut pas être un crime alors même qu'il marierait une belle jeune femme à un vieillard pouilleux, sans un sous, en un mot : "le dernier des hommes, le plus abject"...

Histoire :
Souvent représenté avec un arc et un carquois contenant des flèches d'argent, Eros - ou Cupidon - et principalement connu pour être le beau et jeune dieu qui tomba amoureux de la belle Psyché, ou encore le gamin facétieux qui blesse sans distinction, les dieux et les hommes avec ses flèches, les rendant amoureux. Son histoire est en effet peu commune, encore que face à celle de certains autres dieux, elle passerait presque pour naturelle. Eros se vit un jour convoqué par sa mère, la belle et célèbre Vénus. Celle-ci était dans tout ses états et conjurait son fils, au nom des liens qui les unissaient, de châtier une beauté humaine du nom de Psyché. En effet, de par sa beauté, la simple et vulgaire humaine semblait déesse aux yeux des Hommes si bien qu'ils la pensaient être la nouvelle Vénus, descendue parmi eux. Naturellement, ce fut un véritable affront pour la vraie déesse qui voyait ses fidèles la quitter au profit de cette pseudo-déesse. Ses temples se vidaient, bref, la Vénus, la seule, l'unique, n'avait plus grande importance si bien que cette dernière demanda à son fils de la venger en faisant en sorte que la belle "s'éprenne d'un ardent amour pour le dernier des hommes, un homme que, dans son rang, son patrimoine, et sa personne même, la fortune ait maudit, si abject, en un mot que, dans le monde entier, il ne trouve pas son pareil en misère". Ses paroles avaient marqué le jeune dieu, peut-être autant que la beauté enchanteresse de l'humaine.
A terme, victime de sa beauté, la belle avait été abandonnée sur un rocher pour se faire dévorer, mais c'est à cet instant que Eros et plusieurs de ses amis intervinrent. Zephyr amena l'humaine à une maison splendide : la demeure de son futur mari. Au milieu d'un bois, près d'une source, reposait une demeure royale bâtie par un art divin. Les plafonds aux motifs magnifiques étaient soutenus par des colonnes en or, les parois, revêtues toutes d'argent ciselé, offraient aux regards, dès qu'on entrait, des bêtes sauvages et d'autres animaux. Quant aux pavements, des pierres précieuses taillées menu y opposaient leurs couleurs en formant des dessins variés. Une maison luxueuse qui semblait sans fin tant elle était grande, les pièces y étaient spacieuses, tout était fait de telle sorte qu'un humain, en l'occurrence une humaine, ne puisse qu'être émerveillé devant semblable spectacle. Des serviteurs invisibles se trouvaient dans cette même demeure et avaient pour ordre d'obéir à Psyché, de faire en sorte qu'elle soit heureuse en cette demeure de telle sorte qu'elle ne veuille plus jamais la quitter.
Ce n'est qu'à la tombée de la nuit que Eros vint à son chevet, s'invitant doucement dans son lit en la rassurant d'une voix douce et délicate, appliquant sur elle des caresses qu'elle ne connaissait pas. Le jeune dieu s'évapora toutefois au lever du jour après avoir, en cette première nuit, volé la virginité de la demoiselle devenu sa femme. Les choses se déroulèrent ainsi pendant un long moment. A défaut de le voir, Psyché pouvait le toucher, l'entendre, le sentir sans peine. Une nuit malheureuse, Eros vint lui apprendre que la fortune et le luxe dans lesquels elle vivait, la mettaient en danger. En effet, les sœurs de la demoiselle, la croyant morte, cherchaient sa dépouille et allaient atteindre le rocher où Zephyr l'avait amené dans les bras d'Eros. Le jeune dieu ne trouva alors autre moyen que de menacer la belle, lui sommant de ne pas répondre aux cris éventuels de ses sœurs, de ne pas y prêter attention aux risque d'être la cause pour lui, d'une grande douleur, et pour elle, de la pire des catastrophes. Cependant, à force de le menacer de se tuer, Psyché parvint à arracher à son mari la permission de voir ses sœurs afin d'apaiser leur deuil et de s'entretenir quelque peu ; à cela, Eros lui donna l'autorisation de donner à ces deux membres de sa famille, tout l'or et les richesses qu'elle désirait leur offrir. Il lui donne toutefois une ultime recommandation : quoi que puissent lui dire ses sœurs, jamais elle ne devrait chercher à voir son visage, car si cela venait à arriver, alors il disparaîtrait à jamais de sa vie.
Après cette première visite des sœurs, la nuit suivante, Eros renouvella ses avertissements : ses sœurs veulent la convaincre de voir son visage, et une fois encore, il lui interdit de céder à la curiosité . Il ajouta encore que si elle voyait son visage une fois, jamais plus elle ne le reverrait ; qui plus est, il lui apprit qu'elle était enceinte d'un enfant divin si elle respectait ce secret, et mortel si elle le profanait.
Une autre nuit, une fois encore, n'ayant pas peur de se répéter mais ayant trop peur de perdre sa femme, Eros renouvela ses avertissements car en ce jour, devait venir les sœurs de la douce, essayant à force d'arguments de la persuader de voir le visage de son tendre époux. Les retrouvailles eurent lieu et comme chaque nuit depuis maintenant longtemps, Eros prit place aux côtés de sa belle. Mais alors qu'il dormait profondément, il fut réveillé par une vive douleur, une brûlure sur son épaule droite, vive, violente, cherchant à ronger sa chair. C'est alors qu'il vit la flamme vacillante, tenue par son amante, éclairant ouvertement son visage. Blessé dans sa foi, dans sa confiance, le dieu s'arracha aux baisers et aux embrassements de son épouse et s'envola sans dire mot. Il n'avait toutefois pas prévu que la belle s'accrocherait à lui, tenant fermement sa jambe droite. Suspendue à son vol, elle s'obstina longuement à le suivre dans les nuages avant de se laisser retomber à terre, épuisée. Eros ne put se résoudre à la laisser au sol, il alla se poser dans un arbre voisin et, la voix tremblante, il lui adressa quelques mots. Il lui avoua alors tout, lui contant les volontés de sa mère et la faiblesse, ou le courage, peut-être, qu'il avait eu de se transpercer de sa propre flèche, se condamnant à tomber à ses pieds à cet instant. Eros souffrait, il lui avait tout donné, il avait accepté toutes demandes pour qu'elle le prenne finalement pour une bête hideuse à force d'être influencée par ses sœurs perfides. Le Dieu en souffrait d'autant plus qu'il n'avait eu de cesse de l'avertir, de la prévenir des risques éventuels. Il termina son long discours par des mots cruels, peu après lui avoir assuré qu'il ferait payer à ses sœurs leur jalousie grandissante :

" Quant à toi, ma fuite sera ta seule punition. "

A ces mots l'ange s'en alla rapidement, le cœur brisé, déçu d'une femme pour qui il brûlait d'amour. Le jeune dieu s'était réfugié dans le palais de sa mère, couché sur le lit de Vénus, souffrant de la blessure de la lampe, mais peut-être un peu moins que de la blessure de son cœur qui elle, ne pouvait guérir. Peu de temps après qu'il fut installé, sa mère vint en hâte lui faire la morale, lui montrant ouvertement qu'il n'avait eu que ce qu'il méritait et que jamais, elle ne le plaindrait. Il était à ses yeux un fils indigne, elle la haïssait pour ce qu'il avait osé faire : lui désobéir.
Eros fut alors isolé, gardé prisonnier de la maison de sa mère. Cloîtré, tant pour éviter que son ardeur naturelle n'aggrave sa blessure, que pour l'empêcher de rejoindre l'objet de ses désirs...
Bien après s'être retrouvé ainsi dans sa prison doré, sa blessure cicatrisée, et ses ailes - que sa mère avait arraché au préalable - ayant repoussé, Eros s'échappa de sa chambre et rejoignit sa Psyché. La douce avait faillit une seconde fois des suites de sa curiosité, il balaya avec soin le sommeil dans lequel elle était empreint et enferma ce dernier de nouveau dans la boîte de Proserpine, puis, il réveilla doucement Psyché par l'inoffensive petite piqure de l'une de ses flèches, avant de disparaître de nouveau, lui demandant de finir d'accomplir sa tâche première.
Dévoré d'un amour sans mesure pour elle, redoutant la soudaine austérité de sa mère, Eros revint à ses prouesses d'antan : d'un vol rapide il pénétra jusqu'au haut du ciel et présenta son humble requête à Jupiter. Ce dernier le lui accorda sans trop de peine, et annonça alors plus tard, l'union officiel des deux amants, on offrit alors une coupe d'ambroisie à Psyché pour qu'elle soit immortelle et à jamais, liée à Eros par les liens du mariage. A terme, la belle donna naissance à une fille qu'on nomma Volupté. Telle est l'histoire d'Eros avant de retourner sur Terre, lors d'une pluie d'étoile filante.
A peine fut-il arrivé à destination que déjà, le destin lui jouait un funeste tour : pauvre dieu qui se retrouve maintenant en un monde qu'il ne connait plus ; loin, qui plus est, de son éternel amour, séparés lors d'une pluie d'étoiles.


°Petits Plus

Pouvoirs : Télépathie : Eros peut lire les pensées des personnes dans ses alentours proches.
Compétence(s) : Il est capable de voler.

Merci, grande Athéna